Teddy Boys
Le mouvement des Teddy Boys, issu de la sous-culture britannique des années 1950, était constitué de jeunes anglais (les Teddy Boys) portant des vêtements d'inspiration édouardienne et souvent considérés comme violents et durs. La ville de Londres en fut l'épicentre. La mode se répandit très vite à travers le Royaume-Uni et fut dès ses débuts associée au rock 'n' roll. Bien qu'il y eût déjà, au XIXe siècle, à Manchester et à Liverpool, des bandes de jeunes, appelés scuttlers, ayant leurs propres codes vestimentaires, les Teddy Boys furent les premiers à s'imposer comme teenagers, contribuant ainsi à l'émergence d'une culture de consommation propre à la jeunesse.
Le mouvement tira son nom du gros titre d'un journal de 1953 qui utilisait le diminutif Teddy pour Edward, auquel fut adjoint le terme boy (garçon en anglais).
Certains Teddy Boys formèrent des gangs qui firent leur notoriété en s'affrontant lors de violentes échauffourées souvent amplifiées par la presse populaire. Les affrontements les plus mémorables furent notamment ceux de Notting Hill, en 1958, au cours desquels les Teddy boys furent impliqués en grande part dans des agressions envers des personnes de la communauté des Antilles britanniques.
Dans la fiction
Ces mœurs violentes sont décrites :
- dans le roman d'Ernest Ryman Teddy Boy, paru en 1958[1] ;
- dans la bande dessinée Le Testament de William S. (2016).
- dans la chanson Teddy Boy de Dick Rivers (1980), sur l'album "Tendre Teddy Boy".
Voir aussi
Article connexe
Notes et références
- (en) Alan Travis, « After 44 years secret papers reveal truth about five nights of violence in Notting Hill » (après 44 ans, des documents secrets révèlent la vérité au sujet des cinq nuits de violence à Notting Hill), le 24 août 2002 sur The Guardian.