Drago Paris
Drago Paris | |
Logo de l'entreprise Drago Paris | |
Création | 1920 |
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Fondateurs | Joseph Drago (1883-1965) |
Siège social | 91120 Palaiseau |
Direction | Mathieu Marcaud |
Activité | Fabrication d'articles de joaillerie et bijouterie (APE 3212Z) |
Produits | Médailles des Grands Ordres, Insignes militaires, Médailles du travail, Insignes civiles, insignes étudiants, drapeaux, écharpes de maires |
Effectif | 39 en 2018 |
Site web | https://www.dragoparis.fr/ |
Chiffre d'affaires | 7 076 500 € en 2018 |
Résultat net | 278 700 € en 2018[1] |
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Drago Paris est une entreprise française de fabrication de médailles, trophées et insignes militaires, créée en 1920 par Charles Séraphin Drago (1883-1965). Elle fait partie du Groupe Chevalier depuis 2018.
Histoire
Joseph Séraphin Drago (1883-1965)
L’entreprise Drago Paris doit son nom à Joseph Séraphin Drago né à Nice, en 1883, fils de Charles Drago, employé modèle de la ville de Nice, récompensé par la médaille d’honneur du travail en 1920[2]. Joseph Séraphin Drago se passionne pour l’art de la gravure sur métaux. Il crée son atelier-entreprise de graveur éditeur dès 1912 au 39 rue Gioffredo à Nice avec une filiale à Paris, inscrite au registre du commerce en 1920[3].
L’entreprise est alors spécialisée dans l’art de l’insigne militaire : des objets d’artisanat associant l’art de la gravure à celui de l’émail à chaud. Elle réalise une grande variété de signes d’appartenance arborés pour les états-majors et unités de l’Armée Française.
Charles Emile Drago (1908-1976)
Charles (1908-1976), fils de Joseph Drago, reprend l’atelier familial en 1948[4]. Entrepreneur intransigeant sur l’excellence du travail, il s’installe à Paris, rue Béranger dans le 3e arrondissement, au plus près des grands corps d’armée français, dont il continue à créer les insignes. La filiale parisienne déménage ensuite au 43 rue Olivier-Métra dans le 20e arrondissement.
Avec la guerre d’Indochine, l'entreprise Drago connaît un essor important. Tous les insignes militaires sortant des ateliers portent le nom Drago à la demande du dirigeant, ce qui participe à une plus grande diffusion de la marque.
L’entreprise parisienne déménage 3 rue de Romainville dans le 19e arrondissement à partir de 1952. Le siège niçois quitte la rue Grioffredo pour le numéro 21 boulevard Carnot dans les années 1960.
Charles Drago est un grand collectionneur d’insignes. Il participe en 1964 à une exposition au Centre national des Armées à Paris où ses objets sont particulièrement remarqués[5].
Claude Drago (1945-…)
Après la guerre d'Algérie, l’entreprise diversifie ses activités : médailles, insignes civils, collaboration avec d’autres marques : Lancel, briquets S.T. Dupont, Moët… Elle crée également des trophées sportifs. La coupe Drago a ainsi récompensé les clubs de Ligue Nationale de Football entre 1953 et 1965.
L’entreprise Drago a été rachetée en 1992 par l’entreprise Arthus Bertrand.
Drago Paris Aujourd'hui
L'entreprise fait partie depuis 2018 du groupe Chevalier, au même titre que Pichard-Balme, Augis, et Arthus Bertrand. Elle travaille avec des institutions, des gouvernements et les ministères de nombreux pays comme le Maroc, Nigéria, Kenya, Brésil, Arabie, République de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Mali, de l’Angleterre et Chili.
Réalisations
Insignes militaires
Chronologie des marquages d'insignes[6]
1932-1935 : DRAGO 35 rue Gioffredo à Nice
1936-1940 : DRAGO 25 rue Béranger III (Paris) Nice
1940-1944 : DRAGO Paris – Nice
1945-1946 : Drago 25 rue Béranger ou DRAGO Paris – Nice
1946-1951 : DRAGO 43 rue Olivier Métra Déposé Paris-Nice
1952-1953 Drago 3 rue Romainville Paris-Nice
1954-1988 : DRAGO Paris
1988-1992 : DRAGO NOISIEL puis DRAGO Marne La Vallée
Insignes civils
Trophées sportifs
L’entreprise DRAGO a réalisé la coupe Charles Drago qui récompensait la petite finale française de la Ligue nationale de football entre 1953 et 1965.
Collaboration avec d’autres marques
Drago a collaboré avec les briquets Saint-Dupont pour la fabrication de pièces uniques.
Notes et références
- https://www.societe.com/societe/drago-paris-840052963.html
- Archives départementales des Alpes-Maritimes, 1M723
- Archives départementales des Alpes-Maritimes, RI58A732, numéro d’inscription au registre du commerce : 1137, le 19 août 1920.
- Archives départementales des Alpes-Maritimes, déclaration de patrimoine, no 50393, le 3 avril 1948.
- Yves TALMECH, « Symboles-et-traditions.fr », sur Symboles et traditions (consulté le )
- Yves TALMECH, « Symboles et traditions » (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site internet de l'entreprise : https://www.dragoparis.fr/