Lophira lanceolata

Classification Tropicos
Règne	Plantae
Classe	Equisetopsida
Sous-classe	Magnoliidae
Super-ordre	Rosanae
Ordre	Malpighiales
Famille	Ochnaceae
Genre	Lophira

Lophira lanceolata est une espèce de plantes de la famille des Ochnaceae et du genre Lophira, présente en Afrique tropicale^[2].

Description

C'est un arbre de 10 à 15 m^[2](occasionnellement 24 m^[3]) de hauteur, à écorce liégeuse et fleurs blanches. Les fruits, d'une taille de 2 cm, sont plus larges que ceux de Lophira alata^[2].

L. lanceolata et L. alata, différentes d'aspect et d'habitat, sont néanmoins deux espèces botaniquement très proches^[4], c'est pourquoi on les distingue difficilement dans un herbier, sauf par leurs rameaux, lisses chez L. alata et écailleux liégeux chez L. lanceolata^[3].

Distribution

L'espèce est présente en Afrique tropicale, en Sierra Leone et au Cameroun, au Gabon et en république démocratique du Congo^[2]. En gbaya elle est connue sous le nom "kofia".

Habitat

On la rencontre dans la savane arborée, à une altitude généralement comprise entre 530 (voire moins) et 1 100 m. C'est l'une des premières espèces de retour après un récent déboisement^[2].

Utilisation

Les graines fournissent une huile comestible^[3]. On s'en sert aussi pour fabriquer du savon et des lubrifiants^[5].

Le bois est très dur, dense, très résistant. On l'utilise localement dans la construction. C'est aussi un excellent bois de chauffe et une bonne source de charbon de bois^[5].

Les différentes parties de la plante connaissent de multiples utilisations en médecine traditionnelle^[6]. De nombreux travaux de recherche leur sont consacrés^[7], qui ont confirmé la présence de composés actifs.

Notes et références

↑ ^{a et b} The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 1 juillet 2020
↑ ^{a b c d et e} Base de données des plantes d'Afrique [1]
↑ ^{a b et c} A. Akoegninou (dir.), W. J. van der Burg (dir.) et L. J. G. van der Maesen (dir.), Flore analytique du Bénin, Cotonou & Wageningen, Backhuys Publishers, 2006, 1034 p. (ISBN 978- 90-5782-181-3), p. 830
↑ (en) Georgia J. Persinos & Maynard W. Quimby, « Studies on Nigerian plants v. comparative anatomy of Lophira lanceolata and Lophira alata », in Economic Botany, volume 22, 1968, p. 206-220
↑ ^{a et b} (en) Useful Tropical Plants [2]
↑ Base Prélude, Plantes médicinales et pharmacopées traditionnelles [3]
↑ Par exemple : Oladejo Benoît Bankole, Effets néphroprotecteurs des feuilles de Lophira Lanceolata (Ochnaceae), Éditions universitaires européennes, 2015, 96 p. (ISBN 9783841665362) ; A. Dicko, A.K. Natta et H.S. Biaou, « Connaissances ethnobotaniques et conservation de Lophira lanceolata (Ochnaceae) au Bénin (Afrique de l'Ouest) », in Annales des Sciences Agronomiques,2017, 21, p. 19-35, [lire en ligne] ;

Liens externes

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Lophira lanceolata, sur Wikispecies

(en) Référence Catalogue of Life : Lophira lanceolata Tiegh. ex Keay (consulté le 26 décembre 2020)
(en) Référence NCBI : Lophira lanceolata (taxons inclus) (consulté le 1^er juillet 2020)
(en) Référence The Plant List : Lophira lanceolata Tiegh. ex Keay (source : KewGarden WCSP) (consulté le 1^er juillet 2020)
(en) Référence Tropicos : Lophira lanceolata Tiegh. ex Keay (+ liste sous-taxons) (consulté le 1^er juillet 2020)
Modèle:UBIO

[ThePlantList_espèce1_juillet_2020-1] {a et b} The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 1 juillet 2020

[BA-2] {a b c d et e} Base de données des plantes d'Afrique [1]

[FLO-3] {a b et c} A. Akoegninou (dir.), W. J. van der Burg (dir.) et L. J. G. van der Maesen (dir.), Flore analytique du Bénin, Cotonou & Wageningen, Backhuys Publishers, 2006, 1034 p. (ISBN 978- 90-5782-181-3), p. 830

[4] (en) Georgia J. Persinos & Maynard W. Quimby, « Studies on Nigerian plants v. comparative anatomy of Lophira lanceolata and Lophira alata », in Economic Botany, volume 22, 1968, p. 206-220

[US-5] {a et b} (en) Useful Tropical Plants [2]

[6] Base Prélude, Plantes médicinales et pharmacopées traditionnelles [3]

[7] Par exemple : Oladejo Benoît Bankole, Effets néphroprotecteurs des feuilles de Lophira Lanceolata (Ochnaceae), Éditions universitaires européennes, 2015, 96 p. (ISBN 9783841665362) ; A. Dicko, A.K. Natta et H.S. Biaou, « Connaissances ethnobotaniques et conservation de Lophira lanceolata (Ochnaceae) au Bénin (Afrique de l'Ouest) », in Annales des Sciences Agronomiques,2017, 21, p. 19-35, [lire en ligne] ;

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