Melanie Cervantes
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Melanie Cervantes, née à Harbor City en Californie, est une artiste et activiste chicana basée dans la région de la baie de San Francisco.
Enfance
[modifier | modifier le code]Melanie Cervantes grandit dans une petite ville de la région de South Bay de Los Angeles, en Californie. Son père y exerce le métier d'imprimeur de boîtes en carton. La pauvreté de sa famille contribue à stimuler son intérêt pour l'art par la nécessité de créer ses propres vêtements. Ce fut sa première école[1].
En 2004, Melanie Cervantes est diplômée en études ethniques à l'Université de Californie à Berkeley[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]Melanie Cervantes travaille en tant que responsable de programme à la Fondation Akonadi, qui soutient les organisations contribuant à la lutte contre le racisme structurel aux États-Unis. Pendant son séjour à Akonadi, elle cofonde le Bay Area Justice Funders Network, une alliance de bailleurs de fonds travaillant à renforcer l'attribution de subventions pour les mouvements de justice sociale dans la Baie de San Francisco et sa région.
En tant qu'artiste, Cervantes expose à de nombreuses reprises :
- Galería de la Raza (San Francisco) ;
- Woman Made Gallery et National Museum of Mexican Art (Chicago) ;
- Centre des arts culturels Mexic-Arte et Guadalupe (Austin) ;
- Crewest (Los Angeles) ;
- Musée d'Aquitaine (Bordeaux, France)[3].
En 2007, elle cofonde Dignidad Rebelde avec le graveur Jesus Barraza. Ce projet d'arts graphiques collaboratif s'ancre dans les principes du féminisme chicana et du zapatisme pour traduire en œuvres d'art des histoires de lutte et de résistance qui peuvent ensuite être remises aux communautés qui les inspirent[4]. Leur art met en lumière des problèmes liés à l'immigration, à la réforme des prisons, aux mouvements de libération du Tiers monde et à l'injustice économique[5].
Le travail de Melanie Cervantes est cité dans le livre Creating Azatlán de Dylan Miner[6] et dans Women, Mujeres, Ixoq: Revolutionary Visions que Claudia D. Hernández consacre aux études chicana/o sur les femmes révolutionnaires de couleurs[7] .
En 2019, elle reçoit la bourse Art in Resistance pour une durée de deux ans[8],[9]. Cervantes est également membre du collectif Justseeds, du Taller Tupac Amaru et du Consejo Gráfico[1].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Signal:01 Taller Tupac Amaru », Signal: A Journal of International Political Graphics & Culture (consulté le )
- (en) « Melanie Cervantes: Artist and Cultural Worker », Dignidad Rebelde (consulté le )
- (en-US) Jake Cigainero, « Mexican-American Street Art From Los Angeles Comes to Bordeaux », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Chicano Art Wields A Sharper Political Edge In Post-Election California », NPR, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Skye Roberts, « Toma las Calles! Take It to the Streets! An interview with Melanie Cervantes of Dignidad Rebelde », Open Space (consulté le )
- (en-US) « Creating Aztlán – UAPress » (consulté le )
- (en) Women, mujeres, ixoq : revolutionary visions, San Antonio, TX, Conocimientos Press, (ISBN 978-0-692-96998-4, OCLC 1031335774, lire en ligne)
- (en) « Inaugural Art In Resistance Fellowship Announced! », (consulté le )
- (en) « Page d'accueil », sur artinresistance.org (consulté le )
Voir également
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]- (en) McPhee, Josh et Erik Reuland, Realizing the Impossible : Art Against Authority, Oakland, AK Press, , 319 p. (ISBN 978-1-904859-32-1, lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Melanie Cervantes, site de l'artiste
- Dignidad Rebelde
- Le travail de Cervantes chez Just Seeds
- Ressources relatives aux beaux-arts :