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Biagio Martini

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Biagio Martini
Autoportrait vers 1805
Biographie
Naissance
Décès
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ParmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Biagio Martini, né à Parme le et mort à Parme le [1], est un peintre italien.

Biagio martini étudie à l'académie des beaux-arts de Parme sous la houlette de Gaetano Callani et de Pietro Melchiorre Ferrari. En 1781, il remporte le prix du dessin de nu et en 1787 celui du clair-obscur grâce à Persée armé par Pallas, Mercure et Pluton. L'année suivante il peint un Diogène considéré comme l'un de ses chefs-d'œuvre. Il se trouve aujourd'hui à la galerie nationale de Parme. En 1791, il gagne le concours de l'Accademia borbonica avec La Mort de Socrate, ce qui lui vaut un séjour d'étude à Rome d'où il rapporte à Parme une Nativité.

De retour à Parme, Martini est nommé professeur adjoint de peinture en 1795[1]. L'académie des beaux-arts est fermée quelque temps pour des raisons politiques, mais après sa réouverture en 1803 (Parme est alors sous administration française), il est réintégré à son poste. L'on compte parmi ses élèves Giovan Battista Borghesi, Giovanni Tebaldi et Paolo Toschi. Pendant la période 1800-1815, il est considéré comme le meilleur peintre parmesan, les jeunes talents lui témoignent d'une grande admiration et lui font des dédicaces enthousiastes.

En 1816, il est invité à Milan pour récupérer des œuvres devant retourner à Parme et qui avaient été confisquées par Napoléon. La duchesse Marie-Louise le nomme premier peintre de la cour et en 1840 il devient chevalier de l'ordre constantinien de Saint Georges[2]. Il était l'époux de Costanza Baldrighi, également peintre et fille du peintre Giuseppe Baldrighi.

Place du Dôme à Parme, aquarelle
(Galerie nationale de Parme)

Outre de celles citées plus haut, Martini est l'auteur de:

Notes et références

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  1. a et b (it) Encyclopédie Treccani
  2. (it) Adele V. Marchi, op. cit.

Bibliographie

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  • (it) R. Lasagni, Dizionario biografico dei Parmigiani, éd. PPS, Parme, 1999
  • (it) Adele V. Marchi, Volti e figure del ducato di Maria Luigia (1816-1847), Antea, Milan, 1991

Source de la traduction

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Liens externes

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