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== Héraldique==
{{Portail|histoire|Hauts-de-Seine}}
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| legende1= Armes d'Antony
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''écartelé : au 1 et au 4 d'azur à trois fleurs de lys d'or avec, en abîme, un écu de sable à trois besants d'argent, qui est de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; au 2 et 3 de gueules à une colonne d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'un lion passant d'or.''

Le pont qui se trouvait sur la rivière a disparu récemment du blason, mais la devise est restée :
« parvus ubi pagus fuit Urbem jam alluit unda », c'est-à-dire : « là où il n'y avait qu'un petit village, la rivière arrose maintenant une ville ».}}

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===Historique de la ville===
==== Les origines====
Du {{s-|X|e}} au {{s-|XV|e}}, Antony est l'une des principales dépendances de l'[[abbaye de Saint-Germain-des-Prés]]. Les habitants sont tous serfs de cette abbaye. Ils ont été affranchis à partir de 1248.

====Le désenclavement ({{s-|XVI|e}} - {{s-|XVIII|e}})====
La route de Paris à Orléans est pavée sous François 1{{er}}, elle franchi la Bièvre au « Pont d'Antony » d'ou un chemin conduit au centre du village proche de l'église Saint-Saturnin. Le développement de cet axe routier amène<ref>[http://www.ville-antony.fr/1-9133-Histoire.phpHistorique (sur le site d ela ville)]</ref> le développement de la ville. 1702<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-47-14375-101321.html#fiche Site du Patrimoine de France]</ref> voit la fondation de la fabrique de cires. À la fin du {{s-|XVIII|e}} et début du {{s-|XVIII|e}}, Antony devient une ville de villégiature proche de Paris : [[La Fontaine]] et [[Charles Perrault]]<ref>Les écrivains et les Hauts-de-Seine de Ph. Barthelet 1994 ISBN 2950860915</ref> y prennent leurs quartiers d'été. C'est également la période durant laquelle de nombreuses maisons de maître sont construites, dont la plupart subsistaient encore au milieu du {{s-|XX|e}}<ref>Antony, du petit village à la grande cité de banlieue 1980</ref> : l'ancien château <ref>Inventaire [[Base Mérimée]] : IA00121270]</ref>, la propriété de l'acteur [[François Molé]]<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/MaisonFrancoisMole.htm La Propriété Molé (sur le site de l'APPA)]</ref>, la [[Folie (maison de plaisance)|folie]]<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/PortailMarquisCastries.htm La propriété du marquis de Castries (sur le site de l'APPA)]</ref> de la famille [[de Castries]] au sein du [[parc Heller]] aujourd'hui démolie mais dont il reste une dépendance<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/Maison18siecle.htm Dépendance de la folie (sur le site de l'APPA)]</ref>, la maison de la Belle Levantine (aujourd'hui Maison Saint-Jean)<ref>Inventaire [[Base Mérimée]] : IA00121237]</ref>, la propriété des Dames de Saint-Raphaël (Inventaire [[Base Mérimée]] : IA00121242), la propriété<ref>Inventaire [[Base Mérimée]] : IA00121239]</ref> achetée en 1860 par le chirurgien [[Alfred Velpeau]].

====Le développement au {{s-|XIX|e}}====
Antony reste essentiellement agricole jusqu'au {{s-|XIX|e}}. La ville est connue pour son relais de poste aux chevaux<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/RelaisPosteCroixBerny.htm Le relais de poste (sur le site de l'APPA)]</ref> qui accueille les voyageurs au carrefour dénommé « Croix de [[Château de Berny|Berny]] ». La construction du chemin de fer transforme profondément l'activité de la ville lorsque la [[ligne de Sceaux]] est ouverte en [[1854]], ainsi que l'[[Arpajonnais]] en 1893<ref>http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-47-14375-101321.html#fiche Site du Patrimoine de France</ref>. La construction de maisons de maître se poursuit : la propriété du marquis de Castries est démolie et remplacée au second empire par le château Sarran<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/ChateauSarran.htm Le château Sarran (sur le site de l'APPA)]</ref>, le parc Bourdeau (Inventaire [[Base Mérimée]] : IA92000410) et sa demeure devenue aujourd'hui ''Maison des Arts''<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/MaisonDesArts.htm La Maison des arts (sur le site d el'APPA)]</ref>. Antony devient le siège de nombreuses congrégations religieuses qui vont marquer la ville. Antony qui depuis 1720, connaissait :
* les ''Sœurs de la Croix Saint-André'', religieuses qui tenaient l'école de filles, qui deviendra en 1928 l'Institut de la Croix, puis La Croix avant d'être intégrée à l'[[Institution Sainte-Marie d'Antony]]
voit arriver plusieurs congrégations religieuses :
* Les [[marianiste|Marianistes]] achètent la propriété Chénier, et y installent leur séminaire français. Ils quitteront Antony en 1903 pour s'installer à [[Fribourg (Suisse)|Fribourg]]<ref>[http://www.fr.ch/ville-fribourg/informations/1700/167_septembre00.pdf Bulletin d'information de la ville de Fribourg]</ref> en Suisse. Revenus dans leur bâtiment, devenu Maison Saint-Jean, aujourd'hui maison de retraite des marianistes, il ont créé en 1968 l'[[Institution Sainte-Marie d'Antony]].
* Les [[Rédemptoristes]] (Congrégation du Très Saint Rédempteur) achètent le {{Date|5|août|1889}} la propriété du chirurgien Velpeau pour y construire leur noviciat. À la suite de la [[Séparation des Églises et de l'État en 1905]], ils devront quitter Antony dont ils sont expulsés le {{Date|13|juin|1908}}<ref>Revue de l'APPA n°12)</ref>. Ils avaient entre temps construit de très importants bâtiments qui, repris par le [[département de la Seine]], deviendront la pouponnière Paul Manchon<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/PouponnierePaulManchon.htm La pouponnière Paul Manchon (sur le site de l'APPA)]</ref>.
* Les [[Sœurs de Saint-Joseph de Cluny]] achètent en 1890 les bâtiments de l'ancienne manufacture royale des cires. Elles y installent une maison de repos pour les sœurs qui reviennent des [[Empire colonial français|colonie]]s<ref>Bulletin municipal officiel de la ville n°213 mai 2007</ref>. Toujours présentes à Antony, le bâtiment principal est aujourd'hui une maison de retraite des sœurs de cette congrégation.
* les ''Dames de Saint-Raphaël'' s'installent en 1893<ref>Revue de l'APPA n°6)</ref>. Cette oeuvre qui accueille des mamans célibataires et gère une école, a été fondée<ref>[http://www.association-saint-raphael.com/p1009001.htm Site de l'association Saint-Raphaël]</ref> par l'abbé Amédée Ferrand de Missol (1805 - 1883), médecin devenu prêtre, ami et compagnon de [[Frédéric Ozanam]]. La congrégation qui en est née prit en 1891 le nom de ''Filles du Cœur Miséricordieux de Marie'', mais on continua à les appeler ''Dames de Saint-Raphaël''. Cette congrégation fusionnera avec l' ''Union de Notre-Dame de Charité'' en 1972, date à laquelle les religieuses quitteront Antony, après avoir créé une œuvre identique en Colombie. L'école sera alors fermée et l'association sera reprise par des laïcs. Le nom de Mère Geneviève (1911 - 1983), la dernière mère supérieure de juillet 1963 à sa mort, a été donné au square attenant.

====L'essor au {{s-|XX|e}}====

Le premier développement très important d'Antony est réalisé sous la conduite de son sénateur-maire [[Auguste Mounié]], la ville passe de {{formatnum:4000}} à {{formatnum:20000}} habitants. Élu maire en 1912, il s'attaque immédiatement au problème du logement. Surnommé dans les journaux « Le Père des mal-lotis », il constitue plus de quarante associations de mal-lotis pour procéder à l'assainissement des logements. Il fait construire des écoles, de nombreuses voies, installe l'éclairage public.

Antony est la première ville du [[Seine (département)|département de la Seine]] libérée par les troupes de la [[2e division blindée]] du [[Philippe de Hauteclocque|général Leclerc]] le {{Date|24|août|1944}}<ref>Revue ''La libération d'Antony'', numéro spécial de la revue APPA, n° 10 du 1{{er}} semestre 1994</ref>.

Le second développement est la conséquence de la construction très rapide, et mal contrôlée, de logements au début des [[années 1960]] pour loger les [[rapatriés d'Algérie]]. L'urbanisation sauvage amène la construction de petits immeubles de mauvaise qualité, et même de tours. En vingt ans, de 1955 à 1975, la population va passer de<ref name="cinqsiècles" /> {{formatnum:24512}} à {{formatnum:57795}} habitants. Il faut construire très vite, et cela au détriment de la sauvegarde du patrimoine. En vingt ans, la mairie construit<ref name="cinqsiècles" /> onze écoles maternelles et primaires, trois collèges, un lycée, un grand stade, cinq gymnases scolaires et un centre sportif, un parc des sports, deux centres de loisirs, une piscine, l'hôtel de ville et des milliers de logements sociaux.

Le nouvel Hôtel de ville, oeuvre moderne due à l'architecte Georges Felus, est inauguré le {{Date|19|juin|1970}}.



{{Portail|histoire|Hauts-de-Seine}}


[[Catégorie:Histoire des villes françaises|Antony]]
[[Catégorie:Histoire des villes françaises|Antony]]

Version du 8 mai 2008 à 19:39

Héraldique

Armes d'Antony

Les armes d' Antony, adoptées le [1], ont été depuis simplifiées. Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd'hui :

écartelé : au 1 et au 4 d'azur à trois fleurs de lys d'or avec, en abîme, un écu de sable à trois besants d'argent, qui est de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; au 2 et 3 de gueules à une colonne d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'un lion passant d'or.

Le pont qui se trouvait sur la rivière a disparu récemment du blason, mais la devise est restée : « parvus ubi pagus fuit Urbem jam alluit unda », c'est-à-dire : « là où il n'y avait qu'un petit village, la rivière arrose maintenant une ville ».

Historique de la ville

Les origines

Du Xe siècle au XVe siècle, Antony est l'une des principales dépendances de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Les habitants sont tous serfs de cette abbaye. Ils ont été affranchis à partir de 1248.

Le désenclavement (XVIe siècle - XVIIIe siècle)

La route de Paris à Orléans est pavée sous François 1er, elle franchi la Bièvre au « Pont d'Antony » d'ou un chemin conduit au centre du village proche de l'église Saint-Saturnin. Le développement de cet axe routier amène[2] le développement de la ville. 1702[3] voit la fondation de la fabrique de cires. À la fin du XVIIIe siècle et début du XVIIIe siècle, Antony devient une ville de villégiature proche de Paris : La Fontaine et Charles Perrault[4] y prennent leurs quartiers d'été. C'est également la période durant laquelle de nombreuses maisons de maître sont construites, dont la plupart subsistaient encore au milieu du XXe siècle[5] : l'ancien château [6], la propriété de l'acteur François Molé[7], la folie[8] de la famille de Castries au sein du parc Heller aujourd'hui démolie mais dont il reste une dépendance[9], la maison de la Belle Levantine (aujourd'hui Maison Saint-Jean)[10], la propriété des Dames de Saint-Raphaël (Inventaire Base Mérimée : IA00121242), la propriété[11] achetée en 1860 par le chirurgien Alfred Velpeau.

Le développement au XIXe siècle

Antony reste essentiellement agricole jusqu'au XIXe siècle. La ville est connue pour son relais de poste aux chevaux[12] qui accueille les voyageurs au carrefour dénommé « Croix de Berny ». La construction du chemin de fer transforme profondément l'activité de la ville lorsque la ligne de Sceaux est ouverte en 1854, ainsi que l'Arpajonnais en 1893[13]. La construction de maisons de maître se poursuit : la propriété du marquis de Castries est démolie et remplacée au second empire par le château Sarran[14], le parc Bourdeau (Inventaire Base Mérimée : IA92000410) et sa demeure devenue aujourd'hui Maison des Arts[15]. Antony devient le siège de nombreuses congrégations religieuses qui vont marquer la ville. Antony qui depuis 1720, connaissait :

  • les Sœurs de la Croix Saint-André, religieuses qui tenaient l'école de filles, qui deviendra en 1928 l'Institut de la Croix, puis La Croix avant d'être intégrée à l'Institution Sainte-Marie d'Antony

voit arriver plusieurs congrégations religieuses :

  • Les Marianistes achètent la propriété Chénier, et y installent leur séminaire français. Ils quitteront Antony en 1903 pour s'installer à Fribourg[16] en Suisse. Revenus dans leur bâtiment, devenu Maison Saint-Jean, aujourd'hui maison de retraite des marianistes, il ont créé en 1968 l'Institution Sainte-Marie d'Antony.
  • Les Rédemptoristes (Congrégation du Très Saint Rédempteur) achètent le la propriété du chirurgien Velpeau pour y construire leur noviciat. À la suite de la Séparation des Églises et de l'État en 1905, ils devront quitter Antony dont ils sont expulsés le [17]. Ils avaient entre temps construit de très importants bâtiments qui, repris par le département de la Seine, deviendront la pouponnière Paul Manchon[18].
  • Les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny achètent en 1890 les bâtiments de l'ancienne manufacture royale des cires. Elles y installent une maison de repos pour les sœurs qui reviennent des colonies[19]. Toujours présentes à Antony, le bâtiment principal est aujourd'hui une maison de retraite des sœurs de cette congrégation.
  • les Dames de Saint-Raphaël s'installent en 1893[20]. Cette oeuvre qui accueille des mamans célibataires et gère une école, a été fondée[21] par l'abbé Amédée Ferrand de Missol (1805 - 1883), médecin devenu prêtre, ami et compagnon de Frédéric Ozanam. La congrégation qui en est née prit en 1891 le nom de Filles du Cœur Miséricordieux de Marie, mais on continua à les appeler Dames de Saint-Raphaël. Cette congrégation fusionnera avec l' Union de Notre-Dame de Charité en 1972, date à laquelle les religieuses quitteront Antony, après avoir créé une œuvre identique en Colombie. L'école sera alors fermée et l'association sera reprise par des laïcs. Le nom de Mère Geneviève (1911 - 1983), la dernière mère supérieure de juillet 1963 à sa mort, a été donné au square attenant.

L'essor au XXe siècle

Le premier développement très important d'Antony est réalisé sous la conduite de son sénateur-maire Auguste Mounié, la ville passe de 4 000 à 20 000 habitants. Élu maire en 1912, il s'attaque immédiatement au problème du logement. Surnommé dans les journaux « Le Père des mal-lotis », il constitue plus de quarante associations de mal-lotis pour procéder à l'assainissement des logements. Il fait construire des écoles, de nombreuses voies, installe l'éclairage public.

Antony est la première ville du département de la Seine libérée par les troupes de la 2e division blindée du général Leclerc le [22].

Le second développement est la conséquence de la construction très rapide, et mal contrôlée, de logements au début des années 1960 pour loger les rapatriés d'Algérie. L'urbanisation sauvage amène la construction de petits immeubles de mauvaise qualité, et même de tours. En vingt ans, de 1955 à 1975, la population va passer de[23] 24 512 à 57 795 habitants. Il faut construire très vite, et cela au détriment de la sauvegarde du patrimoine. En vingt ans, la mairie construit[23] onze écoles maternelles et primaires, trois collèges, un lycée, un grand stade, cinq gymnases scolaires et un centre sportif, un parc des sports, deux centres de loisirs, une piscine, l'hôtel de ville et des milliers de logements sociaux.

Le nouvel Hôtel de ville, oeuvre moderne due à l'architecte Georges Felus, est inauguré le .


  1. Antony, cinq siècles de rues et de lieux-dits, APPA édions, page 5
  2. (sur le site d ela ville)
  3. Site du Patrimoine de France
  4. Les écrivains et les Hauts-de-Seine de Ph. Barthelet 1994 ISBN 2950860915
  5. Antony, du petit village à la grande cité de banlieue 1980
  6. Inventaire Base Mérimée : IA00121270]
  7. La Propriété Molé (sur le site de l'APPA)
  8. La propriété du marquis de Castries (sur le site de l'APPA)
  9. Dépendance de la folie (sur le site de l'APPA)
  10. Inventaire Base Mérimée : IA00121237]
  11. Inventaire Base Mérimée : IA00121239]
  12. Le relais de poste (sur le site de l'APPA)
  13. http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-47-14375-101321.html#fiche Site du Patrimoine de France
  14. Le château Sarran (sur le site de l'APPA)
  15. La Maison des arts (sur le site d el'APPA)
  16. Bulletin d'information de la ville de Fribourg
  17. Revue de l'APPA n°12)
  18. La pouponnière Paul Manchon (sur le site de l'APPA)
  19. Bulletin municipal officiel de la ville n°213 mai 2007
  20. Revue de l'APPA n°6)
  21. Site de l'association Saint-Raphaël
  22. Revue La libération d'Antony, numéro spécial de la revue APPA, n° 10 du 1er semestre 1994
  23. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées cinqsiècles