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'''Luigi Facta''' (né le [[Pinerolo]] le [[13 septembre]] [[1861]], mort à [[Pinerolo]] le [[5 novembre]] [[1930]]<ref>{{it}}[http://notes9.senato.it/Web/senregno.NSF/4038162380009750c125703d004eed42/88d07ab921705b2f4125646f005b7821?OpenDocument portail du Sénat italien]</ref>), a été un [[Personnalité politique|homme politique]] [[italie]]n et le dernier [[Président du Conseil des ministres (Italie)|président du conseil]] avant la dictature de [[Benito Mussolini]].
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'''Luigi Facta''' (né le [[Pinerolo]] le [[13 septembre]] [[1861]], mort à [[Ivi]] le [[5 novembre]] [[1930]]), a été un [[Personnalité politique|homme politique]] [[italie]]n et le dernier [[Président du Conseil des ministres (Italie)|président du conseil]] avant la dictature de [[Benito Mussolini]].


==Biographie==
==Biographie==


Luigi Facta obtient un diplôme en droit et il devient avocat. Il entre en politique en [[1892]] étant élu député dans le collège de sa ville natale où il est ponctuellement réélu au cours des trente années successives. Il est membre du [[parti libéral italien|parti libéral]] et soutient [[Giovanni Giolitti]]. Dès le début de sa carrière politique, il occupe de nombreuses charges politiques: il est sous-secrétaire du ministère de la justice et de l'intérieur puis devient ministre des finances de [[1910]] à [[1914]].
Luigi Facta obtient un diplôme en droit et il devient avocat. Il entre en politique en [[1892]] étant élu député dans le collège de sa ville natale où il est ponctuellement réélu au cours des trente années successives. Il est membre du [[parti libéral italien|parti libéral]] et soutient [[Giovanni Giolitti]] dont il devient un étroit collaborateur<ref>{{it}}http://www.sapere.it/tca/MainApp?srvc=vr&url=/7/6901_1</ref>. Dès le début de sa carrière politique, il occupe de nombreuses charges politiques: il est sous-secrétaire du ministère de la justice et de l'intérieur puis devient ministre des finances de [[1910]] à [[1914]].


À la déclaration de la [[première guerre mondiale]], il soutient les [[neutralisme|neutralistes]] et change de position après l'entrée en guerre de l'Italie. Lors de la mort de son fils au combat, il déclare être fier du sacrifice de son fils pour la patrie. Après la guerre, il continue son ascension et il est nommé de nouveau ministre des finances du gouvernement Giolitti ([[1920]] - [[1921]]).
À la déclaration de la [[première guerre mondiale]], il soutient les [[neutralisme|neutralistes]] et change de position après l'entrée en guerre de l'Italie. Lors de la mort de son fils au combat, il déclare être fier du sacrifice de son fils pour la patrie. Après la guerre, il continue son ascension et il est nommé de nouveau ministre des finances du gouvernement Giolitti ([[1920]] - [[1921]]).


Le roi [[Victor-Emmanuel III d'Italie|Victor-Emmanuel III]] le nomme président du [[Président du Conseil des ministres (Italie)|conseil des ministres]] le [[26 février]] [[1922]], poste qu'il conserve jusqu'au [[31 octobre]], il occupe aussi par intérim la charge de ministre de l'intérieur. Quand il apprend que les [[fascisme|fascistes]] organise la [[marche sur Rome]] il est d'abord indécis sur l'action à mener puis il propose au roi de promulguer l'[[état de siège]] sans résultat.
Le roi [[Victor-Emmanuel III d'Italie|Victor-Emmanuel III]] le nomme président du [[Président du Conseil des ministres (Italie)|conseil des ministres]] le [[26 février]] [[1922]] et par intérim la charge de ministre de l'intérieur. Le nouveau gouvernement prend ses fonctions dans un pays au bord de la guerre civile et où les violences fascistes s'intensifient chaque jour plus contre les communes socialistes ou populaires ([[les barricades de Parme en 1922]]). Le 13 juillet, les fascistes attaquent la ville de [[Crémone]] et incendie la maison du syndicaliste [[Guido Miglioli]] (animateur des ligues catholiques paysanes et député du parti populaire). Ces évènements provoquent la chute du gouvernement en raison du retreit de la confiance du parti populaire. Le 30 juillet le roi, Victor-Emmanuel III, ouvre les consultations pour la constitution d'un nouveau gouvernement et nomme de nouveau Facta. Quand il apprend que les [[fascisme|fascistes]] organise la [[marche sur Rome]] il est d'abord indécis sur l'action à mener puis il propose au roi de promulguer l'[[état de siège]] sans résultat.


Le [[31 octobre]], lui et son gouvernement démissionne et Victor-Emmanuel III fait télégraphier à [[Benito Mussolini]] qui se trouve à [[Milan]] de se rendre immédiatement à [[Rome]] pour former le nouveau gouvernement.
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== Notes ==
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==Publications==
==Bibliographie==
==Bibliographie==
*{{it}}Cansacchi Giorgio: Luigi Facta nei documenti dell'Archivio di Pinerolo, 1955.
==Voir aussi==
==Voir aussi==
===Liens internes===
===Liens internes===
* La [[marche sur Rome]]
*[[Benito Mussolini]]
*[[Les barricades de Parme en 1922]]
===Liens externes===
===Liens externes===
* {{it}}[http://www.sapere.it/tca/MainApp?srvc=dcmnt&url=/tc/storia/percorsi/Marcia_Roma/marcia1.jsp le gouvernement Facta]
==Sources==
==Sources==
{{Traduction/Référence|it|Luigi Facta}} du 11.11.2007
{{Traduction/Référence|it|Luigi Facta}} du 11.11.2007

Version du 16 novembre 2007 à 13:02

Luigi Facta (né le Pinerolo le 13 septembre 1861, mort à Pinerolo le 5 novembre 1930[1]), a été un homme politique italien et le dernier président du conseil avant la dictature de Benito Mussolini.

Biographie

Luigi Facta obtient un diplôme en droit et il devient avocat. Il entre en politique en 1892 étant élu député dans le collège de sa ville natale où il est ponctuellement réélu au cours des trente années successives. Il est membre du parti libéral et soutient Giovanni Giolitti dont il devient un étroit collaborateur[2]. Dès le début de sa carrière politique, il occupe de nombreuses charges politiques: il est sous-secrétaire du ministère de la justice et de l'intérieur puis devient ministre des finances de 1910 à 1914.

À la déclaration de la première guerre mondiale, il soutient les neutralistes et change de position après l'entrée en guerre de l'Italie. Lors de la mort de son fils au combat, il déclare être fier du sacrifice de son fils pour la patrie. Après la guerre, il continue son ascension et il est nommé de nouveau ministre des finances du gouvernement Giolitti (1920 - 1921).

Le roi Victor-Emmanuel III le nomme président du conseil des ministres le 26 février 1922 et par intérim la charge de ministre de l'intérieur. Le nouveau gouvernement prend ses fonctions dans un pays au bord de la guerre civile et où les violences fascistes s'intensifient chaque jour plus contre les communes socialistes ou populaires (les barricades de Parme en 1922). Le 13 juillet, les fascistes attaquent la ville de Crémone et incendie la maison du syndicaliste Guido Miglioli (animateur des ligues catholiques paysanes et député du parti populaire). Ces évènements provoquent la chute du gouvernement en raison du retreit de la confiance du parti populaire. Le 30 juillet le roi, Victor-Emmanuel III, ouvre les consultations pour la constitution d'un nouveau gouvernement et nomme de nouveau Facta. Quand il apprend que les fascistes organise la marche sur Rome il est d'abord indécis sur l'action à mener puis il propose au roi de promulguer l'état de siège sans résultat.

Le 31 octobre, lui et son gouvernement démissionne et Victor-Emmanuel III fait télégraphier à Benito Mussolini qui se trouve à Milan de se rendre immédiatement à Rome pour former le nouveau gouvernement.

Facta ne s'opposa pas au régime fasciste et en 1924 il est nommé sénateur.

Notes

Bibliographie

  • (it)Cansacchi Giorgio: Luigi Facta nei documenti dell'Archivio di Pinerolo, 1955.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Sources