Aller au contenu

« Pays basque (communauté autonome) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Bichenzo (discuter | contributions)
m Annulation des modifications 21668721 de 90.30.176.141
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Pays basque (homonymie)}}
{
{{Infobox Communauté Autonome Espagne | nom auto= Communauté autonome du Pays-Basque
Euskal Autonomia Erkidegoa
| drapeau=Flag of the Basque Country.svg
| Escudo=Euskadiko armarria.png
| devise=
| capitale=[[Vitoria]]
| rang=14
| Superficie=7 234
| proportion_superficie = 1,4
| population = 2 108 281
| date population = 2003
| rang Population = 7
| pourcent population = 5,0
| Densité = 291,44
| Langue1 = Euskera
| Gentilé_Langue1 = euskal herritar, euskotar
| Langue2 =Castillan
| Gentilé_Langue2 = vasco, a; vascongado, a.
| date autonomie = 22 décembre
| année autonomie = 1979
| ISO = ES-PV
| congressistes = 19
| sénateurs = 9
| Président = [[Juan José Ibarretxe]] ([[Parti national basque|EAJ/PNV]])
| localisation = Locator map of Basque Country.png
}}

La '''Communauté autonome du Pays-Basque''' (appelée aussi ''Euskadi'') est l'une des [[Communautés autonomes de l'Espagne|17 communautés autonomes]] de l'[[Espagne]]. Elle forme, avec la [[communauté Forale de Navarre]], la partie du [[Pays basque]] incluse dans l'État espagnol.

Entouré par la mer [[Cantabrique]] ([[golfe de Gascogne]] , pour les Basques ''Bizkaiko golkoa'' ou « le golfe de Biscaye »), la [[France]], la [[Castille-et-León]], la [[Communauté forale de Navarre|Navarre]], la Rioja et la [[Cantabrie]], la Communauté autonome basque couvre une superficie de 7 234 km².

Elle est située au nord du pays et dispose d'une certaine autonomie dans plusieurs domaines : enseignement, police, soins de santé, etc. La capitale de la Communauté autonome du Pays-Basque est [[Vitoria|Vitoria/Gasteiz]].


==Géographie et transports==
==Géographie et transports==
Ligne 33 : Ligne 65 :
* Aralar, cission de Euskal Herritarrok, indépendantiste modéré de gauche.
* Aralar, cission de Euskal Herritarrok, indépendantiste modéré de gauche.


Nombre de sièges au parlement basque obtenus par les différents partis lors des élections autonomiques de 2005 (entre parenthèses résultats en 2001).


* Coalition PNV - EA : 29 (33)
* PSE-EE : 18 (13)
* PP : 15 (19)
* EHAK : 9 (7 - EH)
* EB : 3 (3)
* Aralar : 1 (-)


Le parti nationaliste basque gouverne la Communauté autonome basque depuis la fin de la dictature franquiste et le retour des élections libres ; le PNV était également au pouvoir lors de la IIe République espagnole, avant la dictature.
Le parti nationaliste basque gouverne la Communauté autonome basque depuis la fin de la dictature franquiste et le retour des élections libres ; le PNV était également au pouvoir lors de la IIe République espagnole, avant la dictature.


Le Groupe contre la torture TAT (''Torturaren Aldeko Taldea''), a mis en avant différents cas de torture, pratiqués par la police autonome basque, l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] a reconnu 17 cas de torture et mauvais traitements. Le gouvernement (PNV) a refusé d'adhérer à la proposition de 9 mesures présentée par le TAT et basée sur les recommandations internationales pour l'éradication de la torture. Des produits chimiques [[hallucinogène]]s sont utilisés, ainsi que les coups, la simulation de viol, des menaces et des humiliations.


==Économie==
==Économie==
Ligne 60 : Ligne 100 :
Au Pays Basque, les clusters sont conçus comme un partenariat stratégique et opérationnel qui associe les entreprises, les organismes de recherche publics et privés mais aussi les pouvoirs publics, qui participent activement au fonctionnement et au suivi des projets. Chaque pôle est financé conjointement par les entreprises et les pouvoirs publics. Néanmoins, le financement public est plafonné (le coût est d’environ 3 millions d’euros par an pour le gouvernement basque). Autre spécificité, notamment par rapport aux pôles de compétitivité français : les subventions sont versées directement aux clusters et non aux entreprises membres, qui ne bénéficient à ce titre d’aucun avantage fiscal.
Au Pays Basque, les clusters sont conçus comme un partenariat stratégique et opérationnel qui associe les entreprises, les organismes de recherche publics et privés mais aussi les pouvoirs publics, qui participent activement au fonctionnement et au suivi des projets. Chaque pôle est financé conjointement par les entreprises et les pouvoirs publics. Néanmoins, le financement public est plafonné (le coût est d’environ 3 millions d’euros par an pour le gouvernement basque). Autre spécificité, notamment par rapport aux pôles de compétitivité français : les subventions sont versées directement aux clusters et non aux entreprises membres, qui ne bénéficient à ce titre d’aucun avantage fiscal.


Sources : [http://www.eustat.es/document/en_cifras_i.html Organisme de statistique basque] et [http://www.france-euskadi.org Institut France-Euskadi]


==Culture==
==Culture==
Ligne 67 : Ligne 108 :
Inauguré le 17 octobre 1997, le '''musée Guggenheim de Bilbao''' a constitué le fer de lance d’un vaste plan de développement urbain qui a réussi à faire de la ville un pôle économique et touristique de premier plan.
Inauguré le 17 octobre 1997, le '''musée Guggenheim de Bilbao''' a constitué le fer de lance d’un vaste plan de développement urbain qui a réussi à faire de la ville un pôle économique et touristique de premier plan.


la fondation Guggenheim entrevoit la capacité du musée à devenir, plus qu’un établissement culturel supplémentaire, un véritable moteur pour la métamorphose de la ville. De plus, les pouvoirs publics basques s’engagent à assumer seuls, sans aide du gouvernement espagnol et sans subvention européenne, le coût du projet estimé à 150 millions d’euros.
Le projet de musée est né en 1990, lorsque les pouvoirs publics basques décident de prendre contact avec la fondation américaine Guggenheim qui cherche une implantation en Europe. A l’époque, la candidature de Bilbao paraît peu crédible : la ville industrielle porte les stigmates de la crise économique qui lamine depuis le début des années 80 l’ensemble du Pays Basque espagnol. Le choix se porte pourtant sur Bilbao, où la fondation Guggenheim entrevoit la capacité du musée à devenir, plus qu’un établissement culturel supplémentaire, un véritable moteur pour la métamorphose de la ville. De plus, les pouvoirs publics basques s’engagent à assumer seuls, sans aide du gouvernement espagnol et sans subvention européenne, le coût du projet estimé à 150 millions d’euros.


Fortement contesté au Pays Basque pendant toute la période des travaux, le musée rencontre dès les premiers mois de son exploitation un immense succès. L’objectif de 500 000 visiteurs la première année est largement dépassé : fin 1997, on compte 1 300 000 entrées.
Fortement contesté au Pays Basque pendant toute la période des travaux, le musée rencontre dès les premiers mois de son exploitation un immense succès. L’objectif de 500 000 visiteurs la première année est largement dépassé : fin 1997, on compte 1 300 000 entrées.
Ligne 79 : Ligne 120 :
*Quotidiens :" El Correo Español", ''El Diario Vasco'', ''El Mundo del País Vasco'', ''Deia'', ''Gara'', ''Berria''.
*Quotidiens :" El Correo Español", ''El Diario Vasco'', ''El Mundo del País Vasco'', ''Deia'', ''Gara'', ''Berria''.
El Correo Español est le principal quotidien par nombre de lecteurs et il y a aussi une édition de "El País" pour le Pays Basque.
El Correo Español est le principal quotidien par nombre de lecteurs et il y a aussi une édition de "El País" pour le Pays Basque.

==Liens externes==
* {{fr}} [http://www.lehendakaritza.ejgv.euskadi.net/r48-7413/fr/ Site du gouvernement basque]
* {{es}} [http://www.eustat.es/ L'institut basque de statistique.]
* {{fr}} [http://www.france-euskadi.org Institut France-Euskadi]

==Voir aussi==
*[[Pays basque]], pour l'ensemble des territoires du Pays basque.

{{Clr}}
----
{{Pays basque}}
{{Communautés autonomes d'Espagne}}
{{Portail Espagne}}

[[Catégorie:Communauté autonome basque|*]]
[[Catégorie:Pays basque]]

[[an:País Basco]]
[[ast:País Vascu]]
[[bg:Баска автономна област]]
[[ca:Comunitat Autònoma Basca]]
[[cs:Baskicko]]
[[cy:Euskadi]]
[[de:Baskenland (Region)]]
[[en:Basque Country (autonomous community)]]
[[eo:Eŭska Aŭtonoma Komunumo]]
[[es:País Vasco]]
[[et:Lõuna-Baskimaa]]
[[eu:Euskal Autonomia Erkidegoa]]
[[fa:سرزمین باسک]]
[[fi:Baskimaa (itsehallintoalue)]]
[[ga:An Tír Bhascach]]
[[gl:Comunidade Autónoma Vasca]]
[[he:חבל הבסקים]]
[[hr:Baskija (autonomna zajednica)]]
[[hsb:Baskiska]]
[[hu:Baszkföld]]
[[id:País Vasco]]
[[is:Baskaland]]
[[it:Paesi Baschi]]
[[ja:バスク国]]
[[ko:바스크 지방]]
[[kw:Kemmynieth Omrewlys Bask]]
[[lt:Baskų kraštas]]
[[nl:Baskenland (regio)]]
[[nn:Regionen Baskarland]]
[[oc:Comunitat Autonòma Basca]]
[[pl:Kraj Basków]]
[[pt:País Basco (Espanha)]]
[[ro:Ţara Bascilor]]
[[ru:Страна Басков (автономное сообщество)]]
[[sl:Baskija]]
[[sv:Baskien]]
[[tl:Euskal Autonomi Erkidego]]
[[zh:巴斯克]]
[[zh-min-nan:Euskadi]]

Version du 12 octobre 2007 à 07:19

Modèle:Infobox Communauté Autonome Espagne

La Communauté autonome du Pays-Basque (appelée aussi Euskadi) est l'une des 17 communautés autonomes de l'Espagne. Elle forme, avec la communauté Forale de Navarre, la partie du Pays basque incluse dans l'État espagnol.

Entouré par la mer Cantabrique (golfe de Gascogne , pour les Basques Bizkaiko golkoa ou « le golfe de Biscaye »), la France, la Castille-et-León, la Navarre, la Rioja et la Cantabrie, la Communauté autonome basque couvre une superficie de 7 234 km².

Elle est située au nord du pays et dispose d'une certaine autonomie dans plusieurs domaines : enseignement, police, soins de santé, etc. La capitale de la Communauté autonome du Pays-Basque est Vitoria/Gasteiz.

Géographie et transports

Elle est composée de trois provinces (officiellement territorios históricos territoires historiques)

  • Álava (en basque Araba), la capitale est Vitoria (en espagnol Vitoria, en basque Gasteiz) ;
  • Biscaye (en basque Bizkaia), la capitale est Bilbao (en espagnol et en basque Bilbo) ;
  • Guipúzcoa (en basque Gipuzkoa), la capitale est Saint-Sébastien (en espagnol San Sebastián, en basque Donostia).

Trois aéroports desservent cette région : Foronda (Álava), Hondarribia (Guipúzcoa), Loiu-Lujua (Biscaye). Il compte aussi deux importants ports dont celui de Bilbao (Puerto Autónomo de Bilbao).

Démographie

La population s'élevait à 2 104 060 habitants en 1998, soit 5,4% de la population nationale.

La densité est de 290,9 habitants par km². L'espérance de vie s'élève à 74,2 ans pour les hommes et 82,4 ans pour les femmes.

La Communauté autonome du Pays-Basque compte 4,5 médecins pour 1 000 habitants.

Politique

La Communauté autonome du Pays-Basque a son propre gouvernement, dont le chef porte le titre de président ou en basque Lehendakari, ainsi que son parlement. Juan José Ibarretxe la préside depuis le 2 janvier 1999.

Les principaux partis politiques sont :

  • Parti nationaliste basque (PNV), nationaliste de centre-droit ;
  • Eusko Alkartasuna (EA), indépendantiste social-démocrate de gauche;
  • Parti populaire (PP), espagnol de droite ;
  • Parti socialiste d'Euskadi (PSE) socialiste de centre-gauche;
  • Ezker Batua-Berdeak (EB), fédéraliste de gauche ;
  • Euskal Herritarrok (EH), indépendantiste radical (actuellement interdit par le gouvernement espagnol) ;
  • Batasuna, national-communiste et indépendantiste radical (actuellement interdit par le gouvernement espagnol) ;
  • Parti communiste des terres basques (EHAK) ;
  • Aralar, cission de Euskal Herritarrok, indépendantiste modéré de gauche.

Nombre de sièges au parlement basque obtenus par les différents partis lors des élections autonomiques de 2005 (entre parenthèses résultats en 2001).

  • Coalition PNV - EA : 29 (33)
  • PSE-EE : 18 (13)
  • PP : 15 (19)
  • EHAK : 9 (7 - EH)
  • EB : 3 (3)
  • Aralar : 1 (-)

Le parti nationaliste basque gouverne la Communauté autonome basque depuis la fin de la dictature franquiste et le retour des élections libres ; le PNV était également au pouvoir lors de la IIe République espagnole, avant la dictature.

Le Groupe contre la torture TAT (Torturaren Aldeko Taldea), a mis en avant différents cas de torture, pratiqués par la police autonome basque, l'ONU a reconnu 17 cas de torture et mauvais traitements. Le gouvernement (PNV) a refusé d'adhérer à la proposition de 9 mesures présentée par le TAT et basée sur les recommandations internationales pour l'éradication de la torture. Des produits chimiques hallucinogènes sont utilisés, ainsi que les coups, la simulation de viol, des menaces et des humiliations.

Économie

Après avoir traversé une grave crise économique et sociale pendant les années 80, le Pays Basque espagnol (ou Euskadi) a opéré un redressement économique très important.

Aujourd’hui, le Pays-Basque fait partie des dix régions dont le niveau d’industrialisation et le niveau de richesse sont les plus élevés d’Europe, aux côtés de la Bavière, du Bade-Wurtemberg, de la Lombardie et de la Haute-Autriche. En juin 2007, le taux de chômage atteignait le niveau record de 3,4% et le taux de croissance du PIB 4,2%.

Avec un PIB par habitant supérieur à la moyenne de l'UE à 25 (indice 122,9 en 2004 contre 98,1 en Espagne soit 25 000 € de PIB par tête dans la communauté autonome), Euskadi est la deuxième région la plus riche d’Espagne, juste derrière la Communauté autonome de Madrid.

Une des spécificités de l’économie basque est son caractère profondément industriel : le secteur emploie 36% de la population active, contre 24% en France par exemple.

Aujourd’hui, les principaux secteurs industriels basques sont la machine-outil (80% de la production espagnole), l’acier, l’électroménager et l’électronique professionnelle (40%), l’automobile (30%) et l’aéronautique (22%).

L’innovation, pratiquement inexistante il y a 15 ans, s’est considérablement développée. Même si son niveau reste encore inférieur à celui des autres grandes régions industrielles européennes, Euskadi est la troisième région la plus innovante d’Espagne avec 1,54% du PIB consacré à la R&D.

Le poids du secteur agricole et de la pêche est inférieur au reste de l'Espagne (1,2%).

Les pôles de compétitivité basques

Le Pays Basque espagnol est une des premières régions européennes à avoir mis en place des pôles de compétitivité (ou clusters). Cette politique industrielle a été lancée dès 1991 par le Gouvernement basque, sur la base des recommandations de Michael Porter, professeur à Harvard Business School et théoricien des clusters.

Les clusters basques sont aujourd’hui au nombre de 13, principalement dans le secteur industriel : électroménager, automobile, machine-outil, industries portuaires, environnement, énergie, connaissance, électronique/informatique/télecoms, aéronautique, papier, construction navale, transport logistique et audiovisuel. Ils génèrent 45% du PIB de la région.

Au Pays Basque, les clusters sont conçus comme un partenariat stratégique et opérationnel qui associe les entreprises, les organismes de recherche publics et privés mais aussi les pouvoirs publics, qui participent activement au fonctionnement et au suivi des projets. Chaque pôle est financé conjointement par les entreprises et les pouvoirs publics. Néanmoins, le financement public est plafonné (le coût est d’environ 3 millions d’euros par an pour le gouvernement basque). Autre spécificité, notamment par rapport aux pôles de compétitivité français : les subventions sont versées directement aux clusters et non aux entreprises membres, qui ne bénéficient à ce titre d’aucun avantage fiscal.

Sources : Organisme de statistique basque et Institut France-Euskadi

Culture

Deux langues bénéficient du statut de langue officielle : l'espagnol (castillan) et le basque. Les élèves peuvent étudier dans des écoles en langue espagnole ou basque ou dans des écoles utilisant les deux langues.

Inauguré le 17 octobre 1997, le musée Guggenheim de Bilbao a constitué le fer de lance d’un vaste plan de développement urbain qui a réussi à faire de la ville un pôle économique et touristique de premier plan.

Le projet de musée est né en 1990, lorsque les pouvoirs publics basques décident de prendre contact avec la fondation américaine Guggenheim qui cherche une implantation en Europe. A l’époque, la candidature de Bilbao paraît peu crédible : la ville industrielle porte les stigmates de la crise économique qui lamine depuis le début des années 80 l’ensemble du Pays Basque espagnol. Le choix se porte pourtant sur Bilbao, où la fondation Guggenheim entrevoit la capacité du musée à devenir, plus qu’un établissement culturel supplémentaire, un véritable moteur pour la métamorphose de la ville. De plus, les pouvoirs publics basques s’engagent à assumer seuls, sans aide du gouvernement espagnol et sans subvention européenne, le coût du projet estimé à 150 millions d’euros.

Fortement contesté au Pays Basque pendant toute la période des travaux, le musée rencontre dès les premiers mois de son exploitation un immense succès. L’objectif de 500 000 visiteurs la première année est largement dépassé : fin 1997, on compte 1 300 000 entrées.

Dès la sixième année, l’investissement de départ déboursé par les pouvoirs publics basques est entièrement récupéré par les impôts générés par le musée. Aujourd’hui, le musée Guggenheim de Bilbao attire en moyenne un million de visiteurs chaque année. Globalement, on estime à 1,57 milliard d’euros le PIB généré par le musée depuis son inauguration et à 4500 le nombre d’emplois créés.

Médias

  • Télévision : ETB1 en basque et ETB2 en castillan ;
  • Radio :"La SER","Radio Nacional","Radio Nervión" Radio Euskadi, Euskadi Irratia ;
  • Quotidiens :" El Correo Español", El Diario Vasco, El Mundo del País Vasco, Deia, Gara, Berria.

El Correo Español est le principal quotidien par nombre de lecteurs et il y a aussi une édition de "El País" pour le Pays Basque.

Liens externes

Voir aussi

  • Pays basque, pour l'ensemble des territoires du Pays basque.

Drapeau du Pays basque Pays basque Modèle:Communautés autonomes d'Espagne