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La première centrale géothermique du Kenya, Olkaria 1, a été construite en 1981 dans la [[Vallée du Rift (province du Kenya)|vallée du Rift]]. Les deux tiers de la capacité installée appartiennent à l'entreprise nationale KenGen, le reste à des producteurs indépendants. La centrale Olkaria 1 de KenGen comprend cinq unités, dont les trois premières ({{unité|15|MW}} chacune), mises en service en 1981, 1982 et 1985, seront déclassées en 2019-2020 ; les deux autres, de {{unité|70|MW}} chacune, ont été installées en 2014 ; Olkaria 2 (KenGen, 2003, {{unité|70|MW}}) ; Olkaria 3 (2000, {{unité|48|MW}} + {{unité|62|MW}} ajoutés en 2013-14) est la première centrale géothermique privée, exploitée par OrPower4, filiale d'Ormat Technologies ; Olkaria 4 (KenGen, 2014, {{unité|140|MW}}) ; Eburru (KenGen, 2012, {{unité|2.2|MW}})) ; Olkaria wellheads (KenGen, 2012-2016, {{unité|62|MW}}) ; OrPower wellhead 4 (OrPower 4, 2015, {{unité|62|MW}})<ref name="Siren">{{en}} [http://energysiren.co.ke/2018/12/17/all-you-need-to-know-about-kenyas-geothermal-power-plants/ All you need to know about Kenya’s geothermal power plants], The Energy Siren, 17 décembre 2018.</ref>. |
La première centrale géothermique du Kenya, Olkaria 1, a été construite en 1981 dans la [[Vallée du Rift (province du Kenya)|vallée du Rift]]. Les deux tiers de la capacité installée appartiennent à l'entreprise nationale KenGen, le reste à des producteurs indépendants. La centrale Olkaria 1 de KenGen comprend cinq unités, dont les trois premières ({{unité|15|MW}} chacune), mises en service en 1981, 1982 et 1985, seront déclassées en 2019-2020 ; les deux autres, de {{unité|70|MW}} chacune, ont été installées en 2014 ; Olkaria 2 (KenGen, 2003, {{unité|70|MW}}) ; Olkaria 3 (2000, {{unité|48|MW}} + {{unité|62|MW}} ajoutés en 2013-14) est la première centrale géothermique privée, exploitée par OrPower4, filiale d'Ormat Technologies ; Olkaria 4 (KenGen, 2014, {{unité|140|MW}}) ; Eburru (KenGen, 2012, {{unité|2.2|MW}})) ; Olkaria wellheads (KenGen, 2012-2016, {{unité|62|MW}}) ; OrPower wellhead 4 (OrPower 4, 2015, {{unité|62|MW}})<ref name="Siren">{{en}} [http://energysiren.co.ke/2018/12/17/all-you-need-to-know-about-kenyas-geothermal-power-plants/ All you need to know about Kenya’s geothermal power plants], The Energy Siren, 17 décembre 2018.</ref>. |
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==== Éolien ==== |
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[[File:Green vagetation Ngong Hill.jpg|thumb|Parc éolien de Ngong Hills, à 35 km au sud-ouest de Nairobi.]] |
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Le parc éolien de Ngong Hills, à 35 km au sud-ouest de Nairobi, a une puissance installée de {{unité|25.5|MW}}<ref>{{en}} [https://www.kengen.co.ke/index.php/business/power-generation/wind.html Wind], KenGen, 2019.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [https://constructionreviewonline.com/2015/08/constructed-ngong-wind-power-plant-is-to-be-commissioned-in-kenya/ Constructed Ngong wind power plant is to be commissioned in Kenya], constructionreviewonline.com, 12 août 2015.</ref>. |
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==== Projet de centrale nucléaire ==== |
==== Projet de centrale nucléaire ==== |
Version du 10 août 2019 à 10:36
Le secteur de l'énergie au Kenya est caractérisé par une consommation par habitant très faible : environ 0,x tep par an et par habitant, soit à peine plus du dixième de la moyenne mondiale, quoiqu'en hausse assez rapide, ayant doublé de à . Le gaz naturel et la biomasse traditionnelle sont les énergies les plus utilisées.
Energy in Kenya
Importations d'énergie fossile
Le Kenya ne dispose d'aucune ressource fossile. Il importe la totalité de ses besoins : 4 365 ktep en 2016, dont 2 638 ktep de produits pétroliers, 1 560 ktep de pétrole brut et 165 ktep de charbon[2].
Secteur aval
Les raffineries du Kenya ont fournit en 2016, à partir du pétrole brut importé, 1 522 ktep de produits pétroliers, soit 43 % de la consommation, répartie en 47 % pour les transports, 19 % pour l'industrie, 18,5 % pour la production d'électricité et 9,5 % pour les usages résidentiels[2].
Consommation d'énergie primaire
La consommation intérieure d'énergie primaire du Kenya s'élevait en 2016 à 25,99 Mtep, dont 65 % de biomasse et déchets, 16 % de gaz naturel, 14 % de géothermie, 3 % de pétrole, 1,3 % de charbon et 1,1 % d'hydroélectricité[2].
La consommation d'énergie primaire par habitant était en 2016 de 0,54 tep/hab, inférieure de 71 % à la moyenne mondiale (1,85 tep/hab) ; la France était à 3,65 tep/hab, les États-Unis à 6,70 tep/hab[3].
Secteur électrique
L'électricité représente 4,3 % de la consommation finale d'énergie du pays en 2016[2].
La consommation d'électricité du pays était de 165 kWh par habitant en 2016, soit seulement 5 % de la moyenne mondiale (3 110 kWh/hab) et 1,3 % de celle des États-Unis (12 825 kWh/hab)[3].
Production d'électricité
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2016 | % 2016 | var. 2016/1990 |
Pétrole | 231 | 7,1 % | 2124 | 53,0 % | 2287 | 30,9 % | 1206 | 2020 | 20,7 % | +774 % |
Hydraulique | 2477 | 75,6 % | 1325 | 33,1 % | 3427 | 46,3 % | 3787 | 3341 | 34,3 % | +35 % |
Géothermie | 326 | 10,1 % | 429 | 10,7 % | 1453 | 19,7 % | 4479 | 4204 | 43,1 % | +1190 % |
Biomasse-déchets | 201 | 6,2 % | 128 | 3,2 % | 209 | 2,8 % | 122 | 123 | 1,3 % | -39 % |
Éolien | 18 | 0,2 % | 57 | 63 | 0,6 % | ns | ||||
Total énergies renouvelables | 3004 | 92,9 % | 1882 | 47,0 % | 5107 | 69,1 % | 8446 | 7732 | 79,3 % | +157 % |
Total | 3235 | 100 % | 4006 | 100 % | 7394 | 100 % | 9652 | 9752 | 100 % | +201 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[4] |
Hydroélectricité
Les centrales hydroélectriques du Kenya atteignent fin 2018 une puissance installée de 826 MW, au 14e rang en Afrique, et ont produit 2,89 TWh en 2018[5].
Géothermie
Geothermal power in Kenya
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/af/Worker_in_Olkaria_Kenya.jpg/220px-Worker_in_Olkaria_Kenya.jpg)
Le Kenya est le 8e producteur d'électricité géothermique avec 5,1 % de la production mondiale[6].
En octobre 2018, la puissance installée géothermique du Kenya s'élevait à 676 MW, soit 4,7 % du total mondial[7].
La première centrale géothermique du Kenya, Olkaria 1, a été construite en 1981 dans la vallée du Rift. Les deux tiers de la capacité installée appartiennent à l'entreprise nationale KenGen, le reste à des producteurs indépendants. La centrale Olkaria 1 de KenGen comprend cinq unités, dont les trois premières (15 MW chacune), mises en service en 1981, 1982 et 1985, seront déclassées en 2019-2020 ; les deux autres, de 70 MW chacune, ont été installées en 2014 ; Olkaria 2 (KenGen, 2003, 70 MW) ; Olkaria 3 (2000, 48 MW + 62 MW ajoutés en 2013-14) est la première centrale géothermique privée, exploitée par OrPower4, filiale d'Ormat Technologies ; Olkaria 4 (KenGen, 2014, 140 MW) ; Eburru (KenGen, 2012, 2,2 MW)) ; Olkaria wellheads (KenGen, 2012-2016, 62 MW) ; OrPower wellhead 4 (OrPower 4, 2015, 62 MW)[8].
Éolien
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f1/Green_vagetation_Ngong_Hill.jpg/220px-Green_vagetation_Ngong_Hill.jpg)
Le parc éolien de Ngong Hills, à 35 km au sud-ouest de Nairobi, a une puissance installée de 25,5 MW[9],[10].
Projet de centrale nucléaire
L'Agence kényane pour l'énergie nucléaire Nuclear Power and Energy Agency (NuPEA) projette d'installer une centrale nucléaire de 1 000 MW d'ici 2027, puis 4 000 MW en 2033, mais le ministre de l'énergie considère que le pays ne devrait se tourner vers l'électricité nucléaire qu'après avoir complètement exploité les autres sources d'énergie. L'Agence annonce en juillet 2019 la signature avec la firme chinoise China National Nuclear Corporation d'un contrat pour une étude de « caractérisation de site » d'une durée de deux ans afin de déterminer le site le mieux adapté. Trois régions sont envisagées : la côte de l'Océan indien, le lac Victoria et le lac Turkana[11].
Émissions de gaz à effet de serre
Les émissions de CO2 liées à l'énergie au Kenya ont atteint 15,7 Mt en 2016, soit 0,32 tonnes de CO2 par habitant, à peine 7,4 % de la moyenne mondiale : 4,35 t (États-Unis : 14,95 t ; France : 4,38 t)[3].
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Graphiques : Modèle:Graph:Chart/Cadre
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articles à revoir : Conversion d'uranium (à créer)
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http://huet.blog.lemonde.fr/2017/09/04/le-marche-et-lelectricite-le-dogme-perd-leurope/ _________________________________
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L'économie de l'électricité se caractérise par des structures découlant des particularités techniques de ses éléments :
- des quatre segments de sa chaine de valeur (production, transport, distribution et fourniture), le premier appartient au secteur industriel alors que les trois autres relèvent des services ;
- le transport et la distribution sont des activités de réseau et sont reconnus comme des monopoles naturels ;
- le coût très élevé des techniques de stockage de l'électricité impose un équilibrage permanent entre l'offre et la demande d'électricité ;
- la hiérarchisation des réseaux en transport (THT, HT) et distribution (MT, BT) découle des caractéristiques du courant électrique (alternatif ?) : les pertes en ligne sont d'autant plus fortes que la tension est faible ; le transport sr longue distance impose donc le choix de tensions élevées.
Chaine de valeur
Valeur de l'électricité
Formation des prix
Externalités
Marché de l'électricité
Marché de l'électricité en France
Subsidiarité
A ses débuts, l'électricité était forcément produite à proximité des zones de consommation, car le transport en courant continu ... ; d'autre part, l'hydroélectricité a été le premier moyen de production électrique exploité ; or les droits d'eau sont du ressort des communes ; c'est pourquoi l'électricité a été placée sous la responsabilité des communes.
Ensuite, avec le développement des réseaux, elle est passée, selon les pays, en partie sous la responsabilité des régions ou des états fédérés (États-Unis), puis, au moins en partie, sous celle des états nationaux (en France : nationalisation à la Libération, avec intégration de la plupart des régies communales au monopole étatique) ; on voit depuis quelques décennies se mettre en place des organismes de coordination au niveau de l'Union européenne, en particulier pour la coordination des interconnections de réseau (ENTSO-E), et des interventions croissantes de l'Union européenne : directives sur l'introduction de la concurrence, tentatives de mise en place d'une politique européenne de l'énergie, en particulier pour le développement des interconnections, la réduction de la dépendance aux importations d'énergie et la promotion des économies d'énergie et des énergies renouvelables. ________________________________________ EurObserv'ER : Baromètre solaire thermique et thermodynamique : http://www.energies-renouvelables.org/observ-er/stat_baro/observ/baro221.asp Baromètre photovoltaïque 2014 : http://www.energies-renouvelables.org/observ-er/stat_baro/observ/baro-jdp11.asp Baromètre éolien : http://www.energies-renouvelables.org/observ-er/stat_baro/observ/baro-jde14_fr.asp ____________________________________ à exploiter : http://fortune.com/global500/wal-mart-stores-1/ Global 500 (classt Fortune des 500 + grandes entreprises mondiales) _____________________________________
Sondages sur la perception du réchauffement climatique
− Une enquête, menée en octobre 2014 au Canada par les chercheurs de l'Université de Montréal et aux États-Unis par ceux de l'Université du Michigan et du Muhlenberg College, montre que selon 80 % des Canadiens, mais 60 % des Américains, il existe des preuves solides que la température moyenne sur Terre a augmenté au cours des 40 dernières années. Ce nombre est considérablement plus restreint en Alberta (72 %) et dans les Prairies (Manitoba et Saskatchewan, 60 %). Parmi les canadiens qui perçoivent une augmentation des températures, 61 % attribuent celle-ci à des causes humaines, mais seulement 45 % aux États-Unis. La proportion est particulièrement élevée au Québec (71 %) et très faible en Alberta (41 %), état dont l'économie repose sur l'extraction de pétrole[12].
- (en) [xls] BP Statistical Review of world energy - all data (feuille 28), BP, 11 juin 2019
- (en)Kenya : Balances for 2016, Agence internationale de l'énergie, 21 septembre 2018.
- (en) [PDF] Key World Energy Statistics 2018, p. 29-34, Agence internationale de l’énergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), 19 septembre 2018.
- (en)Kenya : Electricity and Heat for 2016, Agence internationale de l'énergie, 21 septembre 2018.
- (en) [PDF] 2019 Hydropower Status Report, p. 100, Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), 13 mai 2019.
- (en)World : Electricity and Heat for 2016, Agence internationale de l’énergie, 21 septembre 2018.
- Top 10 Geothermal Countries, october 2018, thinkgeoenergy.com, 28 septembre 2018.
- (en) All you need to know about Kenya’s geothermal power plants, The Energy Siren, 17 décembre 2018.
- (en) Wind, KenGen, 2019.
- (en) Constructed Ngong wind power plant is to be commissioned in Kenya, constructionreviewonline.com, 12 août 2015.
- (en) Chinese firm to pick Kenya’s first nuclear power plant location, Business Daily Africa, 16 juillet 2019.
- Sondage sur le réchauffement climatique, Bulletins électroniques du ministère des affaires étrangères, 2 décembre 2014.