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« Francisco Javier Martínez Fernández » : différence entre les versions

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'''Francisco Javier Martínez Fernández''', né le {{date|20|décembre|1947}} à [[Madrid]] en [[Espagne]], est un [[archevêque]] catholique espagnol, titulaire de la chaire de Grenade depuis 2003, connu pour ses prises de position parfois polémiques, <ref name = fb>Fernando Beltrán, [http://www.infovaticana.com/2013/08/16/quien-es-javier-martinez-fernandez/ ¿Quién es…Javier Martínez Fernández?], résumé biographique dans: ''Infovaticana, 16 août de 2013</ref> et situé dans l'aile plutôt conservatrice de l'Église catholique.<ref>José Elola, [http://sociedad.elpais.com/sociedad/2013/11/16/actualidad/1384626692_463615.html «El prelado descolocado. El arzobispo de Granada vuelve a desatar la polémica con el libro ‘Cásate y sé sumisa’ El Arzobispado defiende el libro ‘Cásate y sé sumisa’»] ''El País,'' 17 novembre de 2013</ref>
{{À sourcer|date=novembre 2014}}

'''Francisco Javier Martínez Fernández''', né le {{date|20|décembre|1947}} à [[Madrid]] en [[Espagne]], est un [[archevêque]] catholique espagnol, titulaire de la chaire de Grenade depuis 2003.


== Biographie ==
== Biographie ==
Il naît à Madrid le 20 décembre 1947 et suit ses études ecclésiastiques au séminaire diocésain de Madrid-Alcalá.
Il naît à Madrid le 20 décembre 1947 et suit ses études ecclésiastiques au séminaire diocésain de Madrid-Alcalá.<ref name = fb />


Il est ordonné prêtre le 3 avril 1972. Il est diplomé en théologie biblique de l'Université pontificale de Comillas, élève de "L'école Biblique" de Jérusalem, master of arts de l'[[Université catholique d'Amérique]] (Washington D.C.), où, en 1985, il obtient le doctorat en philosophie et langues sémitiques. Entre 1972 et 1975 il est curé de [[Casarrubuelos]] (Madrid), entre 1976 et 1978, professeur au séminaire diocésain de Tolède, entre 1981 et 1983, profeseur adjoint à l'Université catholique d'Amérique et entre 1984 et 1985, professeur à l'Institut théologique de Madrid. À seulement 37 ans, il est nommé [[évêque titulaire]] de ''Voli'' et évêque auxiliaire de Madrid le 20 mars 1985, recevant l'ordination épiscopale le 11 mai de la même année. Le 15 mars 1996, il est nommé [[Liste des évêques de Cordoue|évêque de Cordoue]], dont il prit possession le 18 mai. Le 15 mars 2003, il est nommé à l'archevêché de Grenade dont il prend possession du siège le 1er juin.<ref>[http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bmarf.html «Archbishop Francisco Javier Martínez Fernández»], Fiche biographique à ''Catholic Hierarchy''.</ref>
Il est ordonné prêtre le 3 avril 1972. Il est diplomé en théologie biblique de l'Université pontificale de Comillas, élève de "L'école Biblique" de Jérusalem, master of arts de l'[[Université catholique d'Amérique]] (Washington D.C.), où, en 1985, il obtient le doctorat en philosophie et langues sémitiques. Entre 1972 et 1975 il est curé de [[Casarrubuelos]] (Madrid), entre 1976 et 1978, professeur au séminaire diocésain de Tolède, entre 1981 et 1983, profeseur adjoint à l'Université catholique d'Amérique et entre 1984 et 1985, professeur à l'Institut théologique de Madrid. À seulement 37 ans, il est nommé [[évêque titulaire]] de ''Voli'' et évêque auxiliaire de Madrid le 20 mars 1985, recevant l'ordination épiscopale le 11 mai de la même année. Le 15 mars 1996, il est nommé [[Liste des évêques de Cordoue|évêque de Cordoue]], dont il prit possession le 18 mai. Le 15 mars 2003, il est nommé à l'archevêché de Grenade dont il prend possession du siège le 1er juin.<ref>[http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bmarf.html «Archbishop Francisco Javier Martínez Fernández»], Fiche biographique à ''Catholic Hierarchy''.</ref>

Version du 7 décembre 2014 à 18:25

Francisco Javier Martínez Fernández, né le à Madrid en Espagne, est un archevêque catholique espagnol, titulaire de la chaire de Grenade depuis 2003, connu pour ses prises de position parfois polémiques, [1] et situé dans l'aile plutôt conservatrice de l'Église catholique.[2]

Biographie

Il naît à Madrid le 20 décembre 1947 et suit ses études ecclésiastiques au séminaire diocésain de Madrid-Alcalá.[1]

Il est ordonné prêtre le 3 avril 1972. Il est diplomé en théologie biblique de l'Université pontificale de Comillas, élève de "L'école Biblique" de Jérusalem, master of arts de l'Université catholique d'Amérique (Washington D.C.), où, en 1985, il obtient le doctorat en philosophie et langues sémitiques. Entre 1972 et 1975 il est curé de Casarrubuelos (Madrid), entre 1976 et 1978, professeur au séminaire diocésain de Tolède, entre 1981 et 1983, profeseur adjoint à l'Université catholique d'Amérique et entre 1984 et 1985, professeur à l'Institut théologique de Madrid. À seulement 37 ans, il est nommé évêque titulaire de Voli et évêque auxiliaire de Madrid le 20 mars 1985, recevant l'ordination épiscopale le 11 mai de la même année. Le 15 mars 1996, il est nommé évêque de Cordoue, dont il prit possession le 18 mai. Le 15 mars 2003, il est nommé à l'archevêché de Grenade dont il prend possession du siège le 1er juin.[3]

Prises de position

Francisco Javier Martínez fit l'actualité pour une homélie faite le 20 décembre 2009. Dans cette homélie, il se positionne contre l'avortement, qu'il compare à un «génocide silencieux», affirmant que la nouvelle loi sur l'avortement place les médecins dans une position similaire à celles des officiers des camps de concentration nazi[4]. En novembre 2013, il appuie la publication par la maison d'édition Nuevo Inicio, dépendant de l'Archevêché, du livre polémique Cásate y sé sumisa (Marie-toi et sois soumise)[5] Le livre fait l'objet de débats au parlement espagnol. Martinez a qualifié la polémique de "ridicule et hypocrite".[6]

Scandale d'abus de mineurs (2014)

En 2014, un scandale éclate dans sa diocèse: dix prêtres et deux laïcs, dont un professeur de religion, sont impliqués dans un cas grave d'abus de mineurs. L'attitude laxiste de l'archévêque est sujet de critique. Il ne serait intervenu que sous pression du Vatican, et seulement après qu'une victime s'est adressée directement au pape François.[7] Selon plusieurs sources, le cas pourrait conduire à ce que l'archévêque se sente obligé à renoncer à sa fonction, un option réglée par l'article 401 loi du droit canonique dans le cas où un évêque pour maladie ou autre cause grave se sent dans l'impossibilité de remplir sa fonction.[8][9]

Notes et références