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« Mouvement Car-free » : différence entre les versions

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[[File:Quadracycling15Jul07.jpg|thumb|A [[Quadracycle (human-powered vehicle)|quadracycle]] garé dans une rue canadienne entre deux voitures]]
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{{travail inédit}}


Carfree est un mouvement sans voiture qui constitue un large réseau informel, composé d'individus et d'organisations, y compris des militants sociaux et des urbanistes, qui pensent que les voitures occupent trop de place dans la plupart des villes modernes. L'objectif du mouvement est de créer des lieux où l'utilisation de la voiture est fortement réduite ou éliminée, pour convertir l'espace de circulation et le stationnement à d'autres usages publics et de reconstruire des environnements urbains compacts où la plupart des destinations sont facilement accessibles à pied, à vélo ou en transports publics.<ref name=zehner2012>{{cite book|last=Zehner|first=Ozzie|title=Green Illusions|year=2012|publisher=University of Nebraska Press|location=London|url=http://greenillusions.org}}</ref>
'''CarFree''' est un {{quoi|mouvement international}} qui promeut des alternatives à la [[Dépendance (toxicologie)|dépendance]] à la voiture et à la planification fondée sur l'automobile, au niveau international, et travaille à réduire l'impact humain sur l'[[environnement]] naturel, tout en cherchant l'amélioration de la qualité de vie pour tous.


== Introduction ==
==Contexte==


Avant le XXe siècle, les villes et villages étaient normalement compacts et denses, composés de rues étroites occupées par l'activité humaine. Au début du XXe siècle, la plupart de ces lieux ont été adaptés pour accueillir la voiture avec des routes plus larges, plus d'espace alloué pour le stationnement des voitures, ce qui a provoqué une diminution de la densité de population dans la mesure où plus d'espace entre les bâtiments urbains a été réservé à l'usage de l'automobile. <ref name=zehner2012 /> Lower population densities led to urban sprawl with longer distances between places, and traffic congestion which made the alternatives to the car unattractive or impractical, and created the conditions for more traffic and sprawl; the car system was "increasingly able to 'drive' out competitors, such as feet, bikes, buses and trains".<ref>{{cite web| url=http://www.lancs.ac.uk/fass/sociology/cemore/word%20docs/urry-systemofautomobility.pdf| title=The ‘System’ of Automobility|format=PDF|accessdate=2008-01-12|author=John Urry|publisher=University of Lancacaster}}</ref> Une faible densité de population a conduit à l'étalement urbain avec de plus longues distances entre les lieux et la congestion de la circulation qui a rendu les alternatives à la voiture sans attrait ou impraticables, et ce qui a créé les conditions pour un nouvel accroissement du trafic et de l'étalement; le système automobile a pu "écraser ses concurrents, tels que la marche, la bicyclette, les bus et les trains". <ref>{{cite web| url=http://www.lancs.ac.uk/fass/sociology/cemore/word%20docs/urry-systemofautomobility.pdf| title=The ‘System’ of Automobility|format=PDF|accessdate=2008-01-12|author=John Urry|publisher=University of Lancacaster}}</ref> Ce processus a conduit à des changements dans la forme urbaine et les modes de vie où il était pratiquement impossible pour les gens de vivre sans voiture. <ref>{{cite web|url=http://www.racfoundation.org/files/Transport_and_Social_Exclusion.pdf|format=PDF|title= Transport and Social Exclusion – a survey of the G7 nations: FIA Foundation and RAC Foundation|date=2004-02-01|accessdate=2008-01-12|publisher=[[RAC Foundation]]}} {{Dead link|date=September 2010|bot=H3llBot}}</ref>
Les mouvement anti-voitures et particulièrement l'[[activisme-anti-voiture]] sont un peu plus radical que CarFree et préconisent la diminution maximum de l'utilisation des voitures, en ville et ailleurs.


Certains gouvernements ont réagi à cette nouvelle situation avec des politiques et des règlements visant à inverser cette tendance en augmentant la densité urbaine, en encourageant la mixité des activités, ce qui a réduit l'espace alloué aux voitures particulières, et s'est traduit par un soutien accru au vélo, la marche et les transports en commun . <ref>{{cite web|url=http://www.dft.gov.uk/pgr/sustainable/|title=Sustainable travel|publisher=UK Department for Transport|accessdate=2008-01-13}}</ref> A la différence de la voiture individuelle, l'auto-partage, où les gens peuvent facilement louer une voiture pour quelques heures plutôt que d'en posséder une, est en train de devenir un élément de plus en plus important pour le transport urbain.<ref>{{cite web|url=http://www.cfit.gov.uk/mf/reports/carclubs/conclusions/index.htm|title=Car Clubs / Car Sharing Research Project - Motorists' Forum Conclusions and Recommendations|publisher=UK Commission for integrated transport|accessdate=2008-01-13}}</ref>
Les objectifs du mouvement CarFree sont de créer des villes sans voitures et de promouvoir des exemples existants de quartiers volontaristes sans voitures, comme le [[GWL-Terrein]] à Amsterdam (Hollande) ou la Caserne Vauban à Fribourg (Allemagne). Ces exemples prouvent que des quartiers sans voitures de plusieurs milliers d'habitants sont possibles à mettre en œuvre.


== Le mouvement ==
==Design urbain==
=== Problème ===


Les partisans du mouvement sans voiture mettent à la fois l'accent sur les modes de déplacement durables alternatifs à l'automobile individuelle et sur ​​la conception urbaine, le zonage, les politiques de localisation des écoles, l'agriculture urbaine, les possibilités de télétravail, et l'agencement des quartiers d'habitation qui créent de la proximité et rendent donc le transport à longue distance moins nécessaire.
CarFree estime que les pays industrialisés ont fait l'énorme erreur de se tourner vers l'[[automobile]] comme instrument d'une mobilité urbaine améliorée. La voiture a amené avec elle des conséquences imprévues sur la vie urbaine, et est devenue une grande cause de problèmes environnementaux, sociaux et esthétiques dans nos [[villes]].


Le Nouvel urbanisme est une conception urbaine américaine qui a surgi au début des années 1980. Son objectif a été de réformer tous les aspects du développement immobilier et de l'urbanisme, depuis la rénovation urbaine à la redensification des lotissements périurbains. Les quartiers relevant du Nouvel urbanisme sont conçus pour proposer un large éventail de logements et d'emplois, tout en étant accessibles à pied et à vélo.<ref>{{cite web|url=http://www.newurbanism.org/|title=New Urbanism|publisher=New Urbanism.org|accessdate=2008-01-13}}</ref>
=== Solution ===


Les quartiers Carfree constituent des parties d'une ville où l'utilisation de la voiture est interdite ou fortement limitée. <ref>{{cite news|url=http://www.timesonline.co.uk/article/0,,3-1525727,00.html|title=Paris bans cars to make way for central pedestrian zone|date=2005-03-15|accessdate=2008-01-13|author=Charles Bremner|work=[[The Times]] | location=London}}</ref>
CarFree estime que l'[[automobile]] en ville ne pourra être remplacée que si l'on dispose d'une meilleure alternative. Que se passerait-il si on concevait une ville qui fonctionnerait sans aucune voiture ? Est-ce que l'on voudrait habiter dans une telle ville ? Est-ce que c'est faisable socialement, économiquement et esthétiquement ? Est-ce qu'il est possible d'être libéré de la voiture tout en conservant la mobilité rapide et pratique qu'elle offrait ?


La ville sans voiture peut se concevoir également dans le cadre d'un développement de la multimodalité. La majorité des déplacements en ville se font sur des courtes distances et peut donc être réalisée grâce au [[vélo]] et à la [[marche à pied]] en complément des transports en commun. Sur certains parcours en ville, le vélo apparaît déjà comme plus rapide que la voiture. En outre, ces modes de déplacement sont peu chers, bons pour la [[santé]], respectueux de l'[[environnement]] et sûrs, à la fois pour soi et pour les autres.


==Advocacy groups==
=== Objectifs de conception ===


L'Environmental Transport Association a été créée en 1990 pour informer les gens de l'impact du transport sur ​​l'environnement. Elle a inauguré la Semaine du Transport vert en 1993 puis la Journée sans voiture en 1997.
La conception d'une ville libérée de l'automobile doit remplir trois besoins principaux :


La Campagne pour un meilleure Transport (anciennement connue sous le nom Transport2000) a été formée en 1972 en Grande-Bretagne pour contester les réductions proposées du réseau ferroviaire britannique et depuis lors, a promu des solutions de transport en commun aux besoins de transport.<ref>{{cite web
# Haute qualité de vie
|work=Single or Return - the official history of the Transport Salaried Staffs' Association
# Utilisation efficace des ressources
|title=The Campaign to save the Railway Network
# Transport rapide des personnes et des biens
|url=http://www.tssa.org.uk/about/single-or-return/chapter28.htm
|publisher=The Transport Salaried Staffs’ Association (TSSA)
}}</ref>


L'Agenda pour une Nouvelle Mobilité est une initiative internationale créée en 1988 qui remet en question les idées et les pratiques fondées sur la voiture dans le domaine du transport urbain.<ref>{{cite web|url=http://www.ecoplan.org/general/overview.htm|title= New Mobility 2006 Program Overview|accessdate=2008-01-13|publisher=ecoplan}}</ref>
=== Standards de conception ===
Répondre à ces besoins dans une ville sans voitures conduit aux standards de conception suivants :


==Les activistes==
==== Transports plus rapides ====
Offrir un accès rapide à tous les quartiers de la ville est important. Dans une ville d'un million d'habitants, il devrait être possible de se rendre n'importe où en beaucoup moins qu'une heure. Les passagers ne devraient jamais avoir à changer plus d'une fois de ligne.


[[Reclaim the Streets]] est un mouvement créé en 1991 à Londres, qu consiste à "envahir" les rues, les routes ou les autoroutes dans le cadre de mises en scène festives. Même si cela peut gêner les utilisateurs réguliers de ces espaces tels que les conducteurs de voitures, la philosophie de ce mouvement cherche à attirer l'attention sur le fait que ce sont les voitures, et pas les piétons, qui sont à l'origine de l'obstruction. En occupant la route, ces activistes cherchent en fait à promouvoir l'ouverture de l'espace public.<ref>{{cite news|url=http://news.bbc.co.uk/1/hi/uk/544778.stm|title=The group reclaiming the headlines|date=1999-12-01|work=[[BBC News]]|accessdate=2008-01-13}}</ref>
==== Stations à proximité ====
Pour réduire le temps de trajet et pour tenir compte de la mobilité limitée des enfants en bas âge, des personnes âgées et des personnes handicapées, des stations de proximité sont nécessaires. Le standard est de cinq minutes à pied.


Les Masses critiques sont apparues en 1992 à San Francisco, où les cyclistes sortaient en masse dans la rue afin de dominer le trafic, en utilisant le slogan "nous sommes le trafic". <ref name=10years>
==== Espaces verts à proximité ====
{{cite news |
Des espaces verts devraient être disponibles à cinq minutes à pied de n'importe quelle maison.
last = Garofoli |
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date = 2002-09-28 |
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Le World Naked Bike Tour est né en 2001 en Espagne avec les premières balades de cyclistes nus à vélo, puis est devenu un Réseau mondial en 2004 avec un concept qui s'est propagé rapidement à travers des collaborations avec de nombreux groupes et activistes différents à travers le monde pour promouvoir les déplacements à vélo, les énergies renouvelables, les loisirs, les communautés propices à la marche, et des solutions durables, respectueuses de l'environnement dans le vingt et unième siècle.<ref>{{cite web|url=http://www.worldnakedbikeride.org/resources/nakedwheels.html|title=A history of unabashed free wheelers!|publisher=worldnakedbikeride.org|accessdate=2008-01-13}}</ref>
==== Immeubles de quatre étages ====
Les immeubles devraient en général être limités à une hauteur de quatre étages, parce que des immeubles plus hauts se montrent néfastes pour les gens qui doivent y vivre.


Les Parking Days ont commencé en 2005, lorsque REBAR, un groupe collaboratif de créateurs, designers et militants basé à San Francisco, a transformé une place de stationnement automobile payant en un petit parc avec pelouse, des sièges, et de l'ombre.<ref>{{cite web|url=http://www.parkingday.org/background/index.html|title=Parking day - background|publisher=parkingday.org|accessdate=2008-01-13 |archiveurl = http://web.archive.org/web/20070808174837/http://parkingday.org/background/index.html <!-- Bot retrieved archive --> |archivedate = 2007-08-08}}</ref>
==== Transport économique de marchandises ====
L'économie d'une ville a besoin d'un transport rapide et économique des marchandises. Une ville qui projette d'interdire aux camions l'accès à ses routes se doit de mettre en place un système viable pour le transport des marchandises.


==Les manifestations officielles==
== Annexes ==

{{Autres projets
Les Journées sans voiture sont des événements officiels avec l'objectif commun de supprimer un bon nombre de voitures dans les rues d'une ville ou d'une zone cible ou d'un quartier, pour tout ou partie de la journée, afin de donner aux gens qui vivent et travaillent là une chance d'examiner comment leur ville pourrait vivre et travailler avec beaucoup moins de voitures. Les premières manifestations de ce type ont été organisées à Reykjavik (Islande), Bath (Royaume-Uni) et La Rochelle (France) en 1995. <ref>{{cite web|url=http://www.ecoplan.org/carfreeday/general/origins.htm|title=World Car Free Days Timeline: 1961-2007|accessdate=2008-01-13|publisher=ecoplan}}</ref>
| commons=Category:Car-free movement

| commons titre= Mouvement Car-free
En ville, sans ma voiture ! est une campagne de l'Union Européenne chaque automne (hémisphère Nord) pour une utilisation accrue des alternatives à la voiture. Elle a été depuis étendue au-delà de l'UE, et en 2004 plus de 40 pays participaient à cet évènement.<ref>{{cite web|url=http://www.dft.gov.uk/pgr/sustainable/awareness/itwmc/whatisintownwithoutmycar|title=What is In Town, Without My Car?|publisher=UK Department for Transport|accessdate=2008-01-13 |archiveurl = http://web.archive.org/web/20080120214829/http://www.dft.gov.uk/pgr/sustainable/awareness/itwmc/whatisintownwithoutmycar <!-- Bot retrieved archive --> |archivedate = 2008-01-20}}</ref>
}}

===Bibliographie===
"Vers des villes sans voitures" est la conférence annuelle du Réseau mondial sans voiture et fournit un point de convergence pour les divers aspects du mouvement mondial sans voiture. La conférence s'est déroulée à Portland, Oregon, Etats-Unis en 2008 (la première fois en Amérique du Nord), et a également eu lieu à Istanbul, Turquie; Bogota, Colombie; Budapest, Hongrie; Berlin, Allemagne, Prague, République tchèque, Timisoara, Roumanie; et à Lyon, France. Ces conférences visent à réunir un grand nombre de personnes et organisations intéressées à réduire la dépendance à l'automobile en milieu urbain.
* Gilles Chomel et Marcel Robert, ''[http://carfree.free.fr/index.php/2008/02/04/dictionnaire-critique-de-lautomobile/ Dictionnaire critique de l'automobile]'', CarFree France, 2010.

* Marcel Robert, ''[http://carfree.free.fr/index.php/2008/02/04/pour-en-finir-avec-la-societe-de-lautomobile/ Pour en finir avec la société de l'automobile]'', CarFree France, 2006.
==L'urbanisme sans voiture==
===Définitions et types===

Il y a beaucoup de régions du monde où les gens ont toujours vécu sans voitures, car aucune route d'accès n'est possible, ou aucune route n'a été construite. Dans les pays développés, il s'agit notamment des îles et certains quartiers ou établissements historiques, le plus grand exemple étant la ville de Venise. Les îles sans voitures sont nombreuses, peuplées parfois de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d'habitants. <ref>{{cite web|url=http://www.blurb.fr/b/4733679-iles-sans-voitures|title=Iles sans voitures|publisher=carfree.fr|accessdate=2014-02-17}}</ref>

L'urbanisme sans voiture implique un changement physique - qu'il s'agisse de constructions neuves ou de changements apportés à une zone bâtie existante.

Melia et al (2010)<ref name = "melia">[http://www.ecoplan.org/wtpp/wtj_index.htm Melia, S., Barton, H. and Parkhurst, G. (2010) Carfree, Low Car - What's the Difference? World Transport Policy & Practice 16 (2), 24-32.]</ref> définit l'urbanisme sans voitures comme suit:

Les quartiers sans voitures sont des quartiers résidentiels ou à usage mixte qui:

Normalement fournissent un environnement immédiat sans circulation, et:
N'offrent pas de parking ou de stationnement limité séparé de la résidence, et:
Sont conçus pour permettre aux résidents de vivre sans posséder une voiture.

Cette définition (qu'il distingue d'un "faible développement de la voiture" plus commun) est principalement basée sur l'expérience en Europe du Nord Ouest, où a commencé le mouvement pour le développement sans voiture. Dans cette définition, trois types ont été identifiés:

Modèle Vauban
Modèle d'accès limité
Centres piétonniers avec population résidentielle

===Vauban===

Vauban (Fribourg, Allemagne) est un quartier conforme à cette définition, le plus grand développement sans voitures en Europe, avec plus de 5.000 habitants. Si le quartier peut être considéré comme réellement sans voiture reste ouvert au débat: de nombreux habitants préfèrent le terme "stellplatzfrei" - littéralement "libre de places de stationnement" pour décrire le système de gestion du trafic dans ce quartier. Les véhicules sont autorisés dans les rues résidentielles à la vitesse de la marche à pied, en particulier pour les livraisons, mais pas pour se garer, même s'il y a des infractions fréquentes. Les résidents des zones de stellplatzfrei doivent signer une déclaration annuelle indiquant qu'ils possèdent une voiture ou non. Les propriétaires de voitures doivent acheter une place dans l'un des parkings à plusieurs étages sur la périphérie, géré par une société de conseil en propriété exclusive. Le coût de ces espaces - € 17 500 en 2006, plus des frais mensuels - agit comme un frein à la possession d'une voiture. <ref name = "melia"/>

===Modèle d'accès limité===

La forme la plus commune de développement sans voiture implique une sorte de barrière physique qui empêche les véhicules à moteur de pénétrer à l'intérieur d'un quartier sans voiture. Melia et al. <ref name="melia"/> décrit ce type de "Modèle d'accès limité". Dans certains cas, comme Stellwerk 60 à Cologne, il y a une barrière amovible, contrôlée par les organisations de résidents. Dans d'autres, comme Waterwijk (Amsterdam) (article en néerlandais), l'accès aux véhicules est possible uniquement à partir de l'extérieur du quartier.

===Centres piétonniers===
{{Article détaillé:|Zone piétonne}}

Alors que les deux premiers modèles s'appliquent à des quartiers nouvellement construits, les centres piétonniers constituent une transformation de quartiers qui pouvaient antérieurement accueillir des voitures. Les centres piétonniers peuvent être considérés comme des quartiers sans voitures dans la mesure où ils comprennent un nombre important de résidents, la plupart du temps sans voitures. Le plus grand exemple en Europe est Groningue (ville) avec une population du centre-ville de 16 500 habitants.<ref>[http://gemeente.groningen.nl/gemeente/de-stad-in-cijfers/statistische-jaarboeken] Gemeente Groningen, (2008) Statistisch Jaarboek.]</ref>

===Avantages et problèmes des quartiers sans voiture===

Plusieurs études ont été réalisées sur les développements européens sans voiture. La plus complète a été réalisée en 2000 par Jan Scheurer.<ref name = "scheurer">Scheurer, J. (2001) Urban Ecology, Innovations in Housing Policy and the Future of Cities: Towards Sustainability in Neighbourhood CommunitiesThesis (PhD), Murdoch University Institute of Sustainable Transport.</ref> D'autres études plus récentes ont été réalisées sur des zones sans voitures spécifiques, tel que Florisdorf, un quartier sans voiture de Vienne.<ref>Ornetzeder, M., Hertwich, E.G., Hubacek, K., Korytarova, K. and Haas, W. (2008) The environmental effect of car-free housing: A case in Vienna. Ecological Economics 65 (3), 516-530.</ref>

Les principaux avantages des quartiers sans voitures (. Résumés dans Melia et al 2010<ref name = "melia"/>) que l'on peut trouver dans les différentes études sont:

* très faibles niveaux d'utilisation de la voiture, ce qui entraîne beaucoup moins de trafic sur les routes environnantes
* des taux élevés de marche à pied et de pratique du vélo
* plus grande indépendance des enfants et jeux d'enfants dans les rues
* moins de terrains pris pour le stationnement et les routes - et donc plus d'espace disponible pour les espaces verts ou la vie sociale.

Les principaux problèmes sont liés à la gestion du stationnement. Quand le stationnement n'est pas contrôlé dans les environs, cela entraîne souvent des plaintes de voisins quant à l'engorgement des parkings.

==Autres exemples==

* Copenhague, l'une des villes les plus densément peuplées d'Europe, au Danemark, a réussi à transformer beaucoup de ses parkings en ​​places publiques sans voitures et de nombreuses rues dominées par la voiture en rues sans voitures, sur une période de 40 ans.

* Paris, France - les autorités ont interdit les voitures sur la voie Georges Pompidou dans le cadre de l'opération Paris Plage pendant un mois chaque été depuis 2004 et l'ont transformé en un refuge pour piétons, avec une plage de sable fin, des activités, y compris des cours de danse, des murs d'escalade, des jeux, et la natation (dans les piscines flottantes), et des équipements tels que des chaises de plage, des cafés, des fontaines de brumisation, et l'ombre des palmiers. <ref>{{cite web|url=http://www.pps.org/great_public_spaces/one?public_place_id=997|title=Great Public Places - Paris Plage|accessdate=2008-01-13|publisher=Project for Public Places}}</ref>

* Les Maisons de village à Davis, Californie sont conçues pour permettre la vie sans voiture avec un vaste réseau de chemins piétons / vélo, des zones communes qui présentent une variété d'aménagement paysager, des zones de jardin, des structures de jeux, de la statuaire. La plupart des maisons donne en face des espaces communs plutôt que sur les rues. Les routes sont toutes étroites, avec une sensation de ruelles de village et beaucoup de culs-de-sac. Les quelques voitures qui s'aventurent dans les culs-de-sac se déplacent habituellement lentement<ref>{{cite web|url=http://www.villagehomesdavis.org/Design.php|title=Village Homes - Design philosophy|publisher=Village Homes|accessdate=2008-01-13 |archiveurl = http://web.archive.org/web/20071220032448/http://www.villagehomesdavis.org/Design.php <!-- Bot retrieved archive --> |archivedate = 2007-12-20}}</ref>

==See also==


=== Articles connexes ===
* [[Journée sans voiture]]
* [[Journée sans voiture]]
* [[Masse critique (mouvement social)]]
* [[Masse critique (mouvement social)]]
Ligne 62 : Ligne 122 :
* [[Écologie]]
* [[Écologie]]



=== Liens externes ===
==References==
* {{fr}} [http://carfree.fr Carfree France]
{{Reflist|30em}}
* {{fr}} [http://www.clubderautofreien.ch/index.php?lng=fr&pag=9/ Club des Suisses sans Automobile] (''Club der Autofreien der Schweiz'')

* {{en}} [http://www.worldcarfree.net World Carfree Network]
==Further reading==
* Katie Alvord, [http://www.amazon.com/dp/0865714088 ''Divorce Your Car! Ending the Love Affair with the Automobile''], New Society Publishers (2000), ISBN 0-86571-408-8
* Crawford, J. H., [http://www.carfree.com/book/ ''Carfree Cities''], International Books (2000), ISBN 978-90-5727-037-6
* Crawford, J. H., [http://www.carfree.com/cdm/ ''Carfree Design Manual''], (2009), ISBN
* Robert, Marcel, [http://carfree.free.fr/pour_en_finir.pdf ''Pour en finir avec la société de l'automobile''], (2005), ISBN
* Robert, Marcel, [http://www.blurb.fr/b/4733679-iles-sans-voitures ''Iles sans voitures''], (2013), ISBN

==Liens externes==
* [http://www.carfree.com Carfree.com]
* [http://www.carfreewalks.org Car Free Walks UK]
* [http://www.worldcarfree.net World Carfree Network]
* [http://www.worldcarfree.net/conference/ Towards Carfree Cities Conference Series]
* [http://www.worldcarfreeday.com World Car-free Days Collaborative]
* [http://www.carfreecity.us CarFree City, USA]
* [http://www.carfree.org.uk/carfree/ Carfree UK]
* [http://carfree.free.fr/ Carfree France]





Version du 17 février 2014 à 15:52

A quadracycle garé dans une rue canadienne entre deux voitures

Carfree est un mouvement sans voiture qui constitue un large réseau informel, composé d'individus et d'organisations, y compris des militants sociaux et des urbanistes, qui pensent que les voitures occupent trop de place dans la plupart des villes modernes. L'objectif du mouvement est de créer des lieux où l'utilisation de la voiture est fortement réduite ou éliminée, pour convertir l'espace de circulation et le stationnement à d'autres usages publics et de reconstruire des environnements urbains compacts où la plupart des destinations sont facilement accessibles à pied, à vélo ou en transports publics.[1]

Contexte

Avant le XXe siècle, les villes et villages étaient normalement compacts et denses, composés de rues étroites occupées par l'activité humaine. Au début du XXe siècle, la plupart de ces lieux ont été adaptés pour accueillir la voiture avec des routes plus larges, plus d'espace alloué pour le stationnement des voitures, ce qui a provoqué une diminution de la densité de population dans la mesure où plus d'espace entre les bâtiments urbains a été réservé à l'usage de l'automobile. [1] Lower population densities led to urban sprawl with longer distances between places, and traffic congestion which made the alternatives to the car unattractive or impractical, and created the conditions for more traffic and sprawl; the car system was "increasingly able to 'drive' out competitors, such as feet, bikes, buses and trains".[2] Une faible densité de population a conduit à l'étalement urbain avec de plus longues distances entre les lieux et la congestion de la circulation qui a rendu les alternatives à la voiture sans attrait ou impraticables, et ce qui a créé les conditions pour un nouvel accroissement du trafic et de l'étalement; le système automobile a pu "écraser ses concurrents, tels que la marche, la bicyclette, les bus et les trains". [3] Ce processus a conduit à des changements dans la forme urbaine et les modes de vie où il était pratiquement impossible pour les gens de vivre sans voiture. [4]

Certains gouvernements ont réagi à cette nouvelle situation avec des politiques et des règlements visant à inverser cette tendance en augmentant la densité urbaine, en encourageant la mixité des activités, ce qui a réduit l'espace alloué aux voitures particulières, et s'est traduit par un soutien accru au vélo, la marche et les transports en commun . [5] A la différence de la voiture individuelle, l'auto-partage, où les gens peuvent facilement louer une voiture pour quelques heures plutôt que d'en posséder une, est en train de devenir un élément de plus en plus important pour le transport urbain.[6]

Design urbain

Les partisans du mouvement sans voiture mettent à la fois l'accent sur les modes de déplacement durables alternatifs à l'automobile individuelle et sur ​​la conception urbaine, le zonage, les politiques de localisation des écoles, l'agriculture urbaine, les possibilités de télétravail, et l'agencement des quartiers d'habitation qui créent de la proximité et rendent donc le transport à longue distance moins nécessaire.

Le Nouvel urbanisme est une conception urbaine américaine qui a surgi au début des années 1980. Son objectif a été de réformer tous les aspects du développement immobilier et de l'urbanisme, depuis la rénovation urbaine à la redensification des lotissements périurbains. Les quartiers relevant du Nouvel urbanisme sont conçus pour proposer un large éventail de logements et d'emplois, tout en étant accessibles à pied et à vélo.[7]

Les quartiers Carfree constituent des parties d'une ville où l'utilisation de la voiture est interdite ou fortement limitée. [8]


Advocacy groups

L'Environmental Transport Association a été créée en 1990 pour informer les gens de l'impact du transport sur ​​l'environnement. Elle a inauguré la Semaine du Transport vert en 1993 puis la Journée sans voiture en 1997.

La Campagne pour un meilleure Transport (anciennement connue sous le nom Transport2000) a été formée en 1972 en Grande-Bretagne pour contester les réductions proposées du réseau ferroviaire britannique et depuis lors, a promu des solutions de transport en commun aux besoins de transport.[9]

L'Agenda pour une Nouvelle Mobilité est une initiative internationale créée en 1988 qui remet en question les idées et les pratiques fondées sur la voiture dans le domaine du transport urbain.[10]

Les activistes

Reclaim the Streets est un mouvement créé en 1991 à Londres, qu consiste à "envahir" les rues, les routes ou les autoroutes dans le cadre de mises en scène festives. Même si cela peut gêner les utilisateurs réguliers de ces espaces tels que les conducteurs de voitures, la philosophie de ce mouvement cherche à attirer l'attention sur le fait que ce sont les voitures, et pas les piétons, qui sont à l'origine de l'obstruction. En occupant la route, ces activistes cherchent en fait à promouvoir l'ouverture de l'espace public.[11]

Les Masses critiques sont apparues en 1992 à San Francisco, où les cyclistes sortaient en masse dans la rue afin de dominer le trafic, en utilisant le slogan "nous sommes le trafic". [12]

Le World Naked Bike Tour est né en 2001 en Espagne avec les premières balades de cyclistes nus à vélo, puis est devenu un Réseau mondial en 2004 avec un concept qui s'est propagé rapidement à travers des collaborations avec de nombreux groupes et activistes différents à travers le monde pour promouvoir les déplacements à vélo, les énergies renouvelables, les loisirs, les communautés propices à la marche, et des solutions durables, respectueuses de l'environnement dans le vingt et unième siècle.[13]

Les Parking Days ont commencé en 2005, lorsque REBAR, un groupe collaboratif de créateurs, designers et militants basé à San Francisco, a transformé une place de stationnement automobile payant en un petit parc avec pelouse, des sièges, et de l'ombre.[14]

Les manifestations officielles

Les Journées sans voiture sont des événements officiels avec l'objectif commun de supprimer un bon nombre de voitures dans les rues d'une ville ou d'une zone cible ou d'un quartier, pour tout ou partie de la journée, afin de donner aux gens qui vivent et travaillent là une chance d'examiner comment leur ville pourrait vivre et travailler avec beaucoup moins de voitures. Les premières manifestations de ce type ont été organisées à Reykjavik (Islande), Bath (Royaume-Uni) et La Rochelle (France) en 1995. [15]

En ville, sans ma voiture ! est une campagne de l'Union Européenne chaque automne (hémisphère Nord) pour une utilisation accrue des alternatives à la voiture. Elle a été depuis étendue au-delà de l'UE, et en 2004 plus de 40 pays participaient à cet évènement.[16]

"Vers des villes sans voitures" est la conférence annuelle du Réseau mondial sans voiture et fournit un point de convergence pour les divers aspects du mouvement mondial sans voiture. La conférence s'est déroulée à Portland, Oregon, Etats-Unis en 2008 (la première fois en Amérique du Nord), et a également eu lieu à Istanbul, Turquie; Bogota, Colombie; Budapest, Hongrie; Berlin, Allemagne, Prague, République tchèque, Timisoara, Roumanie; et à Lyon, France. Ces conférences visent à réunir un grand nombre de personnes et organisations intéressées à réduire la dépendance à l'automobile en milieu urbain.

L'urbanisme sans voiture

Définitions et types

Il y a beaucoup de régions du monde où les gens ont toujours vécu sans voitures, car aucune route d'accès n'est possible, ou aucune route n'a été construite. Dans les pays développés, il s'agit notamment des îles et certains quartiers ou établissements historiques, le plus grand exemple étant la ville de Venise. Les îles sans voitures sont nombreuses, peuplées parfois de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d'habitants. [17]

L'urbanisme sans voiture implique un changement physique - qu'il s'agisse de constructions neuves ou de changements apportés à une zone bâtie existante.

Melia et al (2010)[18] définit l'urbanisme sans voitures comme suit:

Les quartiers sans voitures sont des quartiers résidentiels ou à usage mixte qui:

   Normalement fournissent un environnement immédiat sans circulation, et:
   N'offrent pas de parking ou de stationnement limité séparé de la résidence, et:
   Sont conçus pour permettre aux résidents de vivre sans posséder une voiture. 

Cette définition (qu'il distingue d'un "faible développement de la voiture" plus commun) est principalement basée sur l'expérience en Europe du Nord Ouest, où a commencé le mouvement pour le développement sans voiture. Dans cette définition, trois types ont été identifiés:

   Modèle Vauban
   Modèle d'accès limité
   Centres piétonniers avec population résidentielle 

Vauban

Vauban (Fribourg, Allemagne) est un quartier conforme à cette définition, le plus grand développement sans voitures en Europe, avec plus de 5.000 habitants. Si le quartier peut être considéré comme réellement sans voiture reste ouvert au débat: de nombreux habitants préfèrent le terme "stellplatzfrei" - littéralement "libre de places de stationnement" pour décrire le système de gestion du trafic dans ce quartier. Les véhicules sont autorisés dans les rues résidentielles à la vitesse de la marche à pied, en particulier pour les livraisons, mais pas pour se garer, même s'il y a des infractions fréquentes. Les résidents des zones de stellplatzfrei doivent signer une déclaration annuelle indiquant qu'ils possèdent une voiture ou non. Les propriétaires de voitures doivent acheter une place dans l'un des parkings à plusieurs étages sur la périphérie, géré par une société de conseil en propriété exclusive. Le coût de ces espaces - € 17 500 en 2006, plus des frais mensuels - agit comme un frein à la possession d'une voiture. [18]

Modèle d'accès limité

La forme la plus commune de développement sans voiture implique une sorte de barrière physique qui empêche les véhicules à moteur de pénétrer à l'intérieur d'un quartier sans voiture. Melia et al. [18] décrit ce type de "Modèle d'accès limité". Dans certains cas, comme Stellwerk 60 à Cologne, il y a une barrière amovible, contrôlée par les organisations de résidents. Dans d'autres, comme Waterwijk (Amsterdam) (article en néerlandais), l'accès aux véhicules est possible uniquement à partir de l'extérieur du quartier.

Centres piétonniers

Modèle:Article détaillé:

Alors que les deux premiers modèles s'appliquent à des quartiers nouvellement construits, les centres piétonniers constituent une transformation de quartiers qui pouvaient antérieurement accueillir des voitures. Les centres piétonniers peuvent être considérés comme des quartiers sans voitures dans la mesure où ils comprennent un nombre important de résidents, la plupart du temps sans voitures. Le plus grand exemple en Europe est Groningue (ville) avec une population du centre-ville de 16 500 habitants.[19]

Avantages et problèmes des quartiers sans voiture

Plusieurs études ont été réalisées sur les développements européens sans voiture. La plus complète a été réalisée en 2000 par Jan Scheurer.[20] D'autres études plus récentes ont été réalisées sur des zones sans voitures spécifiques, tel que Florisdorf, un quartier sans voiture de Vienne.[21]

Les principaux avantages des quartiers sans voitures (. Résumés dans Melia et al 2010[18]) que l'on peut trouver dans les différentes études sont:

  • très faibles niveaux d'utilisation de la voiture, ce qui entraîne beaucoup moins de trafic sur les routes environnantes
  • des taux élevés de marche à pied et de pratique du vélo
  • plus grande indépendance des enfants et jeux d'enfants dans les rues
  • moins de terrains pris pour le stationnement et les routes - et donc plus d'espace disponible pour les espaces verts ou la vie sociale.

Les principaux problèmes sont liés à la gestion du stationnement. Quand le stationnement n'est pas contrôlé dans les environs, cela entraîne souvent des plaintes de voisins quant à l'engorgement des parkings.

Autres exemples

  • Copenhague, l'une des villes les plus densément peuplées d'Europe, au Danemark, a réussi à transformer beaucoup de ses parkings en ​​places publiques sans voitures et de nombreuses rues dominées par la voiture en rues sans voitures, sur une période de 40 ans.
  • Paris, France - les autorités ont interdit les voitures sur la voie Georges Pompidou dans le cadre de l'opération Paris Plage pendant un mois chaque été depuis 2004 et l'ont transformé en un refuge pour piétons, avec une plage de sable fin, des activités, y compris des cours de danse, des murs d'escalade, des jeux, et la natation (dans les piscines flottantes), et des équipements tels que des chaises de plage, des cafés, des fontaines de brumisation, et l'ombre des palmiers. [22]
  • Les Maisons de village à Davis, Californie sont conçues pour permettre la vie sans voiture avec un vaste réseau de chemins piétons / vélo, des zones communes qui présentent une variété d'aménagement paysager, des zones de jardin, des structures de jeux, de la statuaire. La plupart des maisons donne en face des espaces communs plutôt que sur les rues. Les routes sont toutes étroites, avec une sensation de ruelles de village et beaucoup de culs-de-sac. Les quelques voitures qui s'aventurent dans les culs-de-sac se déplacent habituellement lentement[23]

See also


References

  1. a et b (en) Ozzie Zehner, Green Illusions, London, University of Nebraska Press, (lire en ligne)
  2. John Urry, « The ‘System’ of Automobility » [PDF], University of Lancacaster (consulté le )
  3. John Urry, « The ‘System’ of Automobility » [PDF], University of Lancacaster (consulté le )
  4. « Transport and Social Exclusion – a survey of the G7 nations: FIA Foundation and RAC Foundation » [PDF], RAC Foundation, (consulté le )

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  5. « Sustainable travel », UK Department for Transport (consulté le )
  6. « Car Clubs / Car Sharing Research Project - Motorists' Forum Conclusions and Recommendations », UK Commission for integrated transport (consulté le )
  7. « New Urbanism », New Urbanism.org (consulté le )
  8. (en) Charles Bremner, « Paris bans cars to make way for central pedestrian zone », The Times, London,‎ (lire en ligne)
  9. « The Campaign to save the Railway Network », Single or Return - the official history of the Transport Salaried Staffs' Association, The Transport Salaried Staffs’ Association (TSSA)
  10. « New Mobility 2006 Program Overview », ecoplan (consulté le )
  11. (en) « The group reclaiming the headlines », BBC News,‎ (lire en ligne)
  12. Joe Garofoli, « Critical Mass turns 10. », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne)
  13. « A history of unabashed free wheelers! », worldnakedbikeride.org (consulté le )
  14. « Parking day - background » [archive du ], parkingday.org (consulté le )
  15. « World Car Free Days Timeline: 1961-2007 », ecoplan (consulté le )
  16. « What is In Town, Without My Car? » [archive du ], UK Department for Transport (consulté le )
  17. « Iles sans voitures », carfree.fr (consulté le )
  18. a b c et d Melia, S., Barton, H. and Parkhurst, G. (2010) Carfree, Low Car - What's the Difference? World Transport Policy & Practice 16 (2), 24-32.
  19. [1] Gemeente Groningen, (2008) Statistisch Jaarboek.]
  20. Scheurer, J. (2001) Urban Ecology, Innovations in Housing Policy and the Future of Cities: Towards Sustainability in Neighbourhood CommunitiesThesis (PhD), Murdoch University Institute of Sustainable Transport.
  21. Ornetzeder, M., Hertwich, E.G., Hubacek, K., Korytarova, K. and Haas, W. (2008) The environmental effect of car-free housing: A case in Vienna. Ecological Economics 65 (3), 516-530.
  22. « Great Public Places - Paris Plage », Project for Public Places (consulté le )
  23. « Village Homes - Design philosophy » [archive du ], Village Homes (consulté le )

Further reading

Liens externes