Utilisatrice:Claire h/traduction

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Introduction[modifier | modifier le code]

On entend par incunables (du latin n. pl. « langes, berceau ») les impressions réalisées à l'aide de caractères mobiles fabriqués jusqu'au 31 décembre 1500. Les évaluations de ces dernières décennies donnent environ 27 000 incunables différents, correspondant à 40 000 éditions, dont la diffusion a pu être évaluée à un demi-million d'exemplaires.

Zum Begriff/Le terme[modifier | modifier le code]

Le terme métaphorique « incunable » pour une impression est utilisée depuis les tout débuts de l'imprimerie, pour évoquer l'impression et la fabrication des livres encore au berceau ou dans leurs langes. Il est prouvé que ce mot apparaît pour la première fois entre 1640 et 1657 dans la Bibliographie demeurée manuscrite de Bernhard von Mallinckrodt, Antiquarum impressionum a primaeva artis typographicae origine et inventione ad usque annum secularem MD deductio. Le terme allemand « Wiegendruck » apparaît dans deux lexiques différents du 17e siècle cités dans le Dictionnaire de Grimm. Au début du 19e siècle, le terme est tout d'abord employé par les collectionneurs, puis par les chercheurs comme un terme technique. De nos jours, il est employé internationalement (dans plusieurs langues, sous sa forme dérivée du latin) dans les domaines de la bibliologie et de la recherche sur les incunables.

La limitation de l'emploi du terme « incunable » pour désigner les impressions publiées avant le 31 décembre 1500 est une convention de la bibliologie et de la bibliothéconomie du 20e siècle fondée sur d'anciens répertoires, pour faciliter l'évaluation de leur nombre ???. Cette convention n'est cependant pas totalement arbitraire, car dans les premières décennies du 16e siècle, la typographie et la composition acquièrent d'importants raffinements techniques, bien qu'à cette époque on fabrique encore des multitudes de livres qui répondent aux caractéristiques des décennies précédentes.

Le terme d'« incunables » a pu être attribué aussi au 19e siècle, par extension, aux premiers emplois de différentes techniques dans le domaine de l'illustration, comme la gravure sur bois, sur cuivre, l'eau-forte et la lithographie.

Vorläufer/Les précurseurs[modifier | modifier le code]

Seit 1400 waren Hochdruckverfahren in Deutschland bekannt; die von Hand betriebene Druckerpresse für den Druck z. B. von Spielkarten und Einblattdrucken existierte Mitte des 15. Jahrhunderts bereits. Es entstanden Blockbücher, in denen die Doppelseiten komplett mit Bild und Text aus dem jeweiligen Druckstock geschnitten wurden und die einseitig bedruckten Blätter hernach, in der Mitte gefalzt, zum Umblättern gegeneinander gelegt und zusammengeheftet werden konnten. Auf Blockbuchseiten herrschten die Bilder vor; der Negativ-Schnitt der Buchstaben war schwierig, meistens wurde der Text mit der Hand eingefügt. Der Druckstock aus Holz erlaubte nur eine vergleichsweise geringe Auflage.[4]

??? Depuis 1400, l'Allemagne connaissait les procédés d'impression en relief ; la première presse d'imprimerie à bras utilisée pour l'impression de cartes à jouer et de planches par exemple est utilisée au milieu du 15e siècle. Il s'agit de livres-blocs, dont les deux côtés sont complètement gravés avec à la fois le texte et l'image, puis chaque feuille imprimée est pliée au milieu, correspondant tête-à-tête, et reliée. Sur les impressions xylographiques, les images dominent ; la gravure inversée des lettres étant difficile, la plupart du temps le texte était repassé à la main. La planche sur bois n'autorisait qu'un tirage relativement faible. ???


Au Moyen Âge et en passant par les territoires arabophones, des livrets chinois et coréens atteignirent l'Europe. Ils étaient fabriqués à partir de moules d'argile, une technique qui exigeait cependant l'emploi d'un papier très fin et n'autorisait l'impression que d'un seul côté. Après que l'industrie papetière eut entamé sa marche triomphale dans l'Europe du 14e siècle et eut commencé à évincer inexorablement le coûteux parchemin, elle posa également les fondements des techniques de reproduction. La performance de Johannes Gutenberg, qui est tenu en Europe pour l'inventeur de l'imprimerie, réside dans le développement d'un outil de moulage et dans un alliage permettant la production de lettres individuelles en métal. En 1453, il termina l'impression de la Bible en latin, dite « à 42 lignes » (d'après le nombre de lignes par page), « B-42 » ou Bible de Gutenberg ; cependant son invention ne lui valut pas de succès financier.

Entwicklung/Développement[modifier | modifier le code]

Peter Schöffer, qui avait assisté Gutenberg dans l'impression de la B42, découvrit les possibilités de tirer un profit commercial de la nouvelle technique de confection des lettres. Il trouva un allié en la personne de Johannes Fust, un riche bourgeois de Mayence, qui était prêt à investir de l'argent dans les lettres mobiles. Sur le modèle de Mayence, la nouvelle technique se répandit dans toute l'Europe durant les quelque vingt années suivantes, avant tout par l'installation d'ateliers typographiques connus par leurs marques.

Verbreitung/Expansion[modifier | modifier le code]

Après Strasbourg où Johannes Mentelin avait ouvert une officine en 1458 et avait donné en 1466 la première Bible en langue allemande, et où plus tard dans la décennie 1480 Johann Grüninger prolongeait le succès de la première génération d'imprimeurs, les villes de Cologne, Nuremberg, Bamberg et Augsbourg devinrent les nouveaux centres de l'édition. Ulrich Zell, originaire d'Hanau, et Johann Koelhoff l'aîné, qui venait de Lübeck, furent actifs à Cologne. Anton Koberger connut le succès à partir de 1470 à Nuremberg ; son édition de la Chronique universelle d'Hartmann Schedel en 1493 est l'un des incunables les plus connus après la Bible de Gutenberg. Bamberg, où Albrecht Pfister travailla de 1460 à 1464, se distinguait par l'édition de littérature populaire en langue allemande. Günther Zainer, qui avait appris l'imprimerie avec Mentelin à Strasbourg, s'installa à Augsbourg en 1468.

Dans les années 1470, c'est à partir de Lübeck que le nouveau métier atteint la Baltique ; Lucas Brandig, provenant d'une familles d'imprimeurs, y fut actif à partir de 1473. Leipzig, plus tard capitale allemande de l'édition, s'intéressa assez tardivement au nouvel art ; la première édition de cette ville par Marcus Brandis date de 1481. A Bâle, les imprimeurs rencontrèrent le grand mouvement des idées porté par l'humanisme ; à partir de 1477, Johann Amerbach fut l'imprimeur de ce cercle. Dans le même temps se développa à Bâle l'art du livre illustré à part entière, auquel participa le jeune Albrecht Dürer.