Aller au contenu

Utilisatrice:Chaump02/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pierre Leyssenne (1827-1916), licencié ès sciences mathématiques, est réglée par

ses engagements professionnel et politique, qui le conduiront, sous la IIIe République, à l’Inspection générale de l’enseignement primaire.


Né dans une famille modeste de Saint-Germain-les-Belles (au sud de Limoges), Pierre Leyssenne $$$1 est d’abord élève au collège de Saint-Yrieix. Il poursuit ensuite de bonnes études au Collège royal de Limoges, et devient professeur au sein d’établissements secondaires publics de différentes régions françaises. Après le coup d’État de 1851 et l’avènement du Second Empire, Leyssenne, résolument républicain, quitte l’enseignement public pour diriger l’Institut secondaire privé non confessionnel de Saint-Yrieix, jusqu’en 1859 $$$2 . C’est ensuite, entre autres, à l’institution Sainte-Barbe de Paris qu’il retrouve un poste de professeur de mathématiques pendant une vingtaine d’années. Son engagement au sein de la Garde nationale en 1870 lui permet, lors d’un congé de convalescence à Magnac-Bourg, de s’improviser journaliste. Il défend les valeurs de la République et l’anticléricalisme en devenant rédacteur en chef de l’hebdomadaire La Défens républicaine de la Haute-Vienne. Pierre Leyssenne jouit, dès le début de la IIIe République, d’une double reconnaissance : pédagogique, comme auteur de manuels, et politique, comme délégué à l’Inspection générale. En 1872, il rédige ses premiers ouvrages d’arithmétique pour les Écoles primaires $$$3 4 5 6 7 . Les rééditions ou simples réimpressions seront nombreuses $$$8 . En particulier, ses premiers ouvrages seront toujours distribués dans les écoles de la ville de Paris à l’aube du xxe siècle, suite au concours ouvert par la Capitale pour le choix de ses manuels. Il en édite de nombreux autres pour divers niveaux, des Écoles élémentaires aux Écoles normales. Militant de l’école laïque, Leyssenne intègre dès 1872 l’équipe de Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique. Délégué à l’Inspection générale de l’enseignement primaire, il sollicite un poste d’inspecteur qu’il n’obtiendra qu’en 1888 suite au départ en retraite d’un inspecteur titulaire. C’est aussi à cette époque que Ferdinand Buisson lui demande de collaborer à l’édition de son Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire pour rédiger plusieurs articles. Ses connaissances de l’enseignement, en particulier de celui des mathématiques, sont alors pleinement reconnues.