Utilisateur:VIGNERON/Forêt de M.

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La forêt de Monceau (usage majoritaire ?), de Mont-Mouhon, de Moucon, de Mouscon, ou de Moncon, etc. est une forêt du sud de Rennes disparu à la fin du Moyen Âge.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Cartulaire de l’abbaye Saint-Georges de Rennes, Paul de La Bigne Villeneuve, Rennes, 1876, extrait du Bulletin et Mémoires, (lire en ligne : WSIA), 7 occurrences :
    • p. 39 : « En 1153, un accord fui conclu, en présence d’Alain, évoque de Rennes, entre la communauté des religieuses de Saint-Georges et le corps du Chapitre de Saint-Pierre de Rennes. Il s’agissait des dîmes et des droits paroissiaux sur le territoire en grande partie couvert de forêts au Midi de Rennes, qui portait alors le nom de forêt de Monceau ; elle s'étendait depuis la Seiche jusqu’aux villages de Cleusné, du Rois-Rogon et de la Coardière, et le ruisseau de Resnel donnait son nom et servait de limites a une portion de cette forêt. »
    • p. 332 : faux-positif (wikt:monceaulx).
    • p. 332 : faux-positif (wikt:monceau).
    • p. 396 : « […] l’évêque Alain concéda au monastère de Saint-Georges, en 1153, le patronage et les droits de dîmes sur les paroisses de Saint-Jacques et de Toussaints, dans la grande forêt de Monceau ou Mouscon, au midi de Rennes. »
    • p. 479 : « Closné, fief et ancien village au Sud de Rennes, dans le forêt de Monceau » […] « Coarderia (villa et casamentum Sanctii Georgii) La Couardière était dans la forêt de Monceau et formait un village avec métairie appartenant à l’abbaye de Saint-Georges »
    • p. 481 : « Crux Rogonis (villa casamentum Sancti Georgii), sur la lisière de la forêt au Sud de la ville de Rennes (forêt de Monceau). La Croix-Rogon n’existe plus sous ce nom. »
    • p. 485 : « Foresta de Moncon ou Mouscon (silva, cum parrochicilibus juribus in eadem foresta). Cette forêt s'étendait sur tout le territoire au Sud de Rennes, dont elle touchait les faubourgs et les quartiers méridionaux. Les paroisses de Toussaints et de Saint-Jacques-de-la-Lande (au xiie siècle, de la Forêt) en étaient enveloppées et s’y trouvaient comprises. Ces grands bois défrichés furent appelés plus tard les landes de Monceau. »
    • p. 491 : « Lancé, vieux fief de chevalerie aux xie et xiie siècle, sur le territoire de l’ancienne forêt de Monceau, au Sud de Rennes, s’étendant dans les paroisses de Noyal-sur-Seiche et de Châtillon-sur-Seiche. »
  • Banéats,
  • les Bulletins de la société 35 (BMSADI&V),
    • plusieurs reprises du cartulaire

Sources plus générales :

  • Les forêts et la question du déboisement en Bretagne à la fin de l'Ancien Régime, Henri Sée, Annales de Bretagne, 1924, volume 36, numéro 36-1, pp. 1-30 lire en ligne
    • introduction intéressante sur la situation/contexte
    • p. 6 : « Au sud de Rennes, au contraire, au sud-ouest surtout, le domaine forestier a peu de consistance : dans la subdélégation de Redon, on compte 900 arpents de bois de futaie… »
    • p. 8 : « On peut considérer la grande forêt de Paimpont ou de Brécilien comme un débris de l’immense forêt qui, pendant une partie du moyen âge, couvrait tout le centre de la Bretagne » (autre mention d’une « forêt continue » p. 5)
  • Les forêts royales en Bretagne avant 1789, René Durand, Annales de Bretagne, 1917, volume 32, numéro 32-1, pp. 10-20, lire en ligne
  • La forêt bretonne au Moyen Age : le témoignage des textes et des noms de lieux. Bernard Tanguy CRBC, 2007 (résumé en ligne, à trouver dans le Bulletin de la Société archéologique du Finistère Tome CXXXV)

To do[modifier | modifier le code]

  • Trouver plus de sources, plus récente, plus explicites/spécifiques.
  • Creuser la question du mythe (?) de la forêt continue couvrant toute la Bretagne.