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Le Maquis Camille[modifier | modifier le code]

Introduction[modifier | modifier le code]

Le maquis désigne aussi bien un groupe de résistants que le lieu où ils opèrent durant la Seconde Guerre mondiale.

Le maquis Camille est créé par Paul BERNARD surnommé « Camille » en 1943 et Jean LONGHI surnommé « Grandjean ».

Présentation[modifier | modifier le code]

Le maquis Camille est considéré comme actif à partir de novembre 1942. Le maquis est inauguré lors de la réception d’un parachutage d’armes près de Quarré-les-tombes. Ils n’étaient que cinq lors de la réception du parachutage.

Lors de l’année 1942, une recherche de contacts individuels est effectuée et c’est lors des deux années suivantes que le travail paye avec une organisation plus rationnelle. Mais la hiérarchisation pose problème. Les maquis des FFI sont ensuite plus ou moins bien ravitaillés selon la débrouillardise du chef ou ses « relations ».

Le maquis Camille connaît un revers important en 1944. Le 26 juin 1944, les Allemands attaquent le maquis Camille qui doit se replier. Les Allemands incendient le hameau et le château de Vermot, hôpital de ce maquis. Il y a une exécution de 21 civils à Dun-les-Places, parmi lesquels le curé, l’Abbé Rolland. 

Le renversement de 1944[modifier | modifier le code]

Jusqu’en juin 1944, les maquis n’étaient pas toujours pris au sérieux à Londres, même parfois des procès d’intention étaient déclarés à certains d’entre eux.

Il y eut un renversement d’attitude relativement net à partir du débarquement et il a des conséquences dans trois domaines :

-         Intensification des parachutages d’armes et de matériels divers.

-         Envoi de missions interalliées parachutées dans le Morvan.

-         Confiance dans l’action des maquis du Morvan, dont on veut organiser l’action afin qu’elle complète et qu’elle appuie celle des troupes alliées débarquées en Normandie ou en Provence.

La présence momentanée au maquis Camille d’Andrey Rondeney, délégué militaire pour la zone Nord, sera un facteur particulièrement favorable, ce dernier ayant une relation directe avec Londres.

Il est évident qu’en un peu plus de trois mois (juin, juillet, aout et début septembre 1944), la quantité de matériel parachuté dans le Morvan fut considérable : considérable d’abord par la quantité et la variété du matériel : vêtements, chaussures, batterie de voiture, appareil chirurgicaux, médicaments, mouchoirs de soie imprimés avec des codes, rations alimentaires, thé, bons du trésors ou faux billets de mille francs. Au maquis Camille il y eu des containers entier contenant uniquement de l’argent.

Mais la quantité de matériel fut aussi remarquable : les maquis du Morvan vont recevoir des armes lourdes (mortiers, canons) et des jeeps, certains comme Camille recevront aussi des armes de très haute précision (fusil à lunette, à longue portée), grâce à la présence des parachutages S.A.S. anglais, voisin de son maquis.

Le maquis Camille est un Maquis de combat. Le passage est évidemment progressif. L’arrivée d’un parachutage dans de nombreux cas permet de passer d’une situation d’attente à une situation d’offensive, d’attentats isolés contre les Allemands à des actions de plus grande envergure. C’est dans le courant du mois de Juin 1944 que semble souvent se faire ce changement. Elle commence après le débarquement et elle atteindra son apogée au milieu du mois d’aout 1944.

Conclusion[modifier | modifier le code]

Il est bien-sûr évident que les maquis combattaient avant le mois de juin 1944, mais après le débarquement ils deviennent plus forts et plus entreprenants et, le 13 juin, les maquis deviennent officiellement cette fois des « unités combattantes » dans le sens plein du terme. 

Référence[modifier | modifier le code]

Jacques CANAUD. Les Maquis du Morvan. Académie du Morvan, 1981, P 60 à la P 65.

Catherine CHOFFEL. Le maquis Camille. Amicale des Anciens et Amis du Maquis Camille, décembre 2014. p 23 à p 32.