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Simone Pérèle L'histoire de 60 ans d'émotions




1948-2008[modifier | modifier le code]

60 ans d’EMOTIONS


La lingerie SIMONE PERELE, complice des femmes au cours des décennies…

Au cours de ces 50 dernières années, le soutien-gorge a connu une véritable révolution. Une histoire rythmée par l’émancipation des femmes, une histoire, qui croise celle de Simone Pérèle.


Simone Pérèle : une parisienne esthète[modifier | modifier le code]

Tout commence en 1948, lorsque Madame Pérèle, jeune corsetière, installe son petit atelier dans un immeuble parisien. “Pour révéler toute leur beauté, commençons par libérer le corps des femmes ”, proclame-t-elle. La personnalité et la merveilleuse aventure de Simone Pérèle ont marqué durablement les esprits et largement contribué à forger une culture de marque forte. Son indépendance d’esprit et sa féminité l’amènent naturellement vers une idée révolutionnaire pour l’époque : que les femmes n’aient pas à choisir entre esthétisme et confort.

Enrichis par soixante ans de savoir-faire corsetier, les secrets de fabrication de Simone Pérèle sont transmis avec la même passion et précision, collection après collection, pour garantir la perfection des modèles.



Les années 50 : l’élégance retrouvée[modifier | modifier le code]

Au début des années 50, la France d’après guerre a la morale bien corsetée : les hommes reconstruisent le pays tandis que les femmes sont cantonnées aux travaux domestiques. Sous l’influence américaine, les Françaises marchent cependant lentement vers leur libération.

L’impulsion de la réconciliation avec l’élégance est donnée par Christian Dior et son « New Look » qui façonne une silhouette à la taille minuscule, à la poitrine agressive et aux hanches rembourrées.

Les dessous prennent leur revanche et renouent avec la féminité : Rochas invente la guêpière, et Simone Pérèle lui emboîte le pas dès 1958 avec son modèle Séducteur. C’est le règne du jupon et du combiné gaine+soutien-gorge, la poitrine se doit d’être pointue et haut-perchée. Le modèle Soleil de Simone Pérèle qui modèle des seins pointus à la Brigitte Bardot fait un tabac.


Les Années 60 : L’Invention de la Jeunesse[modifier | modifier le code]

Les filles qui swinguent à Saint Germain des Prés font valser les codes des années 50 et célèbrent la jeunesse et le naturel. En 1965, Courrèges transforme la jolie femme à la taille ajustée en Moon Girl androgyne, symbolisée par le mannequin Twiggy : hanches fines, jambes longues, buste menu et taille libérée. Mary Quant exporte sa minijupe du swinging London, la corseterie bat en retraite ainsi que le combiné bas/porte jarretelles qui s'efface avec l'arrivée du collant. Le soutien-gorge reste encore un produit fonctionnel mais plus que jamais, Simone Pérèle -attentive aux besoins des femmes- croit que ses modèles doivent à la fois être confortables et beaux. Une idée révolutionnaire qui s'affirme avec le modèle Sole Mio, un des premiers soutiens-gorge en dentelle avec du Lycra, cette fibre élasthanne qui s'étire jusqu'à sept fois sa longueur initiale et permet aux dessous de s'adapter aux mouvements du corps.


Les Années 70 : La Liberté Sexuelle[modifier | modifier le code]

En 1968, il n’est plus question, d’exhiber sa poitrine grâce au soutien-gorge. Les féministes exècrent la femme-objet et le crient haut et fort : « Notre corps nous appartient ».

La silhouette est unisexe et requiert des sous-vêtements réduits à la plus simple expression. Visionnaire, Simone Pérèle propose des sous-vêtements confortables, pratiques et qui ne se voient pas. Le modèle Pétale, sans froufrous et armatures, fait fureur.

Fin des années ’70, c’est le flower power. Les hippies adeptes de la mode écolo-romantique ressuscitent les dessous d’arrière-grands-mères. : Caracos bordés de calicot, jupons en dentelle, etc.


Les Années 80 : La Power Woman[modifier | modifier le code]

Les femmes entrent dans les années 80 sur des airs de disco et vouent un véritable culte à leur corps. Las des silhouettes unisexes qui ont érigé le jean en légende, les créateurs façonnent des Super Women : épaules extra-larges et taille sanglée dans des vestes architecturées. La lingerie n’échappe pas à l’idée de mode et aux diktats qui nous font adorer ce qu’hier on brûlait. Un vent de fantasme souffle sur les culottes et les soutiens-gorge : balconnets en dentelle, guêpières à froufrous, la femme libérée se réapproprie les dessous chic de la femme-objet. La lingerie est de plus en plus considérée comme un accessoire de mode et s’accompagne de nouvelles stratégies de communication. En 1986, le message publicitaire de Simone Pérèle ouvre la voie : « Choisir un Pérèle n’est jamais innocent ».


Les Années 90 : La Parité[modifier | modifier le code]

Dans les années 90, la lingerie affiche des froufrous affriolants, des matières élégantes, … Plus question de le cacher ! Les femmes commencent à porter les dessous dessus. Ainsi, les couturiers nouent des relations entre les dessous et les dessus. Jean-Paul Gaultier multiplie les exercices de style : la guêpière remplace le chemisier sous une veste de tailleur et le corset se métamorphose en robe. C’est aussi l’époque du push-up, chef de file des soutiens-gorge pigeonnants et ampliformes. La lingerie est avant tout sculpturale.


Les Années 2000 : Le Bien Être Holistique[modifier | modifier le code]

La nouvelle génération qui veut "être soi" revendique des sous-vêtements confortables et discrets. La lingerie se fait seconde peau et s'adapte aux femmes d'aujourd'hui : accomplies, actives. Confort et bien être se retrouvent dans les matières et les couleurs qui flirtent avec la totale invisibilité : la microfibre, aussi douce que la peau, le tulle, extrêmement léger. Simone Pérèle décline avec succès des lignes seconde peau, comme un prolongement du corps : Sunlight, Andora, Epure ... qui associent technicité, raffinement et confort.


Philippe et Catherine Pérèle[modifier | modifier le code]

Simone Pérèle a démarré avec son mari, avec qui elle partageait le respect de la femme ainsi que le respect tout court. Il était sa moitié, son autre moi, ils ont avancé ensemble, côte à côte, d’égal à égal. Elle était à la création, lui à la gestion, un tandem aussi brillant qu’insolite pour cette époque.

Aujourd’hui, ce sont leurs enfants qui tiennent à perpétuer cette philosophie au sein de l’entreprise familiale, en continuant à créer des dessous pour des femmes sensuelles, élégantes et jamais vulgaires, dont l’évolution sociologique est intimement liée à l’histoire de la maison Pérèle.


Pour en savoir plus …

www.simone-perele.com