Utilisateur:Pancrat/Essai8

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Selon la tradition, l’auteur de la Bencao jing est Shennong 神农[n 1]. Ceci toutefois n’est pas mentionné dans les Classiques. Il n’y a pas d’entrée dans la section Yiwen zhi du Hanshu 汉书. Dans les annales de l’empereur Ping[n 2], il est écrit « Dans la 15e année de l’ère Yuan shi (l’année -5), tous les érudits dans les techniques de prescription [médicales] et de matière médicale de tout l’empire furent convoqués [à la cour]. Ils furent envoyés à la capitale par des chariots tirés par des chevaux. ». Dans la biographie de Lou Hu, on trouve cette phrase « Déjà très jeune, [Lou] Hu maîtrisait les classiques médicaux, les bencao, et l’art de la prescription ; un total de 100 000 mots. » Par conséquent, [le mot] bencao apparait [pour la première fois] dans ces citations.
Li Shiji [dont le titre honorifique était] Yinggong et d’autres ont cité les annotations de Ban Gu 班固 pour la Huangdi nei wai jing dans les commentaires, où il dit La nature chaude et froide des herbes médicinales et des substances minérales (médicinales) et les différents types de maladies ont été étudiés. Mais ceci n'est qu’une discussion des régulations [du Huangdi], dans laquelle le terme bencao n’apparait pas. Seulement dans les travaux Qi lu, de la période Liang [502 — 557], il y a-t-il un Shennong bencao avec trois chapitres et quelques personnes pensent que c’est la première [occurrence du terme]. Mais c’est une grosse erreur.
D’autres ont spéculé que les noms de lieux où poussent les drogues listées [dans le Shennong bencao] appartiennent à la période des Han postérieurs et sont arrivés à la conclusion que Zhang Zhongjing et Hua Tuo doivent en être les auteurs. Mais ceci aussi, n’est pas vrai.
Dans le Huainanzi, il est écrit « Shennong a gouté les herbes ; en une journée, il en découvrit 70 ayant des activités médicinales effectives. Ce fut le début de la médecine et des prescriptions ». Il n’y avait pas caractères écrits dans l’antiquité. La tradition se transmettait de maître à disciple et fut appelée bencao. Durant les deux dynasties Han, le nombre de praticiens médicaux renommés augmenta considérablement. Zhang Ji et Hua Tuo suivirent plus que tous, les anciens enseignements, les étendirent par de nouvelles vues et enregistrèrent [ce savoir] dans des œuvres écrites. À partir de ce moment, bencao apparut dans les biographies des classiques.
La plus ancienne édition de la Bencao jing ne contient pas plus que 365 drogues en trois chapitres. Durant la période Liang, Tao Yinju [= Tao Hongjing 陶弘景] contribua aux notes additionnelles des Médecins célèbres, qui contenait aussi 365 drogues. Il fournit en plus ses propres commentaires et divisa l’ouvrage entier en sept chapitres.
Durant la période des Tang, au moment de l’ère Xian Qing, la chancelier dirigeant les gardes du Palais, Su Gong, a abordé la question des carences et des erreurs [dans les éditions antérieures] et adressa une pétition à l’empereur pour demander une nouvelle édition définitive. Là-dessus,


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Shennong « Le Laboureur céleste ». La tradition chinoise considère Shennong à la fois comme un personnage historique et une figure historique, réputé pour avoir introduit l’agriculture et la médecine en Chine. À l'époque moderne, l'avènement de la méthodologie historique scientifique en Chine, a encouragé une séparation plus nette entre mythe et histoire. Mais cette ambiguïté n'est toujours pas complètement résolue pour beaucoup de Chinois
  2. Han Pingdi 平帝 de -8 à +6 de l’ère commune, mort à l'âge de 14 ans

Références[modifier | modifier le code]