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Utilisateur:LycéeZolaTS4Ewen/Brouillon

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La Cabane dans les arbres du Mur de Berlin[modifier | modifier le code]

La Cabane du mur en 2012

La fameuse cabane du Mur de Berlin ( aussi appelé «Gecekondu von kreuzberg») est devenue une attraction touristique malgré elle. Située dans le quartier de Kreuzberg a Berlin elle est le fruit d'un quiproquo topographique datant de l'époque du mur. Construite en 1983 par Osman Kalin un émigré Turc qui décide d'exploiter le terrain inutilisé en face de chez lui après s’être assuré qu'il n'appartenait à personne. [1]La cause de l'abandon de ce triangle de terre ? : le tracé du mur séparant Berlin est de Berlin ouest.

La cabane en elle même comporte deux étages construit à partir de déchets encombrants le terrain abandonné de la Bethanienstrass. En réalité, ce n'est pas une maison dans les arbres à proprement parler mais plutôt une maison construite autour de deux arbres dans un petit jardin. Pendant la division de la ville c'était surtout un no-man's-land qui n'intéressait personne; plus tard, il a été toléré par la municipalité, bien qu'il ait été construit sans autorisation légal. Son attrait touristique est lié notamment à son histoire et à son apparence atypique dans le paysage urbain. [2][3] La cabane n'est cependant pas connectée à l'électricité ou à l'eau. Un système de récupération d'eau de pluie a don été mis en place.

Histoire et naissance de la cabane durant la division de la ville.[modifier | modifier le code]

La curiosité topographique à l'origine de la création de la cabane.

Osman Kalin a débuté sa migration de la ville de Yozgat en turquie vers l'Autriche en 1963. Il a ensuite travaillé à Stuttgart et à Mannheim. En 1980, il déménage avec sa femme Hatice et ses enfants à Berlin. Ils vivent dans un premier temps dans le quartier de Spandau[4] puis se déplace à Kreuzberg. Les quelque 350 mètres carrés[5] de terrain sur lesquels se trouve actuellement la cabane dans les arbres se trouvaient directement sur la bande murale. Bien que l'îlot de circulation triangulaire appartenait à Berlin-Est, il était situé du côté de Berlin-Ouest en raison d'un mur mal construit pour des raisons de coût, raisons pour lesquelles il n'était utilisé par aucun des deux secteurs. En 1983, Kalin, retraité et père de six enfants, a commencé par libérer la jachère des déchets encombrants et par cultiver des fruits et des légumes. Il a ensuite construit une cabane d'un étage d'une hauteur inférieure à celle du mur. Un bâtiment plus élevé avait été interdit après la visite des gardes-frontières de la RDA du « Border Regiment n ° 33 »[6]. Il y avait le soupçon que Kalin pourrait utiliser la terre pour construire un tunnel d'évacuation. Pour l'utilisation du site, cependant, il a reçu un permis du côté de la RDA, bien que l'affaire aurait dû aller au Comité central du Parti socialiste unifié d’Allemagne.[7]

Développement après la chute du Mur de Berlin.[modifier | modifier le code]

Après la chute du mur Kalin étendit le jardin à l'est et construit sur une superficie d'environ 80 mètres carrés un bâtiment de deux étages avec une fondation en béton[8]. Puisqu'il n'ai plus liée au soutien de la RDA on lui a donné l'adresse postale imaginaire « Bethaniendamm pas. 0, Berlin 10997 »[9]. En 1991, la maison a été détruite dans des incendies criminels puis reconstruite[10]. Le Responsable de l'administration de la propriété du centre du district, voulant procéder à la rénovation du canal Luisenstädtischer à demandé à Kalin d'évacuer la zone. Ce dernier refuse de quitter la propriété et est soutenu par les résidents locaux, le bureau du district de Kreuzberg et le pasteur de l'église St. Thomas adjacente. En outre, le district a reçu un financement pour la rénovation finale de la section de jardin entre les Engelbecken et la rue Köpenicker[11]. En 2003, un incendie criminel a de nouveau été commis et la maison a une nouvelle fois été reconstruite[12]. Après qu'Osman Kalin ait laissé de côté ses activités autour de la maison pour des raisons de santé, son fils Mehmet Kalin a repris l'administration et les relations publiques liées à la propriété[13].

La cabane en 1990.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Une cabane entre deux arbres - Good Morning Berlin », Good Morning Berlin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (de) Sascha Lehnartz, « Berlin: Der Kreuzberger Guerrilla-Garten », FAZ.NET,‎ (ISSN 0174-4909, lire en ligne, consulté le )
  3. (de) Jörg Niendorf, « Baracke mit Weltruhm », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  4. (de) WALTRAUD SCHWAB, « Endlich auf Kreuzberger Boden », Die Tageszeitung: taz,‎ , p. 25 (ISSN 0931-9085, lire en ligne, consulté le )
  5. (de) « MieterMagazin 4/11, Inhalt in Kürze », Berliner Mieterverein e.V.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Hans W. Korfmann, Kreuzberger Chronik, « Kreuzberger Chronik: An der Mauer - Sie lesen das Original! aus Berlin-Kreuzberg », sur www.kreuzberger-chronik.de (consulté le )
  7. (de) « Ein Gespräch? 50 Euro! » (consulté le )
  8. (de) « Sommerhaus rüber: Eine Hütte wechselt den Bezirk » (consulté le )
  9. Hans W. Korfmann, Kreuzberger Chronik, « Kreuzberger Chronik: An der Mauer - Sie lesen das Original! aus Berlin-Kreuzberg », sur www.kreuzberger-chronik.de (consulté le )
  10. Hans W. Korfmann, Kreuzberger Chronik, « Kreuzberger Chronik: An der Mauer - Sie lesen das Original! aus Berlin-Kreuzberg », sur www.kreuzberger-chronik.de (consulté le )
  11. (de) « Ein Gespräch? 50 Euro! » (consulté le )
  12. Hans W. Korfmann, Kreuzberger Chronik, « Kreuzberger Chronik: An der Mauer - Sie lesen das Original! aus Berlin-Kreuzberg », sur www.kreuzberger-chronik.de (consulté le )
  13. (de) Jörg Niendorf, « Baracke mit Weltruhm », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )