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Définition et construction des études de genre

Au sein des Universités l'étude des rapports sociaux de sexe, s'est institutionnalisée progressivement au cours du temps à travers trois dénomination différentes: "Etudes femmes, Etudes féministes et Etudes genre". Cependant elles présentent des différences /en raison des enjeux épistémologiques et stratégiques des courants) et des points communs et sont toutes sujet à controverses. Ces trois approches ne sont en aucun cas indépendantes les unes des autres malgré une façon différentes de considérer l'objet d'étude: le rapport entre homme et femme dans la société.

Les études femmes ciblent leurs analyses sur la condition féminine et mettent en valeur le rôle des femmes dans la société. Elles sont principalement critiquées pour se focaliser sur l'étude unique du sexe féminin. Elles ont eu pour but d'analyser le rôle des femmes dans différents domaines et espace et ainsi de combler ces lacunes expliquées par une culture principalement patriarcale. Elles sont indirectement féministes car elles ne dénoncent pas l'inégalité entre homme et femme, mais elles tentent d'expliquer l'invisibilité de celle-ci dans les analyses et servent par conséquent aux mouvements sociaux d'appui (historiques, sociologiques, politiques et économiques) aux revendications.

Les études féministes voient leur essor dans les années 70 lors de la deuxième vague des mouvements sociaux féministes qui remet en cause le système patriarcal. Leur but est de comprendre et d'expliquer les modalités de ces discriminations, leurs causes, leurs effets sur les femmes et la société en générale de façon à pouvoir les surmonter. Plusieurs critiques sont émises à leur encontre. La première est la proximité entre les revendications politiques et les perspectives scientifiques. Cette position va provoquer une méfiance du monde universitaire à l'égard de ce mouvement et va ralentir son institutionnalisation. La seconde est un changement du point de départ des recherches féministes avec l'utilisation du "point de vue des femmes" alors que précédemment les recherches avaient fonctionnées du "point de vue des hommes". La troisième est la crainte que les travaux académiques ne transforment un savoir universel en un savoir particulier. Du point de vue des féministes cette universalité est toute relative car ces vérités uniques sont en fait situées dans le temps, l'espace et par les personnes qui les produisent. "Le féminisme refuse de voir les inégalités entre les femmes et les hommes comme naturelles et inévitables et entend les questionner" (Jackson et Jones, 98 dans Lorena Parini). Ainsi le féministe souhaite questionner le savoir historiquement dominé par le système patriarcal. Toutefois il sous entend aussi que les femmes ne sont pas homogènes et que le féminisme est une façon particulière de se comprendre comme femme (quel type de femme blanche, hétéro et cato cf article). Il existe des liens entre les études femmes et les études féministes avec l'analyse du passé et du présent à partir du point de vue des femmes, le début de la dénonciation de la pensée politique moderne, le questionnement du biais patriarcal dans la culture et la science occidentale avec l'universalité lié à la masculinité, et la particularité liée à la féminité, et pour terminer l'analyse de la répartition des espaces en fonction des sexes avec les espaces ouvert dédié aux hommes et les espaces clos dédiés aux femmes.

Les études genres naissent dans la fin des années 80 et le début des années 90 de l'évolution des études féministes.