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Loup[modifier | modifier le code]

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, celui qui est souvent perçu comme le “grand méchant loup”, cruel et sans pitié, n’est en fait qu'une espèce craintive et discrète. Malheureusement, cette mauvaise réputation pluriséculaire lui colle à la peau et ne fait que renforcer la peur de l’homme envers cet animal aujourd’hui menacé en France.

Loup gris commun

Souvent comparé au loup d’Amérique du Nord[1], le loup européen est un peu plus petit, plus maigre et plus facile à confondre avec un grand chien de berger. Des plaines aux steppes, en passant par les montagnes, le territoire de chasse du loup est immense - plusieurs milliers de kilomètres carrés. Résistant à des températures extrêmes et très bon nageur, le loup n’hésite pas à se tremper dans des eaux glaciales pour subvenir à ses besoins primaires. Il adapte son alimentation aux proies disponibles. Lorsqu'il ne parvient pas à se nourrir de proies sauvages, telles que les ongulés ses cibles dominantes, il est capable de jeûner pendant une semaine. Par facilité, il peut alors être conduit à s'en prendre au bétail domestique, ce qui hélas, est la source de nombreux conflits avec les hommes. Dès le Moyen âge, l'extermination, davantage motivée par le fait que l’animal s'attaque au gibier et au bétail que par la peur collective suscitée par le loup « mangeur d'homme[2] », débute par l'organisation de grandes battues à l’initiative des seigneurs. Les loups étaient jadis très répandus dans tout l'hémisphère Nord, puis les effectifs ont été régulés et on peut même parler d'extermination dans la seconde moitié du XIXe siècle en Europe occidentale et en Amérique du Nord. Depuis la signature de la convention de Berne en 1990, cet animal, qui peut vivre jusqu’à 14 ans, appartient à la catégorie des espèces protégées. Cependant, le conflit Homme-Loup continue de peser sur la survie de l’espèce.

[3]

  1. « Typologie régionale, pays de l'OCDE: Amérique du Nord (TL3) », sur dx.doi.org, (consulté le )
  2. Loue, « Mangeur d'homme ? », Revue,‎ inconnue
  3. « Le loup, ni ange ni démon », sur WWF France (consulté le )

Canis Lupus ?[modifier | modifier le code]

Autrefois, pour connaître le nombre des caribous et savoir si la chasse serait bonne, les Inuit d'Amérique écoutaient hurler les loups. En Europe alors, ces mêmes hurlements étaient synonymes de danger et inspiraient la peur. Le loup a aujourd'hui pratiquement disparu d'Europe occidentale.

La vie du loup :[modifier | modifier le code]

Un loup chasse quand il a faim, seul ou en meute, selon la saison et la taille de sa proie.

Meute loup, alpha

Durant l'hiver, les loups se nourrissent d'ongulés souvent plus grands qu'eux : orignal (élan), renne (caribou), chevreuil, etc., qu'ils attaquent en meute. Ils ne chassent pas comme les chiens la truffe collée au sol, mais les oreilles dressées et le nez au vent, attentifs aux effluves et aux bruits qu'une brise peut leur apporter. On sait qu'un loup perçoit l'odeur d'un orignal (élan) à 300 m environ. Il s'immobilise alors, la truffe pointée dans la direction de la proie. À ce signe, tous les autres lèvent la tête pour analyser l'odeur. Chacun, alors, remue la queue et fait des bonds. Puis, gardant le silence malgré leur excitation, ils s'approchent le plus possible, contre le vent.

La chasse en meute :[modifier | modifier le code]

Selon l'adversaire et l'endroit où ils donnent l'assaut, les loups attaquent différemment. Ils ne gaspillent jamais leur énergie à poursuivre longtemps une proie qui s'enfuit. Ils repèrent vite les animaux jeunes, âgés, blessés ou malades, les encerclent et les attaquent. Selon la proie, les loups ont recours à l'embuscade, à la poursuite ou à un mélange des deux. L'un des loups de la meute se montre pour opérer une diversion. Pendant ce temps, les autres encerclent le troupeau, puis se précipitent.

Orignal ou cerf acculés sont capables de fracasser le crâne de leurs assaillants, un bison d'en encorner plusieurs, mais une seconde d'hésitation est fatale à un animal trop jeune, inexpérimenté ou malade. Les bœufs musqués se défendent collectivement, en formant un cercle, épaule contre épaule et cornes basses. Devant une résistance opiniâtre, la meute préfère rompre l'engagement et partir en quête d'un adversaire moins coriace – ce qui est très fréquent.

La proie est rarement mise à mort du premier coup. Les loups cherchent à mordre les pattes, l'épaule, les flancs ou la croupe. Il faut parfois plusieurs assauts et de nombreuses poursuites pour faire tomber la proie. Un loup se pend à son mufle pour la paralyser pendant que d'autres s'accrochent à sa croupe. Étourdie par ses assaillants, attaquée de toutes parts, elle finit par succomber.

La majeure partie de l'animal tué est dévorée sur place – un loup mange de 9 à 10 kg de chair par repas. Lors de la curée, le mâle dominant écarte ses subalternes avec autorité. Il tolère que sa compagne le rejoigne, puis, repu, il laisse les restes aux autres loups. Dans la mêlée, chacun s'efforce de prélever sa part.

Il arrive que les loups soient rassasiés avant d'avoir tout dévoré. Ils enterrent alors les restes à l'abri des mouches, des corbeaux et des pies. Ces réserves de viande font la joie des renards et autres petits carnivores.

Citation du loup :[modifier | modifier le code]

Même s'il se met à bêler, un loup [1]reste un carnassier.

  1. Alain Leblay, « Loup », sur Citation.fr, (consulté le )
Louveteau :[modifier | modifier le code]

Petit du loup[1]. De ses chers louveteaux la louve approche seule Et, pour les mieux cacher, souvent avec sa gueule Déménage ses nourrissons (Pommier,Océanides,1839, p. 190).[Je] n'ai pu me résoudre À poursuivre sa louve et ses fils, (...) Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve (Vigny,Destinées,1863, p. 129).

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Les loup on peut les adopté ?[modifier | modifier le code]

L’article L 211-1 du code rural pose le principe de la protection des espèces animales non domestiques, dont la conservation est justifiée par la nécessité de préserver notre patrimoine biologique.

Un arrêté interministériel du 10 octobre 1996 inclut le loup dans la liste de ces espèces.

Sont à ce titre interdits :

  • la mutilation
  • la destruction
  • la capture ou l’enlèvement
  • la perturbation intentionnelle
  • la naturalisation d’animaux de ces espèces ou, qu’ils soient vivants ou morts :
  • leur transport
  • leur colportage
  • leur utilisation
  • leur détention
  • leur mise en vente, leur vente ou leur achat.

Le détention de loups et maintenant strictement réglementé par l’Arrêté du 19 mai 2000 qui impose une procédure d’autorisation stricte.

Et pour ce qui aime les loups ?[modifier | modifier le code]

Pour ce qui aime les loup ?

c'est très simple !

Ils sont ca prendre un loup virtuelle !! :[1]

  1. « Les loups - Wolves : Behavior, Ecology, And Conservation », sur wolves.fr (consulté le )