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Utilisateur:Kahoutoure/Brouillon/ Nimlin Fax Clark

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Fax Clark
Nom de naissance Fax Clarck
Naissance
Tabou, Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Décès (à 35 ans)
Yamoussoukro, Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Activité principale Chanteur, parolier, Compositeur,
Genre musical Ziglibithy, soul,
Instruments Trompette
Années actives De 1963 à 1983

Nemlin Fax Clark, né en 1927 à Tabou, reste une figure emblématique du jazz ivoirien, ayant marqué l'histoire de la musique dans son pays et au-delà. Son parcours singulier et son héritage musical continuent d'influencer les générations actuelles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nemlin Fax Clark, né en 1927 à Tabou, reste une figure emblématique du jazz ivoirien, ayant marqué l'histoire de la musique dans son pays et au-delà. Son parcours singulier et son héritage musical continuent d'influencer les générations actuelles.

Jeunesse et Débuts Artistiques[modifier | modifier le code]

En 1946, Fax Clark embarque sur le mythique bateau "Aventure 46" aux côtés de personnalités marquantes telles que Mme Thérèse Houphouët-Boigny, Loua Diomandé, et Abdoulaye Sawadogo. Ce voyage marque le début d'une aventure artistique et culturelle qui allait façonner sa carrière.

Ambassadeur du Jazz à Bruxelles[modifier | modifier le code]

En 1954, il inscrit son nom dans l'histoire en devenant le premier Noir à ouvrir un bar à Bruxelles. "La Cabane Bambou," son établissement, devient rapidement un lieu emblématique entièrement dédié au jazz. Cette période marque le début de sa renommée en tant qu'ambassadeur du jazz ivoirien en Europe.

Les Cocoblicos et l'Influence Manu Dibango[modifier | modifier le code]

En 1956, Fax Clark recrute le légendaire Manu Dibango à Paris pour rejoindre son orchestre, "Les Cocoblicos." Cette collaboration marque un tournant majeur dans la carrière de Dibango et renforce la réputation de Clark en tant que découvreur de talents.

Promotion de l'Akpôngbô et Chansons Mémorables[modifier | modifier le code]

Fier de ses racines de l'Ouest ivoirien, Fax Clark promeut activement l'Akpôngbô, un rythme agni. Sa musique, chantée principalement en "dioula," devient une expression vibrante de la richesse culturelle ivoirienne. Des titres mémorables tels que « Djarabi », « Whisky Soda », et « Findjougou » restent gravés dans la mémoire collective.

Retour au Pays et Héritage Local[modifier | modifier le code]

En 1960, Fax Clark rentre au pays et met son talent au service de divers clubs avant de s'installer durablement à "La Canne à Sucre" à l'avenue 5 rue 5. Il y fonde son propre club, le "Quartier Latin" à Adjamé, qui devient un lieu emblématique de la scène musicale ivoirienne.

Un Adieu Mélodique[modifier | modifier le code]

Fax Clark, également surnommé le Louis Armstrong ivoirien, a marqué plusieurs générations par son jeu de trompette incomparable. En 1997, il succombe au cancer, laissant derrière lui un héritage musical indélébile qui continue d'inspirer et de célébrer la richesse du jazz ivoirien.

Que l'éclat de sa musique résonne à jamais dans le cœur des amateurs de jazz et dans l'histoire culturelle de la Côte d'Ivoire.

Discographie[modifier | modifier le code]

« Djarabi »,

« Whisky Soda »,

« Findjougou »

Références[modifier | modifier le code]