Tree sitting
L'occupation d'arbres[1] (en anglais tree sitting) est une forme de manifestation qui consiste pour une personne à se positionner en hauteur sur un arbre, en général sur une petite plateforme construite à cet effet ou dans une cabane dans les arbres.
Le but de l'occupation d'arbres est d'empêcher la coupe dudit arbre (c'est donc une forme de spéculation sur le fait que les bûcherons ne mettront pas en danger des vies humaines en coupant un arbre occupé) ou tout du moins de ralentir le travail des bûcherons. Ce type de manifestation peut se classer dans une forme de désobéissance civile à vocation écologiste.
Exemples
- Tree sitting en 1978 (l'un des premiers répertoriés) à Pureora Forest Park (en) en Nouvelle-Zélande[2].
- Occupation de Luna par Julia Butterfly Hill de à .
- Occupation du Bois de Rohanne à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (en Loire-Atlantique, France), entre 2009 et , pour lutter contre un projet d'aéroport.
- Occupation de la forêt de Hambach (en Allemagne) depuis 2012, pour lutter contre l'extension d'une mine de lignite.
- Occupation de la forêt de Chambaran (en Isère, France) pour lutter contre un projet de Center Parcs.
- Occupation du Bois Lejuc (en Meuse, France) entre et , pour lutter contre un projet d'enfouissement de déchets nucléaires.
- ZAD de la colline du Mormont, en Suisse, en 2020-2021[3],[4].
- Mobilisation contre l'abattage de forêts anciennes à Fairy Creek (Canada) en 2020-2021
Notes et références
- Andrew Boyd, Joyeux bordel: Tactiques, principes & théories pour faire la révolution, Éditions Les Liens qui libèrent, (lire en ligne), p. 61
- (en) Copyright NZ Native Forests Restoration Trust, « NZ Native Forests Restoration Trust :: Our history », nznfrt.org.nz.
- « Évacuation de la ZAD : encore deux occupants perchés sur un arbre », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
- « La police a presque évacué tous les militants de la ZAD du Mormont (VD) », sur RTS info, (consulté le )
