Thé d'Uji

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Le thé d'Uji (宇治茶, Uji-cha?) est le thé qu'on cultive à Uji, au Japon.

Historique

Plantation de thé à Minamiyamashiro, Kyoto, dans la région de Uji.

Le moine Zen Eisai (1141-1215), fondateur du courant Rinzai du bouddhisme, est généralement considéré comme responsable du gain de popularité du thé au Japon[1]. En 1191, il revient d'un voyage en Chine avec des graines de théier qu'il plante sur l'île d'Hirado et dans les montagnes de Kyūshū[2]. Il donne d'autres graines au moine Myōe, abbé du temple Kōzan-ji à Kyoto. Ce dernier plante les graines à Toganoo (栂尾?) et à Uji, qui deviennent les premières grandes plantations de thé au Japon. Le thé de Toganoo est considéré comme le meilleur thé du Japon et appelé « vrai thé » (本茶, honcha?) par opposition au « non-thé » (非茶, hicha?) produit ailleurs au Japon. Au quinzième siècle, le thé d'Uji dépasse celui de Toganoo en qualité et le « vrai thé » devient celui d'Uji[2],[3].

Bibliographie

  • « Cha », dans Dictionnaire historique du Japon, vol. 3 : Lettre C, Tokyo, Librairie Kinokuniya : Maison franco-japonaise, (lire en ligne), p. 4-6.
  • Stéphane Davet, « Le thé, la fée verte d’Uji », sur Le Monde.fr, (consulté le ).

Notes et références

  1. (en) Mary Lou Heiss et Robert J. Heiss, The Story of Tea : A Cultural History and Drinking Guide, Ten Speed Press, , 417 p. (ISBN 978-1-58008-745-2, lire en ligne), p. 164-168
  2. a et b Mair et Hoh 2009, p. 85-86
  3. Varley et Elison 1981, p. 199