Roncelin de Marseille
Roncelin de Marseille | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | XIIe siècle | |||||||
Père | Hugues Geoffroi (d) | |||||||
Mère | Cécile d'Aurons (d) | |||||||
Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît | |||||||
Décès | Marseille |
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Abbé de l'Église catholique | ||||||||
Abbé de Saint-Victor de Marseille | ||||||||
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Roncelin de Marseille (mort en 1215 à Marseille) est l'un des deux frères de Raimon Jaufre III (ou Raimond Geoffroi) dit Barral, vicomte de Marseille. Moine, puis abbé de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille, il devient en 1193 Vicomte, avant, sous le coup d'une excommunication, de retourner en 1211 à son état de moine.
La famille des Vicomtes de Marseille
Roncelin est issu de la puissante famille des Vicomtes de Marseille. Il est le frère de Raimon Jaufre III (ou Raimond Geoffroi) dit Barral, vicomte de Marseille.
Il se destina à la vie monastique.
La crise du XIIe siècle à Marseille
Le décès en 1192 de Barral qui n'a pas d'héritier masculin produit un véritable imbroglio politico-religieux. Barral laisse une seule fille Barrala mariée à Uc IV des Baux (ou Hugues des Baux). Ce dernier, appuyé par le comte de Provence, Alphonse II roi d’Aragon (mais Alphonse Ier en tant que comte de Provence), revendique la seigneurie vicomtale de Marseille. Barral avait également deux frères tous deux ecclésiastiques : Jaufre IV (ou Geoffroi), évêque de Béziers, et Roncelin moine puis abbé de Saint-Victor[1].
Les Marseillais craignant probablement que la maison des Baux ne soit trop favorable à Arles, investissent en 1193 l'abbaye de Saint-Victor en commettant toutes sortes de dégâts et en extraient l'abbé Roncelin pour le nommer vicomte de Marseille. Roncelin se marie ; le nom de son épouse n'est pas certain : Audiarz[2] ou Alasacie[3]. Cette situation ne semble tout d'abord gêner personne puisque Roncelin assiste à différentes réunions en tant que vicomte de Marseille.
Par la suite en le pape Innocent III excommunie Roncelin qui se soumet en 1211, répudie sa femme et retourne à l'abbaye qui le reçoit la totalité du patrimoine de l'abbé[4].
Références
- Victor Louis Bourrilly, Essai sur l’histoire politique de la commune de Marseille des origines à la victoire de Charles d’Anjou (1264), A. Dragon, Aix-en-Provence, 1926, p. 398
- Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe – début XIVe siècle, éditions du CTHS, Paris, 2002, p. 640 (ISBN 2-7355-0503-0)
- Victor Louis Bourrilly, Essai sur l'histoire politique de la commune de Marseille des origines à la victoire de Charles d’Anjou (1264), A. Dragon, Aix-en-Provence, 1926, p. 40
- Victor Louis Bourrilly, Essai sur l’histoire politique de la commune de Marseille des origines à la victoire de Charles d’Anjou (1264), A. Dragon, Aix-en-Provence, 1926, p. 401
Annexes
Sources
- Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe – début XIVe siècle, éditions du CTHS, Paris, 2002, p. 640 (ISBN 2-7355-0503-0)