Protocole CAN

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Typologie du protocole CAN.

Le protocole CAN (Controller Area Network) autorise différentes stations à accéder simultanément au bus. C'est un procédé rapide et fiable d'arbitrage qui détermine la station qui émet en premier. L'accès au bus est donc aléatoire car une station  peut émettre à n'importe quel moment. Mais cet accès se fait par priorité ; cette méthode est appelée CSMA CD/AMP (Carrier Sense Multiple Acces with Collision Detection and Arbitration Message Priority).

Description[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une norme conçue pour l'organisation de canaux de communication hautement fiables et peu coûteux dans les systèmes de contrôle distribués.

Le bus CAN (Control Area Network) est un moyen de communication série qui supporte des systèmes embarqués temps réel avec un haut niveau de fiabilité[1]. Ses domaines d'application s'étendent des réseaux moyens débits aux réseaux de multiplexages faibles coûts. Il est avant tout à classer dans la catégorie des réseaux de terrain utilisé dans l'industrie.

La structure du protocole CAN (bus) possède implicitement les principales propriétés suivantes :

  • Hiérarchisation des messages ;
  • Garantie des temps de latence ;
  • Souplesse de configuration ;
  • Réception de multiples sources avec synchronisation temporelle ;
  • Fonctionnement multimaître ;
  • Détections et signalisations d'erreurs ;
  • Retransmission automatique des messages altérés dès que le bus est de nouveau au repos ;
  • Distinction d'erreurs : d'ordre temporaire ou de non-fonctionnalité permanente au niveau d'un nœud, déconnexion automatique des nœuds défectueux

Applications[modifier | modifier le code]

Le protocole CAN a été initialement développé pour résoudre le problème de communication dans les véhicules[2].

La spécification du protocole CAN est la suivante :

  • Bâtiment d'automatisation ;
  • Escalators et ascenseur ;
  • Commande mécanique et automatisation industrielle ;
  • Pour les équipements électroniques de navigation et d'aviateur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Éric Delaunay, « Dossier d'électronique | Le bus CAN », sur lelectronique.com (consulté le ).
  2. Patrick Ruiz, « Une vulnérabilité dans le protocole CAN expose la plupart des véhicules actuels à des attaques DoS via un accès au port OBD-II », sur developpez.com, 18 août 2017 à 18:07 (consulté le ).