Portail:Monde équestre/Lecture/novembre

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Alphonse de Lamartine
Sultan, le cheval arabe
Extrait de Deuxième méditation

[...]

Et toi, mon fier Sultan, à la crinière noire,
Coursier né des amours de la foudre et du vent,
Dont quelques poils de jais tigraient la blanche moire,
Dont le sabot mordait sur le sable mouvant,
Que fais-tu maintenant, cher berceur de mes rêves ?
Mon oreille aimait tant ton pas mélodieux,
Quand la bruyante mer, dont nous suivions les grèves,
Nous jetait sa fraîcheur et son écume aux yeux !
Tu rengorgeais si beau ton cou marbré de veines
Quand celle que ma main sur ta croupe élançait,
T'appelait par ton nom, et, retirant tes rênes,
Marquetait de baisers ton poil qui frémissait !

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