Moutinho

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ORIGINES DES MOUTINHO

Aucune généalogie existante nous dit avec exactitude l'origine de la famille Moutinho, dans les livres d’aumônes et les grâces des rois du Portugal sont référencés certains des noms qui sont associés à l'origine des Moutinho au Portugal. Dans la généalogie de Manuel Felgueiras Gayo(a) sont décrits quelques-unes des familles dont l’origine commence avec Vasco Afonso Moutinho et leurs descendants, cependant, leurs ancêtres avaient déjà reçu des aumônes et des grâces des premiers rois du Portugal, les noms ne sont pas correctement écrits ou il n’y a pas le nom de famille Moutinho. En décrivant les origines des armes des chefs de famille qui ont participé à la reconquête du Portugal avant et après l'indépendance, aucun acte militaire fait par cette famille n'y est décrit, ou utilisant le nom de Moutinho, ni d’où ils peuvent provenir. Cependant,dans quelques œuvrages des XVIe et XVIIe siècles, sur l'origine des armes et des armoiries du Portugal et de la France, il y a une éventuelle origine des armes de Moutinho. Dans le livre, histoire des Blasons et des armoiries de France(c) sont décrites quelques références aux symboles des armes et blasons, qui ont été confirmés plus tard à la famille Moutinho par le roi D. João III, et dans le livre de généalogie du Prince, depuis roi, D. Manuel I, dans les drapeaux des Seigneurs de guerre mentionnés sur le p. 31, y est celle de Moutinho, qu'étaient vassaux de Vasco Martins de Resende au XIVe siècle et étaient associés aux batailles d'Alfarrobeira entre le Roi D. Dinis et son fils D. Afonso IV. Les armes et le blason de la famille Moutinho ont deux symboles particuliers, qui ne se trouvent pas dans toute autre armoirie des familles au Portugal. Étant donné que ceux-ci ont commencé à être attribués au Portugal par le roi D. Afonso III, au XIIIe siècle, les armes attribuées à d'autres familles sont régulièrement des symboles d'animaux et de la nature qui associent l'origine des noms, aux lieux dont ils proviennent, ou ses familles sont les seigneurs de ses terres. Les symboles des armoiries et blason de Moutinho sont la tête de Serpe et Fleur de Lis. Ces symboles sont uniques à notre famille et remarqués par Manuel Felgueira Gayo(a) dans son travail, quand il dit que les seules armes qui ont la tête de Serpe est celle des Moutinho, et, la Fleur de Lis est d'origine de la maison de Bourgogne. Dans certains Comtés du haut et bas Rhône dans le sud-est de la France, il y a des armes et des armoiries où la fleur de Lis est représentée, aussi dans quelques duchés ou comtés de Marquises de Toscane et du Piémont, en Italie, ont cette fleur de Lis. Dans l'histoire des armes et des boucliers de France ci-dessus(c), il décrit qu'au XIe siècle, à celui du père de D. Henrique, Henri Duque de Bourgogne, comte de Portugal, grand-père de D. Afonso Henriques, que la fleur de lis est un des symboles de son drapeaux, ce même symbole fait partie des armes des Rois de France pendant de nombreux siècles, et y ont été apportés par la famille de Bourgogne. Selon l'auteur du livre mentionné(c), les quatre têtes de Serpe dans le bouclier et une de timbre, signifie que le propriétaire avait servi à Jérusalem, étant donné que le placement de quatre symboles identiques dans les carrés (quartés) du Bouclier, étaient attribués uniquement aux chevaliers qui auraient servi pendant les croisades, à Jérusalem, pour libérer le Saint Sépulcre de la domination musulmane, l'une des premières a été organisée dans les années 1086 par Amé III de Savoie, mais dit aussi, que la tête de Serpe symbolise l'une des mythologies grecques décrites par Homère dans les guerres des dieux et, donc, selon cet auteur, estime que cette famille aurait déjà servi pendant les guerres précédentes dans cette région, ou symbolisent cette époque et, ont également été utilisés par certaines familles nobles de Bourgogne dans leurs sceaux de famille.

En Espagne, ils ont été également utilisés par la maison de Guzman et le duc de Najera, descendants de la maison de Bourgogne. L'existence d'une fleur de Lys associe cette famille à la maison de Bourgogne, dont ils seraient vassaux, et, ou, qu’ils auraient pu accompagner D. Henri de Bourgogne, comte du Portugal, et d'autres nobles de Bourgogne, quand ils ont rejoint D. Alfonso VI de Castille en 1086, dans la Reconquête de la péninsule aux Maures. Une autre version, aussi crédible, et plus plausible, est qu'ils sont venus au Portugal, quand la deuxième croisade a été dans la conquête de Lisbonne en 1147, et, que certains documents récemment consultés pourraient prouver. Cette analogie des symboles est confirmée par quelques auteurs du XVIIe siècle qui ont étudié et écrit sur l'origine des armes du Portugal. Selon la description de l'auteur, quatre symboles identiques au centre du bouclier signifiaient appartenir à un duc, deux à un vicomte, et un à un vassal. Par conséquent, selon cette analogie, les Moutinho seraient associés à la famille de Bourgogne comme vassaux de celle-ci, ils auraient servi à Jérusalem, où ils pourraient également avoir appartenu à l'ordre des Templiers, parce que certains de leurs chevaliers portaient également la fleur de lis dans leur fanion. Cet ordre a été aboli par le roi de France en 1293, au Portugal a été remplacé par l'ordre du Christ, on ne connais pas d'archives de cette époque. C'est peut-être parce qu'ils ont participé à la conquête de Lisbonne en 1147, qu’ils auraient été plus tard cléricales dans la région de Lisbonne, ainsi, il apparaît en 1175 un notaire du nom de Moutinho Viegas, qu’écrit un acte de vente de maisons à l'alors évêque de Lamego, Don Godinho Afonso, pour les moines du Monastère de Saint-Vincent-de-Fora. Pour gagner des terres, ils seront partis au nord-est du Portugal, à la région de Resende, où ils étaient vassaux de Vasco Martins, Seigneur de Resende. Cependant, par la généalogie de Dinis Vaz Moutinho, ceux-ci auraient également leurs membres dans la région de Chaves, parce qu'il a épousé une dame d'une famille noble locale, la famille Resende, qui serait associé avec le marquis de Chaves comme ses vassaux, ayant participé João Moutinho, fils de Dinis Vaz Moutinho, comme écuyer du roi Don Manuel I dans la bataille de Ceuta, car il serait avec ce roi dans son Bateaux, décrit par le chroniqueur du Royaume et, qui obtient par ce fait, une grâce du Roi, pour être notaire dans les villes de Favaios et Seixas-Ansiães.

Les données sur l’époque où les familles Moutinho sont référencées dans les chroniques de l'histoire du Portugal, dans les documents des Archives Nationaux de la Torre do Tombo, n’ont pas été suffisamment étudiées et analysées pour trouver des documents plus anciens que ceux qui se réfèrent à Martim Annes Moutinho et Vasco Afonso Moutinho, fils de Afonso Diniz Moutinho, qui était un ecclésiastique, et d’une femme nommée Catharina Nunes et qui est né environ à 1380. Le Roi D. João I a passé une lettre de légitimation à lui et à sa sœur Cathalina Afonso, livre III tome IV, des livres de la chancellerie de D. João I, le grand-père été nommé Martim Annes "Moutinho", qui était chevalier vassal de la maison de Resende à l'époque du roi D. Dinis. Dans les chroniques du royaume, de Fernão Lopes, du roi D. Dinis, sont référencés leurs noms associés aux campagnes de ce roi contre son fils D. Afonso IV (guerre civile 1319/1324), qui confirment l'existence de notre famille associée à Martim Annes Moutinho, qui dans l'histoire de la généalogie du vicomte Baena est appelée le grand-père de João Moutinho, écuyer de D. Manuel I, mais si cela était vrai, ce serait arriéré-arrière-grand-père, par la différence des temps dans lesquels vivaient. Une aumône du 4.8.1445, le roi D. Afonso IV, à la demande de Vasco Martins de Resende, noble de la maison Royal et Seigneur de Resende, attribua une rente de vassal de 20’000 réis (monaie) à Vasco Afonso Moutinho qui était vassal de ce Vasco Martins de Resende, Seigneur de Resende. Il a été l'écuyer du roi D João I, dont le 20 novembre 1429, il obtient une licence pour fonder le monastère de Saint-Domingue à Vila Real, dans les publications de l'époque sur la bataille d'Alfarrobeira, Toro et Aljubarrota à déjà une référence de chefs militaires des Moutinho, c'est la référence plus ancienne de cette famille résidant dans la région de Vila Real. Cependant, j’ai trouvé à 1175, une référence à un Moutinho Viegas à Lisbonne, en tant qu’écrivant notaire dans une vente de maisons faites à l'ancien évêque de Lamego, D. Godinho Afonso, pour le Monastère de Saint-Vincent de Fora, qu’il devait diriger à la demande de D. Afonso Henriques, fait en ces termes et transcrit à partir du livre:

HISTÓRIA ECCLESIASTICA DA CIDADE E BISPADO DE LAMEGO, Par D. Joaquim de Azevedo (d). Ayant connaissance de son grand talent le Saint roi D. Afonso Henriques, l'appela à Lisbonne, où il lui donna son monastère royal de S. Vicente de Fora, chambre royale, qui, dans sa fondation, avait commandé à l'abbé Gualter, doyen de la Congrégation Premonstratense, qui a été rejeté, puis entra David, doyen de Grijó, et d'autres, jusqu'à que consulté avec S. Theotonio, évêque de Braga, pour l'entreprise, le monastère a été mis dans meilleure forme, restent la maison à l'observance régulière de notre D. Godinho, qu’avant l'année de 1162, Cayo Ayres lui a vendu quelques maisons à Lisbonne pour le monastère, près de l'église de Saint-Martin. Après plus de dix ans qu’il avait construit cette communauté exemplaire, a été choisi pour son futur successeur, l'évêque de Lamego, D. Mendo, que dans sa vie, dans l'année de 1175 a été faite à l’évêque D. Godinho une lettre de vente par Moutinho Viegas: dans l’Archive capitulaire est gardée dans un parchemin, dans lequel il lui donne un vignoble à Valmorim, en satisfaction de lui avoir donné le même évêque, du 1er janvier au 1er juillet, dans le temps de la faim, chaque mois deux quarts de pain, un de blé, un autre de seigle, et une peau d'agneau , qui valait douze soldes, un cochon, une chemise, un habit d’église, et beaucoup d'autres avantages. En 1187, lui est confirmé cette aumône par la Reine, ou Infant D. Thereza, fille du roi D. Afonso Henriques, des revenus ecclésiastiques d'Ourém au monastère de Santa Cruz de Coimbra; Il vient dans la monarchie lusitanienne, Tom. 5. ", à l'appendice n ° 25, ou avant le 29, en 1189.

Pero Vaz Moutinho, marchand à Porto, signe avec d'autres marchands et citoyens de cette ville, une pétition pour protester contre la nomination pour Secrétaire de la Chambre de la ville de Porto d’un serviteur de l'évêque de Braga, signe ledit document au roi en 1463, épousa Inês Gonçalves et a comme enfants: Inês Vaz Moutinho, qui a épousé Rui de Magalhães et qui serait un Chanoine dans la ‘’Sé’’ Cathédral de Porto, et avait comme fils Aires de Magalhães qui a reçu des ordres de l'Évangile en 1509; Margaret qui aurait vécu à Guimarães; Maria Gil qui a épousé João Aranha et avait de la progéniture; Gonçalves Vaz Moutinho, un chanoine de la Sé de Porto, qui aurait vécu en 1498 à la Rue Taurina dans la maison de Pero Vaz Moutinho(e).

Vasco Afonso Moutinho épousa Madalena Vasques, de Porto, fille d'un riche marchand du Porto nommé Vasco Salvadores qui serait le fils de Salvador Domingues, un riche marchand de la seconde moitié du XIVe siècle et de Maria Lourenço. Diniz Vaz Moutinho(e) est né dans la paroisse de São Dinis à Vila Real autour de 1410 et est dans un document de la Santa Casa de Vila Real de 5.11.1453, a épousé Violante Martins de Mesquita et a eu comme enfants: Diogo de Mesquita Moutinho, marié avec Inês Borges; Diogo Mesquita qui a hérité la chapelle instituée par son oncle à St. Domingos de Vila Real; Maria Borges, mariée à Rodrigo Homem; Fernão Mesquita Moutinho, mariée à Inês Gonçalves, qui fait un testament à Sousel en 1501; Alvaro de Mesquita Moutinho, marié avec Constança Gonçalves et vivait à Elvas; Alvaro Mesquita Moutinho qui accompagnait son cousin Fernand Magalhaes sur le voyage de Circun navigation, aurait épousé une femme à Malte, où il mourut (e); Pedro de Mesquita, marié avec Isabel de Andrade; Ana de Mesquita, nonne au monastère de Rio Tinto, João Moutinho écuyer de D. Manuel I, épouse Isabel Vaz.

Il est également rapporté par plusieurs auteurs; Anselmo Braancamp Freire dans "archive historique portugais, vol. 9"; Manuel Abranches Soveral dans "essai sur l'origine des Mesquitas"(f); Augustin R. Rodrigues Gonzalez dans "la Primera Vuelta al Mundo", qui dans ses œuvres donnent comme origine de la naissance du navigateur Fernando de Magalhães, à Sabrosa, petite lieu de Trás-os-Montes au printemps 1480. Tous l’attribuent être fils de Inês Vaz Moutinho, qui serait sœur, ou tante, de Diniz Vaz Moutinho, et son père serait Rui de Magalhães qui aurait occupé des postes tels que Préfet de Aveiro et Préfet de Estremoz, juge ordinaire et enfin procurateur au Conseil d'administration de Porto. Que son cousin Alvaro Mesquita Moutinho l’accompagnât dans ce voyage, qui est confirmé dans un testament de donation et d'héritage des terres "ad Eternum" à Gaia près de la ville de Porto, fait par les rois d'Espagne Isabel et Fernando, les catholiques, dans un manuscrit de Séville, et que lui et son frère Duarte aurait servi de pages de la Reine Dame Léonor à l'âge de dix ans.

(a) Manuel Felgueiras Gayo dans ses livres, NOBILIÁRIO DAS FAMÍLIAS DE PORTUGAL “Tomo VII” 1832.

(c) LE BLASON DES ARMOIRIES, Auquel est montrée la manière de laquelle les Anciens et Modernes ont usé en icelles. Par Barthélemy Vincent. 1579. Digitalisé par la plateforme Google en français.

(d)HISTÓRIA ECCLESIASTICA DA CIDADE E BISPADO DE LAMEGO”, Par D. Joaquim de Azevedo, Noble Abbé de la maison royale, doyen régulier de Saint Augustin, abbé de réserve de Sedavim, et curé de Várgeas et, continué et annoté par un chanoine de la cathédrale de Lamego. 1877 ". Numérisé par la plateforme Google.

(e) http:// geneall.net/pt/forum/16220/borges-moutinho de alijó.

(f) Ensaio sobre a origem dos Mesquita de Manuel Abranches de Soveral

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