Louis Mettewie
Louis Mettewie, né à Molenbeek-Saint-Jean le 23 octobre 1855 et décédé à Woluwe-Saint-Pierre le 17 novembre 1942, était bourgmestre libéral de la commune de Molenbeek-Saint-Jean.
Biographie
Fonctionnaire au Ministère de la Guerre, Mettewie fut écarté pour cause de militantisme en faveur du suffrage universel. Il devint employé dans une entreprise de travaux publics, puis fabricant de matériel pour l'imprimerie, de bicyclettes et d'automobiles. Il fonda deux périodiques : L'Industrie Nationale et L'Exportation.
En 1899 il devint conseiller communal et échevin de l'Instruction, des Beaux-Arts et des Finances de sa commune. En 1914 il devint bourgmestre faisant fonction et fut confirmé comme bourgmestre en 1919, fonction qu'il exerça jusqu'en 1938.
Il fonda la Chambre syndicale des constructeurs d'automobiles et organisa en 1902, 1903 et 1904 les premiers salons de l'automobile de Bruxelles.
Il devint administrateur de la Société du Canal et des installations maritimes de Bruxelles et fonda la Ligue de défense des intérêts belges. En 1899 il fonda la S. A. des habitations ouvrières dans sa commune.
Une avenue à Molenbeek Saint-Jean porte son nom.
Franc-maçon
Mettewie devint membre en 1882 de la loge maçonnique bruxelloise Les Amis philanthropes. Il devint membre honoraire en 1935.
En 1892-1894 il prit une part active aux discussions au sein des loges au sujet de l'ULB et de l'exclusion du professeur Élysée Reclus. Il s'attacha surtout à la défense des étudiants ayant été exclus pour avoir critiqué le conseil d'administration de l'université[1].
Littérature
- Lucie PEELLAERT, La représentation maçonnique dans les noms de rues de Bruxelles, Brussel, 1982.
Notes
- Archives des Amis philanthropes, Livre d'Or, n° 3, n° matricule 2146; Bulletin du Grand Orient de Belgique, 1964.
