Jacqueline Nonon

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Jacqueline Nonon, née le à Laval (Mayenne) et morte le , est une figure du féminisme en Europe et en France.

L'historienne Françoise Thébaud la qualifie de « fémocrate »[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle naît dans une famille d'origine lorraine. Elle fait des études supérieures d'anglais à Paris, puis à Londres. Elle étudie le russe à Bruxelles[2].

En 1958, elle entre dans les services de la Commission européenne, où elle est d'abord dans un service de documentation de la Direction générale des affaires sociales. Par la suite, elle s'occupe de l'emploi des chômeurs longue durée. Elle devient ensuite chef du Bureau de l’emploi des femmes. Elle milite alors pour l'égalité des femmes et des hommes dans la formation et dans les emplois[3],[4].

En 1978, Raymond Barre la nomme déléguée à la condition féminine à la place de Nicole Pasquier. Les services administratifs de cette délégation sont alors installés à Lyon. Toutefois, elle démissionne rapidement lorsqu'elle se rend compte du manque de moyens dont elle dispose[5],[6],[7].

Elle retourne alors à Bruxelles, puis revient en France en 1981 en qualité de représentante de la Commission européenne[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carine Janin, « «L’Europe a fait avancer les droits des femmes» », EurActiv,‎ (lire en ligne)
  2. Camille Sauge, « Jacqueline Nonon ou la chaleur humaine », Femmes suisses et le Mouvement féministe,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Nicole Fouché, « Femmage à Jacqueline Nonon », sur CLEF-Femmes,
  4. Yves DENÉCHÈRE, « Le genre du personnel communautaire européen », sur EHNE
  5. « Mme JACQUELINE NONON À REMIS SA DÉMISSION », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. « UNE MISE AU POINT DE Mme JACQUELINE NONON », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. Monique Dental, « L'État, les droits des femmes et les recherches féministes en France », Les Cahiers du CEDREF,‎ (lire en ligne)