Fatma Zohra Ksentini
Fatma Zohra Ksentini a été la première femme algérienne à occuper le poste de rapporteur spécial des Nations unies sur les déchets toxiques, entre 1995 et 2004. Avant d'occuper ce poste, elle a été rapporteur spécial de la Sous-Commission pour la prévention de la discrimination et la protection des minorités entre 1989 et 1994.
Carrière
Fatma Zohra Ksentini travaillait à la Sous-Commission pour la prévention de la discrimination et la protection des minorités lorsqu'elle a été nommée rapporteur spécial sur les droits de l'homme et l'environnement en 1989[1]. En 1990, elle a lancé une enquête de quatre ans sur les droits de l'homme en matière d'environnement au profit de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies[2] . Après avoir terminé ses recherches en 1994, elle a présenté ses conclusions et cosigné le projet de déclaration de principes sur les droits de l'homme et l'environnement[3].
En 1995, Fatma Zohra Ksentini est devenue rapporteur spécial des Nations unies sur les déchets toxiques[4]. Depuis le début de son mandat, elle a recueilli des informations sur les effets sur la santé de l'élimination des déchets toxiques[5]. Après avoir soumis son rapport en 1997, Ksentini a critiqué le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme pour ne pas lui avoir fourni le financement nécessaire pour mener des recherches sur le terrain[6]. Après le renouvellement de son mandat en 1998, Fatma Zohra Ksentini a commencé à élaborer des propositions sur l'élimination des déchets toxiques dans les pays en développement. Son dernier mandat en tant que rapporteur spécial a débuté en 2001 et s'est achevé en 2004[7].
En dehors du cadre de son travail de rapporteur spécial, Fatma Zohra Ksentini a été présidente du Groupe de travail sur les formes contemporaines d'esclavage en 1991[8]
Vie personnelle
Fatma Zohra Ksentini était mariée à M. Ohachi-Vesely[9].
Notes et références
- « belfast-roma-attacks-highlight-european-racism-issue-june-17-2009-2pp », Human Rights Documents online (consulté le )
- Who pays the price? : the sociocultural context of environmental crisis, Island Press, (ISBN 1559633026, OCLC 30157346, lire en ligne)
- R. Lakomy, Rogowski, Pikó et Mihaylova, « 550PSAFETY AND EFFICACY OF PANITUMUMAB (PMAB) MONOTHERAPY IN RECURRENT OR PROGRESSIVE METASTATIC COLORECTAL CANCER (MCRC): RESULTS FROM A NON-INTERVENTIONAL STUDY (VECTIS) », Annals of Oncology, vol. 25, no suppl_4, , iv188–iv188 (ISSN 1569-8041, DOI 10.1093/annonc/mdu333.52, lire en ligne)
- « Budget execution (expenditure) », (consulté le )
- (en) 'Dejo Olowu, « The United Nations Special Rapporteur on the Adverse Effects of the Illicit Movement and Dumping of Toxic and Dangerous Wastes on the Enjoyment of Human Rights: A Critical Evaluation of the First Ten Years », Environmental Law Review, vol. 8, no 3, , p. 199–217 (ISSN 1461-4529, DOI 10.1350/enlr.2006.8.3.199, lire en ligne)
- Gwam, Cyril Uchenna., Toxic waste and human rights : the adverse effects of the illicit movement and dumping of hazardous, toxic and dangerous wastes and products on the enjoyment of human rights, AuthorHouse, (ISBN 1452023115, OCLC 640411149, lire en ligne)
- Kaarina Rein, « Meditsiinitopograafia Tartu linna kohta aastast 1631 », Mäetagused, vol. 45, , p. 105–144 (ISSN 1406-992X, DOI 10.7592/mt2010.45.rein, lire en ligne)
- United Nations., Yearbook of the United Nations, 1991 : Volume 45., Martinus Nijhoff, (ISBN 0792319702, OCLC 27729680, lire en ligne)
- Trade Profiles 2010, WTO, , 145–145 p. (ISBN 9789287044860, lire en ligne)
Bibliographie
- (en) Margit Roos-Collins, The Relationship Between Environmental Management and Human Rights in Tibet: A Report Prepared for Mrs. Fatma Zohra Ksentini, Special Rapporteur, for the Study of Human Rights and the Environment Pursuant to Resolutions 1990/7 and 1990/27 of the Sub-Commission on Prevention of Discrimination and Protection of Minorities, International Committee of Lawyers for Tibet, 1992
Liens externes