Efthymios Nicolaidis

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Efthymios Nicolaidis
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Efthymios Nicolaidis (né en 1954) est un historien des sciences de nationalité hellénique. Il est directeur de recherche à l'Institut de recherche historique de la Fondation Nationale de Recherche Hellénique.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il a obtenu le baccalauréat en France, étudié la physique à l'Université Paris XI-Orsay et l'histoire des sciences à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris sous la direction de René Taton[1].

Collaborateur de l'Observatoire National d'Athènes (1979-1984), il a rejoint le Programme d'histoire des sciences de la Fondation Nationale de Recherche Hellénique[2] en 1984. Depuis 2003, il est le directeur de ce programme. Président (2013 - 2017) et Secrétaire général (2005-2009 et 2009-2013) de l'Union Internationale d'Histoire et de Philosophie des Sciences et des Technologies / Division d'histoire des sciences et des technologies[3], Secrétaire permanent (2017-) de l'Académie internationale d'histoire des sciences[4]. Coéditeur d'Almagest[5] et de la Newsletter for the History of Science in Southeastern Europe[6]. Coordοnnateur des programmes Hephaestus[7] (U.E., FP7, Capacités), NARSES[8] (U.E., National Strategic Reference Framework NSRF), DACALBO[9] (U.E., National Strategic Reference Framework NSRF) et SOW[10] (Science and Orthodoxy around the World).

Travaux[modifier | modifier le code]

Ses recherches se sont concentrées principalement sur trois axes : a) l'histoire de la science à Byzance, dans l'Empire ottoman et dans l'État grec, b) la diffusion de la science européenne moderne, et c) l'histoire des relations Science - Religion. Partant de l'histoire de l'astronomie aux XIXe et XXe siècles, il poursuit en étudiant les mécanismes de transmission de la science européenne vers la périphérie et en se penchant sur l'histoire des sciences en Europe du Sud-Est du XVIe au XXe siècle.

Au cours de la dernière décennie, il s'est intéressé au développement des relations entre la science et la religion en se concentrant sur l'histoire de la science à Byzance et sur l'histoire des relations entre le christianisme oriental et la science. Son travail consiste à reconstruire le lien entre la tradition gréco-romaine dans la pensée scientifique et le christianisme oriental jusqu'aux temps modernes. La possibilité du dialogue entre le christianisme orthodoxe et les sciences modernes est examinée dans ces recherches actuelles. Cet examen traverse les frontières ethniques afin de définir les points en commun et les différences soulevées par un tel dialogue.

Sélection de publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]