Discussion:Militarisme

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L'amateur d'aéroplanes 20 septembre 2006 à 22:00 (CEST) Les illustrations ne pas trop "américano"-centriste dans cette article ? Il a fallut attendre 1950 et la guerre de Coréepour les USA se dote d'une armée permanente imposante en temps de paix.[répondre]

La photo des Miss America en autre me laise pensif ;)

cet article en lui-même est ambigu car le militariste c'est toujorurs l'autre, inon on parlera de patriotisme, de défense de valeurs etc.

l commentaire d ela photo des miss me gêne plus encore que la photo.... mais la phot illustre un certain rapport des américains à leurs armée, vue comme incarnation de la défense des valeurs de la nation

ce rapport nous estd evenu étranger en Europe je pense... mais est-ce du militarisme? en tout cas l'idée qu'il faut s'unir derrière le gouvernement et l'arméee en ca sd eguerre sans plus discuter ni réfléchir, me parait dangereux,... lesUSA se cionsiderent presqqe omme en état permanent de guerre depuis la Guerre d'indépendnace puis contre le Mexique, les Indiens, les allemands et les japs, les communistes et maintenant l'islamisme

ils ont toujours besoind 'un ennemi pour exister et s'affirmer

c'est un vrai probleme qui relève de la sociologie et de la psychologie historiques

avant eux Rome, la prusse, Hitler, Staline éateint dans le même cas.... cette association de noms donnent à penser

eput etre ua fond est ce ça le militarisme, l'idée qu'une nation se fait d'elle même comme devant sans cesse grandir en puissance ou mourir, jusqu'à ce que vienne la chute... inéluctable

en e snes l'armee comme moyen de promotion sociale dans les pays dutiers Monde releve d'un autre probleme car ce militarisme là est marginalement tourne vers l'exterieur et ses menaces

--178.198.127.249 (d) 20 octobre 2012 à 11:30 (CEST)[répondre]

ATTENTION: MODIFICATION BIAISÉE DE LA DÉFINITION DEPUIS FIN 2015[modifier le code]

ATTENTION!!!! Cette définition a été révisée depuis fin 2015. Dans sa « nouvelle » forme, l'entièreté de la définition est clairement orientée idéologiquement et totalement déconnectée de la littérature scientifique sur le sujet. Le texte est sciemment trompeur. À la lecture de cet article on peut penser que le militarisme n'a jamais existé ou ne peut jamais qualifier la politique ou la situation prévalant dans un pays. Le terme militarisme serait en fait une vue de l'esprit voir une insulte.

Il n'y a aucune source sur la définition en elle-même et les fondements théoriques du terme. Certaines formulations sont de véritables sophismes lorsqu'elles ne sont pas fausses sur toute la ligne au regard du corpus de littérature scientifique sur le sujet. En l'état, cette entrée participe à la désinformation du public.

Il est surprenant et dérangeant que Wikipedia ait pu permettre une évolution de cette définition en des termes aussi trompeurs. Il est urgent de mettre en place les signaux d'alerte pour cette définition.

1. Un terme à manier avec précaution

« Ce terme comporte une forte charge péjorative, il faut donc être prudent avant de l'utiliser à l'égard de telle ou telle nation : un État qui s'arme pour se défendre n'est pas militariste. Il le devient si ses dirigeants décident que tout leur effort doit porter sur la force militaire, sans que la menace le justifie vraiment. Ce qui amène à un autre problème : où finit la défense et où commence l'agressivité ?

De même, il est déplacé de parler de militarisme lorsqu'un pays émergent entame une politique d'armement pour rattraper son retard stratégique. Du point de vue de l'État, il s'agit alors simplement de se réapproprier un attribut de sa souveraineté. Le militarisme n'est avéré que lorsque cet effort va trop loin et que la disproportion des forces est en faveur de l'armée.»

_ Cette section est surprenante à plus d'un titre. Au nom de quoi doit-on se montrer prudent dans l'usage de termes appropriés ? C'est quand même le but d'une encyclopédie que de permettre ce genre de chose. Doit-on se montrer prudent dans l'usage des termes « fascisme », « autoritarisme », ou quoi d'autre encore parce qu'ils ont une charge péjorative ? Péjoratif selon qui au juste ?

_ « Un État qui s'arme pour se défendre n'est pas militariste ». À ce compte, l'Allemagne des années 1930 ne serait pas militariste puisqu'elle a nommé son programme de réarmement « programme de défense ».

_ « Si ses dirigeants décident que tout leur effort doit porter sur la force militaire, sans que la menace le justifie vraiment ». On peinera à trouver des dirigeants ayant fait porté tout leur effort sur la force militaire. L'aspect totalisant décrédibilise cette définition. Même en cas de guerre, TOUT l'effort ne peut porter sur la défense. L'expression « sans que la menace le justifie vraiment » est, elle aussi, risible. Dans « vraiment » on veut dire pour de vrai en réel et pas de pour de faux, hein ? Enfin, on imagine. Mais alors qui décide que l'emploi de la force est « vraiment » justifié? L'agresseur? L'agressé ? Un tiers?

_ « De même, il est déplacé de parler de militarisme lorsqu'un pays émergent entame une politique d'armement pour rattraper son retard stratégique. » On est ici dans un manuel d'instruction aux accents propagandiste. De plus, à ce compte, tout État n'étant pas doté du même potentiel militaire que les États-Unis serait fondé à s'armer dans des proportions conséquentes (notamment, nucléaires) sans qu'on puisse dire que sa politique relève du militarisme. Il faudrait aussi définir « retard stratégique ».

_ « Du point de vue de l'État, il s'agit alors simplement de se réapproprier un attribut de sa souveraineté. » Charabia. L'emploi du terme « simplement » implique un biais normatif évident. On est dans le grand n'importe quoi. La souveraineté repose sur une articulation institutions-population-territoire qui ne dit rien des ambitions militaires encore moins du militarisme. L'idée que l'outil militaire permet à l'État d'assurer son indépendance et assure la sécurité des institutions, des frontières et la population est une conception normative teintée de militarisme portée dans les études stratégiques et le champ des Relations internationales par les conceptions réalistes (au sens théorique). Ces conceptions, bien qu'encore dominantes, sont aussi largement critiquées.

_ « Le militarisme n'est avéré que lorsque cet effort va trop loin et que la disproportion des forces est en faveur de l'armée.» Définir « trop loin » et « disproportion » ?

_ « On oppose souvent le militarisme aux idées de « puissance nationale globale » (incluant l'économie, la culture et la diplomatie) et de soft power, tandis qu'on le relie à celle de hard power.» Le raccourcis décrédibilise cette affirmation. La puissance militaire est une attribution du Hard Power. Le militarisme est une idéologie ou un ensemble de préceptes normatifs visant à faire de cette forme de puissance la plus importante. Elle devrait selon ses tenants prévaloir sur le Soft Power mais aussi sur l'autre pilier du Hard Power : l'économie. La même remarque vaut aussi pour le terme de « puissance nationale globale » qui ne fait ni l'objet d'une définition ni même d'une référence.

Soyons clair, personne dans la littérature scientifique sur le sujet n'a jamais défini le militarisme en ces termes. Cette définition ne se base sur AUCUNE SOURCE. On est confronté ici à un tissu d'inepties et de raccourcis trompeurs.

2. La section intitulée 'Signes extérieurs' repose sur des bases plus que friables.

A. « Il y a plusieurs façons d'évaluer le degré de militarisme en termes économiques : on se repose souvent sur la part du budget militaire par rapport aux dépenses de l'État ou au PIB, particulièrement élevée dans les nations qui entretiennent de vastes forces (exemples en 2005 : les États-Unis et la Chine) ou qui visent à les développer (à la même date : Israël, le Koweït, Singapour, la Corée du Nord, la Guinée équatoriale, l'Arabie saoudite).»

La mesure d'une orientation idéologique en termes économiques pose des problèmes méthodologiques et épistémologiques. Exposer des dépenses militaires en points de PIB ne renseigne en rien sur le militarisme d’un pays. Le PIB comme les dépenses ne sont pas des valeurs fixes. Si l'on admet que le militarisme est mesurable en termes économiques, il faudrait ici au minimum considérer les évolutions des deux variables et les causes explicatives. Voir Yannick Quéau, « Entre guerre et terreur : principes et acteurs du militarisme et du sécuritarisme en France », note d'analyse d'OSINTPOL, 18 décembre 2015.

Les exemples de pays prenant place dans les parenthèses ne renseignent en rien. Aucune source n'est indiquée, mêmes pas les dépenses en fonction du PIB auxquelles ce paragraphe prétend se référer.

B. « Mais il serait trop facile alors de crier au militarisme en oubliant les autres facteurs qui légitiment ces achats : situation locale tendue (cas du Koweït), émergence d'un ennemi difficile à vaincre (comme les pirates du détroit de Malacca, dans le cas de Singapour), mise à jour d'une armée obsolète, enrichissement national permettant au gouvernement de lancer quelques contrats profitables. On ne peut donc pas faire de généralités, chaque pays est un cas à part. »

L'expression « mais il serait trop facile alors de crier au militarisme » pose problème. Qu'est-ce qui serait « simple », « évident », « facile », « fondé » ou « trop difficile », pourquoi s'attendre à « crier » et pas seulement « qualifier » ? Il y a ici un biais normatif évident.

Par ailleurs, il serait tout aussi « facile » pour un pays ou un auteur de réfuter le qualificatif de militariste sur la base annoncée. Sur la base des dépenses en proportion du PIB bien des pays pourraient se dire nettement moins militaristes que d'autres et c'est exactement ce que font, par exemple, certains auteurs réfutant qu'on qualifie la politique de la France sous François Hollande de militariste.

De plus, le militarisme est en soit un discours de légitimation qui se repose en grande partie sur la notion de menace. Une perspective militariste vise donc à maintenir dans l'espace publique et auprès des décideurs politiques l'idée que le monde est dangereux et qu'il ne faut jamais baisser la garde. Mieux, il faut constamment la renforcer pour faire face à un environnement hostile. Chaque pays n'est pas forcément un cas à part. Dans tous les cas, les discours militaristes visent à présenter le renforcement des moyens militaires comme étant bien, naturel et nécessaire (good, natural and necessary dans la littérature en anglais sur le sujet).

BILAN: Cette définition reste à faire.

--Zebra29 (discuter) 20 juillet 2016 à 11:58 (CEST)[répondre]