Discussion:Frères mineurs capucins

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ne serait-il pas mieux de renommer cette page en Frères Mineurs Capucins

Confusion fréquente[modifier le code]

La plupart des gens confondent "moines" et "religieux". Les deux forment le clergé régulier, mais sont très différents. Les moins, dédiés à la seule contemplation, sont attachés à un monastère dirigé par un abbé. Leur lieu de vie le plus souvent rural est théoriquement le seul qu'ils connaîtront comme résidence. Les moines et moniales les plus connus actuellement sont les basiliens, les pacômiens (tous deux anciens ordres orientaux), les bénédictions (de Saint Benoît), réformé en Cisterciens par Bernard de Clervaux, les Chartreux et les Camaldules. Quelques ordres religieux non monastiques ont une branche féminine monastique : ainsi les moniales Clarisses (Ordre de St François d'Assise), Carmélites. Les premiers ordres religieux furent fondés au tournant des XIIe et XIIIe siècle. Le Concile de Latran IV, en 1215 a interdit la création de nouvelles règles de vie religieuses n'en laissa subsister que celle des basiliens, des pacômiens, des chartreux, bénédictins, de St François et celle dite de St Augustin, très malléable par l'ajout de constitutions. Ainsi, les religieux se divisent entre chanoines réguliers de St Augustin tels que les Prémontrés, et autres ordres religieux, qui tous, sauf les ordres franciscains, suivent aussi la règle de St Augustin assortie de Constitutions particulières. Les religieux comme les moines sont tenus par les vœux d'obéissance, chasteté et pauvreté. Mais leur mode de vie impose de changer de lieu de résidence, parfois très fréquemment. Les supérieurs (nommés gardiens, père supérieur, prieur selon les ordres) sont élus pour des périodes de 5 à 7 ans avant de retourner à la vie ordinaire de leur ordre. Leur lieu de vie se nomme le plus souvent un couvent, parfois une maison, une communauté ou une fraternité. Comparé à l'uniformité monastique, les ordres religieux de frères (et sœurs depuis le XVIIIe s environ) naissent (et meurent) selon des besoins précis, parfois ponctuels dans a plus grande variété des modes de vie, autour des trois vœux et de la prière personnelle et collective. Confondre moines et religieux est une faute aussi grave que récurrente : c'est un contresens qui montre combien l'ignorance des religions a progressé. --Jean Devriendt 11 septembre 2020 à 04:02 (CEST) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par JDevriendt (discuter), le 11 septembre 2020 à 04:02 (CEST)[répondre]

"approuvé comme institut religieux de droit pontifical en 1528 " Oh !!!![modifier le code]

Pace e Bene

Les "institut religieux de droit pontifical" sont des catégories de droit canoniques du XIXe siècle. Or les OFM Cap. furent approuvés en 1528, alors que Récollets, Alcantarins, Conventuels, peut-être quelque Zoccolanti réfractairesn et des Conventuels parmi d'autres étaient déjà tous reconnus "cordeliers". Donc, anachronisme pénible. Ce sont les "constitutions", même à l'état quasi foetal qui furent alors approuvées. Pour le premier ordre franciscain, Léon XIII a remis de l'Ordre dans "le grand des Ordres" (qui s'écrit aussi "le plus grand désordre". Tous les franciscains sont issus de réformes de ce Premier Ordre.

Les frères mineurs conventuels (O.F.M. conv.) étaient assez nombreux et clairement constitués. Ils furent conservés. Ce sont les moins nombreux. Mais parmi eux est venu Maximilien Kolbe. En robe noire à capulet et cordigères.

Les frères mineurs capucins idem. Mais en robe brune (grise parfois dans l’hémisphère sud, cf. Joseph du Tremblay, l’éminence grise) avec un long capuchon pointu, sans capulet, et porteur de barbe (encore souvent aujourd’hui)

Toutes les autres réformes furent fondues en un « ordre des frères mineurs », ou franciscains, alors que tous sont franciscains : aucune n’avait assez de membres à aligner en concurrence des deux premières.

Mais quelles sont les différences ?

Un ordre régulier observe une règle. Comme toute loi, elle étouffe vite sous la jurisprudence, la casuistique, etc. Donc, chaque ordre observe une des Règles du IVe Concile du Latran (1215), mais chacun avec ses Constitutions, votées en chapitres (réunion des membres ayant droit de parole, donc, tous les frères ayant fait profession générale ou définitive, ou réunion de délégués élus par les frères profès) : un chapitre général final après x chapitres régionaux, chacun issu de plein de fois x chapitres locaux, etc. Pour être d’accord. [Je passe sur le système de vote à deux degrés, boule blanche (oui), boule noire (non), boule noire et blanche (les deux me vont), aucune boule, ni l’un ni l’autre : au décompte final, les blancs ou les noires ont selon les cas ou bien la majorité des votants, ou bien le plus grand nombre de voix)].

Ces Constitutions votées depuis la base vers le haut de la hiérarchie sont l’ipséité de chaque modus vivendi.

Donc, les capucins furent, en 1528 : par décision pontificale (avec du lobbying de quelques nobles ou puissants), confirmés et reconnus en leur mode de vie, et observance particulière de la Règle de St François.

Ce n’est pas du verbiage. Ces us et coutumes, ainsi que terminologie furent mis au point durant des siècles pour que la vie conventuelle, pénible, car il faut cohabiter avec des gens imposés de fait, et non choisis, ne détruise ni les personnes, ni le travail à faire, ni l’intuition fondatrice.

Une idéologie en France est devenue dominante depuis lesdites Lumières, qui consiste à mépriser la théologie, le culte, etc. surtout ce qui est « catho ». Or, il n’est pas question de croire, mais de dire ce qui s’est réellement passé. Michelet est un faussaire : tous les autres historiographes des autres nations le savent.

Donc cet article ne sera pas de qualité tant que le vocabulaire ne sera pas correct.

Le droit canonique, surtout para-tridentin, est d’une très rare subtilité. Se tromper y est très facile. Se moquer de s'y tromper est de l'obscurantisme. --Jean Devriendt 15 octobre 2020 à 15:12 (CEST) Jean Devriendt. Dr en Théologie & Sciences Religieuses (Univ. Strasbourg 2001), spécialité : histoire de la théologie mystique et dogmatique, principalement du XIIe au XVe siècle, Chercheur Univ. Lorraine. Centre Écritures. Metz. Membre de l’ÉQUIPE DE RECHERCHES SUR LA MYSTIQUE RHÉNANE. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par JDevriendt (discuter), le 15 octobre 2020 à 15:12 (CEST)[répondre]