Discussion utilisateur:Aliesin/Entreprise

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Remarques générales[modifier le code]

Quelques remarques très générales sur le premier jet:

  1. L'entreprise et le marché : Il me semble qu'il faut dire que si l'entreprise est une alternative au marché dans l'opération d'assemblage des facteurs, elle est plongée dans le marché pour l'obtention de ces facteurs et l'écoulement de ses produits.
  2. Les théories de l'entreprise : je comprends qu'on mette toutes ces théories sur le même plan, mais la plupart ont été avancées par des gens qui ne sont jamais allés voir une vraie entreprise sur le terrain. Amha il faut insérer une description plus factuelle qui mette en perspective les théories par rapport à la réalité. Pour risquer une analogie, un article "éléphant" doit commencer par une description factuelle d'un éléphant avant d'examiner différentes "théories de l'éléphant"

J'interviendrai en ce sens dès que Aliesin m'y autorisera
--Elvin 9 juin 2006 à 10:04 (CEST)[répondre]

Autres choses à faire

  1. donner la différence entre entreprise et association (qui peut aussi produire des biens et des services)
  2. distinguer entreprise publique et entreprise privée
  3. parler de monopole (naturel ou imposé)

--Elvin 9 juin 2006 à 12:39 (CEST)[répondre]

Ca y est - je me suis lancé. --Elvin 10 juin 2006 à 11:46 (CEST)[répondre]

Cela existe pas les entreprises individuelles ? Au plan juridique ?

Les objectifs de l'entreprise[modifier le code]

j'ai préparé une refonte complète de cette section, qui figure ci-dessous. J'aimerais avoir l'opinion d'Aliesin (et d'Alvaro s'il le souhaite) avant de la substituer à l'existante

Les objectifs de l’entreprise[modifier le code]

A strictement parler, l’entreprise n’a pas d’objectifs propres. Elle est le moyen pour un certain nombre de personnes (les parties prenantes ou stakeholders) de poursuivre leurs objectifs individuels, qui peuvent être très différents voire opposés d’une personne à une autre. Affecter à l’entreprise des objectifs revient à l’assimiler à un être humain, ce qui n’a de sens que quand on cherche par exemple à l’insérer dans un modèle économique tel que celui de l’équilibre général.

L'approche behavioriste, qui s'est imposée dans les années 1960 grâce à des auteurs comme Herbert Simon[7], reconnaît que chaque acteur de l’entreprise (propriétaires, salariés, clients …) poursuit des objectifs différents, sans qu’il existe de finalité commune au sein de l’entreprise, cette dernière n’étant qu’un lieu de confrontation et de conciliation des objectifs particuliers. Un des objectifs des dirigeants de l’entreprise est d’arriver à un équilibre répartissant les avantages à ses membres afin de garantir leur participation. L’entreprise est alors un lieu de socialisation permettant l’intégration et la coordination des comportements au sein d’une organisation.

Les motivations de l'entrepreneur[modifier le code]

Joseph Schumpeter[3] l'a décrit comme l’acteur essentiel du progrès économique, comme celui capable d'innovations. L’entreprise qu’il fonde a pour objectif de concrétiser son idée et ses motivations sont aussi diverses que le désir de puissance ou la satisfaction de créer. John Maynard Keynes le rejoint sur ce point pour conclure que, davantage que la recherche du profit, la dynamique de l’entreprenariat repose sur une aspiration à l’activité et à la création.

Les sociologues ont eux aussi tenté de décrire ce personnage emblématique du capitalisme. Max Weber explique qu’il recherche le profit par l’exercice de sa profession. De ce point de vue, l’éthique et la psychologie de l’individu jouent un rôle primordial. Une perception positive du travail et du profit, un esprit austère et ascétique seraient selon Weber propices à l’émergence de l’ « esprit du capitalisme », telle qu’elle est historiquement favorisée par le protestantisme. Bien qu'il soit convoité, le profit vient en fait répondre à d'autres aspirations. Il est un signe d'élection divine, il est le fruit du travail des hommes qui concourt à la gloire de Dieu.

« Le système capitaliste a besoin du dévouement à la cause de gagner de l'argent... Il n'est nullement exceptionnel de trouver chez l'entrepreneur une sorte de modestie. Il ne tire rien de sa richesse pour lui-même, en dehors du sentiment irrationnel d'avoir bien fait sa besogne. »[4]

A la recherche du profit monétaire s’ajoutent des objectifs différents tels que le prestige social, le pouvoir, la satisfaction morale… Ces objectifs différents induisent, pour l’entreprise, des comportements entrant parfois en contradiction avec la recherche du profit monétaire : des attitudes paternalistes vis à vis des salariés, le mécénat, l’agrandissement de l’entreprise…Le manager et la technostructure, analysée par des auteurs comme John Kenneth Galbraith[5] ou Alfred Chandler[6], doivent rechercher un compromis entre différents objectifs : profit, développement, emploi, et pouvoir.

Ces profils sociologiques permettent par ailleurs de distinguer, le cas échéant, les objectifs de l’entrepreneur de ceux du propriétaire.

La maximisation du profit[modifier le code]

La théorie de l’offre avancée par la microéconomie définit la rationalité comme la maximisation de la satisfaction et de l’utilité du producteur, assimilé à l’entrepreneur, qui sont mesurées par le profit. L’hypothèse microéconomique de la recherche du profit économique permet de définir certaines grandes lois de fonctionnement de l’entreprise dont l’ensemble forme la théorie du producteur. Ce point de vue peut-être justifié pour différentes raisons.

La réalisation du profit économique est une condition sine qua non de la poursuite des autres objectifs éventuels. Elle facilite également la croissance de l’entreprise, source de satisfaction personnelle, de prestige social et de pouvoir. Cette première évidence permet de justifier l’hypothèse de la recherche du profit, mais pas celle de sa maximisation.

Le second point qui permet de faire de la maximisation du profit l’objectif essentiel de l’entreprise est le contrôle des dirigeants par les actionnaires. Ces derniers ne sont pas comme les premiers intéressés par la satisfaction d’un besoin social tel que le prestige : ils sont de fait bien souvent anonymes. Sur le marché boursier, les firmes qui réalisent le plus de profit sont celles qui sont le plus valorisées par les investisseurs, tandis que les autres tendent à voir leurs cours diminuer. Les premières sont au final en mesure de racheter les secondes, si bien que la maximisation du profit peut devenir à terme le principal objectif. Le pouvoir des actionnaires et la capacité de la Bourse a reconnaître les entreprises florissantes sont toutefois largement contestables (cf. plus bas).

Le troisième point, inspiré de la tradition autrichienne, part de l’idée que le revenu de l’entreprise est une approximation (par défaut) de la valeur que le monde extérieur accorde aux produits de l’entreprise, tandis que ses dépenses sont une approximation (par excès) de la valeur que le monde extérieur accorde à ce qu’elle consomme. La différence, qui est par définition son profit, est donc une approximation par défaut de la valeur que le monde extérieur accorde aux activités de l’entreprise, et le maximiser est synonyme de maximisation de son utilité.

--Elvin 12 juin 2006 à 12:33 (CEST)[répondre]

je pense qu'il est important de distinguer l'entrepreneur, le capitaliste, et les managers et non de les regrouper dans une partie "objectif de l'entrepreneur"..--Aliesin 12 juin 2006 à 19:28 (CEST)[répondre]
OK. Je propose d'ajouter ceci juste avant "les motivations de l'entrepreneur"
Les motivations des actionnaires
Les objectifs des simples détenteurs de capitaux sont en général purement monétaires. Ils peuvent vouloir maximiser ou bien leurs dividendes, et donc le profit de l’entreprise, ou bien la valeur de leurs actions en vue d’une revente, donc la valeur de l’entreprise. Ces deux objectifs sont en conflit, car augmenter la valeur de l’entreprise nécessite le plus souvent d’investir une partie des bénéfices, diminuant d’autant les dividendes.
Les motivations des salariés
Une motivation essentielle de chaque salarié, quel que soit son niveau, est de maximiser sa rémunération, mais aussi d’obtenir d’autres formes de satisfaction personnelle : sentiment d’appartenance et d’utilité, accomplissement personnel, prestige, pouvoir, etc. Il recherche aussi des conditions de travail satisfaisantes et un bon équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle.
d'accord pour insérer tout ça dans l'article à la place de la section "l'entreprise et ses objectifs" actuelle? --Elvin 13 juin 2006 à 13:01 (CEST)[répondre]
Lance toi ...--Aliesin 13 juin 2006 à 23:05 (CEST)[répondre]

Les boards anglais (ou britanniques)[modifier le code]

Je voulais juste faire une toute petite remarque.

Lorsque je bossais en Angleterre, les secteurs étaient dirigés par des "boards" sortes d'organisations professionnelles constituées des entreprises et des syndicats.

Ces boards avaient un fonctionnement d'entreprises classiques (actionnariat composé d'entreprises et de syndicats), faisaient payer des cotisations à leurs adhérents (employés et entreprises recevaient des factures) et fonctionnait comme grosso modo toutes les entreprises. Sauf que leur objectif premier n'était pas la maximisation du profit. Je ne sais pas comment celà peut-être inclu dans l'article.

D'autre formes d'entreprises ont également des rapports différents vis-à-vis du profit. Je pense notament aux régies municipales, aux GIE, aux entreprises cultuelles (qui peuvent produire bien et services, comme la Chartreuse par exemple), aux associations type 1901 qui fournissent des prestations de services ou les sociétés nationalisées.

Il conviendrait alors d'élargir la définition de l'entreprise afin d'intégrer ces pans. --Powermonger·(kongossa) 14 juin 2006 à 12:23 (CEST)[répondre]

Il me semble qu'en France les organismes de ce type ont généralement le statut d'associations, que l'article distingue explicitement des entreprises dès l'introduction --Elvin 14 juin 2006 à 12:58 (CEST)[répondre]

En France, les associations ont un statut à part (ce qui n'est pas le cas partout). Pourtant, à mon sens, il s'agit d'une forme d'entreprise qui ne doit pas être exclue, même si le but est différent. --Powermonger·(kongossa) 14 juin 2006 à 15:12 (CEST)[répondre]
simple question de définition. Il me semble qu'en français, les mots entreprise et association désignent deux choses différentes --Elvin 14 juin 2006 à 21:19 (CEST)[répondre]
ne pas oublier non plus les "society" qui sont souvent des entreprises mutuelles ou coopératives. De toute façon les coop doivent être citées dans l'article qui semble faire une fixation sur les entreprises capitalistes et leurs "profits". 50 % de l'assurance et de la banque de détail en europe sont sous cette forme par exemple. --Pgreenfinch 14 juin 2006 à 23:13 (CEST)[répondre]
N'oublions pas non plus les "building society" anglosaxonne, qui sont capitalistiques mais sur le modèle "un homme, un vote" donc presque coopératives. --Powermonger·(kongossa) 15 juin 2006 à 12:12 (CEST)[répondre]

Les motivations de actionnaires[modifier le code]

Aliesin donne comme "à faire" * une distinction entre rentabilité économique et rentabilité financière et les conséquences : opposition entre intérêt de l'actionnaire et le reste de l'entreprise... je suis curieux de voir ça, car premièrement je ne vois pas la différence et deuxièmement je ne crois pas qu'il y ait une opposition aussi tranchée et aussi spécifique --Elvin 17 juin 2006 à 15:32 (CEST)[répondre]

Pour faire bref :

  • rentabilité éco = Résultat/Investissement
  • rentabilité financière = Résultat/Capitaux propres

Les actionnaires ne sont intéréssés que par la seconde généralement, celle des entrepreneurs plutot par la premiere. La différence entre les deux rentabilité est lié à l'effet de levier et au taux d'endettement de l'entreprise : en cas de réussite, l'endettement permet d'accroitre la rentabilité financière sans modifier la rentabilité éco, mais met en péril l'équilibre de l'entreprise ...

Les socialistes raffolent de ce genre d'analyses, mais développent souvent des analyses bien moins évidentes :

http://www.parti-socialiste.fr/tiki-index.php?page=060215_capitalisme_levet

A mon avis, c'est pas là la uestion. La rentabilité pour l'actionnaire depend de celle de l'entreprise mais indirectement, d'autres éléments interfèrent. La rentabilité de l'actionnaire dépend aussi des comportements du marché, pas seulement des performances internes de l'entreprise. La rentabilité intrinsèque dépend directement de l'entreprise, la rentabilité extrinsèque est soumise à d'autres facteurs, pas tous imputables à l'entreprise. Par exemple une entreprise peut voir son benef augmenter de 20% et dans le même temps le cours de son action baisser de 15% (parce que la bourse était surcotée auparavant) ou croître de 40% (parce que le marché boursier l'avait sous coté auparavant, ou encore parce que l'entreprise fait ses propres hypothèses de croissance future des bénéfices de l'entreprise). En principe c'est seulement sur le long terme qu'il y a parallélisme entre accroissement des performances de l'entreprise et accroissement de la performance boursière. A mon avis l'article ne doit pas trop détailler cette section, car ce serait s'égarer sur le terrain des évolutions de marché, donc hors de l'aspect intrinsèque, le seul que l'entreprise peut maîtriser. Dernière précision, la rentabilité financière n'est pas résultat / CP, ça c'est la rentabilité comptable. Le rendement financier d'un actionnaire (création de valeur actionnariale / shareholder value creation) c'est dividende plus augmentation du cours ou moins baisse du cours. --Pgreenfinch 17 juin 2006 à 16:09 (CEST)[répondre]

Je suis sur de ma déf pour la rentabilité financiere... après que ce ne soit pas forcément important, on verra fonction de la taille de l'article.--Aliesin 17 juin 2006 à 16:12 (CEST)[répondre]
vous vous centrer sur la rentabilité financière interne, ce n'est pas la rentabilité financière externe, celle pour l'actionnaire, et c'est bien cette dernière qyui le sujet de cette section. Certes, le comportement du cours de l'action, ou de la valeur de revente de l'entreprise si elle n'est pas cotée en bourse, va tenir compte de cette RI comme l'un des critères d'évaluation, mais pas le seul. C'est cette valorisation de l'entreprise qui intéresse l'actionnaire, avec en complément bien sûr les dividendes qu'il reçoit. --Pgreenfinch 17 juin 2006 à 16:27 (CEST)[répondre]
Tiens j'explique encore un truc. Une boîte se crée et a pour perspective de faire un bénéfice de 25 euros par action pour une injection de capitaux propres de 100 par aaction. Suppososnq qu'elle soit introduite en bourse trois ans après au PER (rapport cours / bénéfice de 20. Donc le cours sera de 20 x 25 = 500 euros. Hop, 400 euros de plus value en 3 ans pour 100 d'investissement, faites la racine cubique de 5 (oui, de 5, pas de 4, mais enlever ensuite 1 au résultat obtenu), ça fait un chouette rendement annuel, non ? --Pgreenfinch 17 juin 2006 à 16:20 (CEST)[répondre]
La rentabilité financiere ce n'est pas un problème de Bourse...--Aliesin 17 juin 2006 à 16:24 (CEST)[répondre]
Au sens étroit des comptables et économistes, non. Au vrai sens financier qu'utilisent tous les financiers, qu'il s'agisse de bourse ou simplement d'évaluation des actifs hors bourse, où faut-il à votre avis chercher à définir un terme financier ? Chez les financiers ou chez les coiffeurs ;-) ? Et la section dont on parle concerne bien les actionnaires, non ? Pas les comptables ou controleurs de gestion (je les connait très bien d'ailleurs). Bon, un excellent site [1] pour expliquer tout cela. J'y ai d'ailleurs introdfuit, dans les sujets annexes, une section qui tente de faire le lien avec l'économie, car franchement les économistes ont un peu de mal à comprendre ce que sont devenues de nos jours les notions de capital, de valeur, de rendement, etc. Ben oui c'est la finance de nos jours, et non l'économie, qui tire la connaissance dans les domaines qui concernent la finance, ça parait naturel, non ? Alors faudrait commencer à démythifier. Ah, au fait je donne aussi dans le même site des approches en analyse financière "classique", c'est même ce qui est le plus consulté, c'est un peu désolant d'ailleurs. Mais voyez, j'en fait pas une querelle d'école, simplement les définitions des choses doivent traduire les réalités, pas ce qui traîne dans les manuels qui se recopient l'un l'autre au fil des décennies. Et la réalité maintenant c'est l'énorme place qu'a pris la finance, discipline mineure il fut un temps, au niveau tant pratique qu'académique. Pour ce qui est de pondre 4-5 lignes, là OK, mais pas forcément selon le plan indiqué. --Pgreenfinch 17 juin 2006 à 16:58 (CEST)[répondre]
Bon bah moi ce que j'en déduis c'est que tu peux surement nous pondre 4-5 lignes là dessus...--Aliesin 17 juin 2006 à 16:37 (CEST)[répondre]
Fais comme tu veux. Par contre n'utilise pas le terme rentabilité financière si tu ne le prends pas dans le meme sens que les économistes.--Aliesin 17 juin 2006 à 17:16 (CEST)[répondre]
top !--Aliesin 17 juin 2006 à 19:10 (CEST)[répondre]

Là, je crois qu'on commence à dérailler vers la digression et le hors-sujet. J'élaguerais volontiers le passage sur les dividendes, que j'ai ajouté à l'article autofinancement, et la discussion sur la rentabilité externe et interne, qui me semble hors sujet, ainsi que les détails sur la volatilité. Mais je n'ose pas... (je suis un grand timide...) --Elvin 18 juin 2006 à 13:20 (CEST)[répondre]

Seulement voilà, les gains en capital et la maîtrise du rsique c'est ce qui motive de plus en plus l'actionnaire, lesquelles ont compris qu'on ne gérait pas une participation dans une boîte donnée mais un portefeuille. C'est le cas même pour les actionnaires primaires (venture capitalists, privte equity, etc.). Cela dit le regroupements de certains aspects avec les sections autofinancement et profits sont concevables. Ou alors faut ne pas parler du tout des actionnaires et de leurs motivations (celles d'aujourd'hui, pas celles du XIXe siècle, quoique c'était alors déjà en germe), ce qui me paraît difficile. --Pgreenfinch 18 juin 2006 à 13:43 (CEST)[répondre]


Bon, on ne se comprend pas bien. Donc je vais faire les modifs que j'ai envie de faire. On pourra en parler et si besoin revenir en arrière --Elvin 18 juin 2006 à 13:50 (CEST)[répondre]
Pour l'instant le but c'est d'avancer, je pense qu'au la fin on aura une vision plus globale qui permettra alors d'élaguer. Sinon j'ai fais une partie dédiée à l'élagage ou je vous invite à deplacer les parties qui vous semblent mal placèes ou trop exhaustives..--Aliesin 18 juin 2006 à 14:00 (CEST)[répondre]
OK, on va tenter qq rapprochements, plutôt des synthèses que des élagages, et je promet de ne pas détailler les travaux qui ont amené une demi-douzaine de prix nobel d'éco depuis 50 ans sur la base de ces approches actuelles de la façon dont fonctionne l'investisseur et qui ont fortement changé la "gouvernance" d'entreprises ;-). --Pgreenfinch 18 juin 2006 à 14:10 (CEST)[répondre]
vu l'ajout de Pgreenfinch. Pour moi, le pb n'est pas de savoir si ce qu'il dit est vrai ou pas - je crois en effet que c'est vrai. La question est de savoir si ces détails ont leur place dans un article sur l'entreprise ou plutôt dans d'autres, comme par exemple "investissement" ou "risque". Amha ça devrait être plutôt ailleurs, mais je ne vais pas faire une guerre d'édition pour ça --Elvin 18 juin 2006 à 20:29 (CEST)[répondre]
Je pense en effet que ce passage est trop long, relativement à son importance (ce qui ne remet pas en cause sa pertinence). Laissons Pgreenfinch effectuée lui même la synthèse de cette partie. --Aliesin 18 juin 2006 à 20:33 (CEST)[répondre]
J'ai quand même une sérieuse réserve sur une phrase de Pgreenfinch "utiliser l'emploi des salariés comme variable d'ajustement, transférant une partie du risque inhérent au facteur de production capital sur le facteur travail." Amha il n'y a pas de risque inhérent à un facteur plutôt qu'à un autre; le risque inhérent à l'entreprise porte (de manière différenciée, d'accord) sur toutes les parties prenantes. Les apporteurs de travail sont partiellement protégés par le salariat, mais ne le sont que partiellement. Autrement dit, la phrase incriminée n'est pas neutre. Je propose de retirer ce membre de phrase, et même toute la phrase qui va de "cela peut les conduire...." à "...mentionné plus bas" --Elvin 19 juin 2006 à 09:36 (CEST)[répondre]
Oh, si ce n'est que cela ! Je me réfère simplement à l'éthique libérale traditionnelle selon laquelle le capital est là pour aborber les fluctuations économiques et que c'est le détenteur du capital qui assume ce risque. L'évolution de la nature du capital, qui s'est trouvé dépersonnalisé et collectivisé par le développement des marchés (eh oui, le système actuel est plus collectif, par exemple les ricains font la différence entre "public company" cotée en bourse et "private company" appartenant souvent à une famille) a fait que ce rôle à changé. Toutes les parties prenantes prennent des risques comme vous dîtes, simplement la répartition a évolué. Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas neutre, on peut d'ailleurs considérer que c'était l'ancienne conception / l'ancien fonctionnement qui était paternaliste et déresponsabilisant. Alors, vous pouvez introduire des mots tels que "à la différence à l'éthique libérale traditionnelle". Quant aux dirigeants, qui sont ici en cause indirectement, on peut développer le fameux problème principal-agent.

Histoire de l'entreprise[modifier le code]

Auriez vous des sources possibles permettant de faire cette partie ? Si oui merci de me les indiquer.--Aliesin 18 juin 2006 à 20:33 (CEST)[répondre]