Discussion:Lilith/À faire

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons




La phrase : " Depuis cette époque et la filiation résultant des apports dans les canons de la croyance issue des enseignements de Jeshua le prêcheur dans le christianisme, le mythe de Lilith s'est transmis sur une durée de temps d'environ 2700 ans." est insuportable ! C'est de l'anti christianisme primaire.--77.199.71.103 (d) 28 février 2011 à 14:37 (CET)[répondre]

Je l'ai reformulée d'une façon plus neutre, ainsi que plusieurs autres passages du texte. Ma réécriture de l'article n'est pas terminée, car l'article était plutôt chaotique, mais ça avance. Nepas ledire (d) 10 octobre 2011 à 17:42 (CEST)[répondre]

Lilith/modifications générales[modifier le code]

Selon la Kabbale juive, Lilith (en hébreu : לילית) est, en Éden, la première femme et la première compagne d’Adam, avant Ève."

Il serait plus exact de parler de mythologie juive ou de la tradition rabbinique plutot que de kabbale juive. En effet, dans le principal corpus kabbalistique juif (le Sepher ha-Zohar) ce n'est pas le trait principal qui la caractérise; le passage évoquant Lilith (34b) en tant que première femme d'Adam ne fait que reprendre ce qui est affirmé dans l'Alphabet de Ben Sirach, tandis que toutes les autres évocations de Lilith font d'elle la parèdre de Samaël/Satan et reprennent les attributs largement répandus dans le Moyen-Orient ancien depuis Sumer (à savoir pour l'essentiel de hanter les songes des hommes, les incitant ainsi à la luxure, et de favoriser les grossesses problématiques)

Il s’agit peut-être du plus ancien mythe de révolte féminine."

En admettant que le texte de l'Alphabet de Ben Sirach remonte effectivement au VIIIème siècle comme cela est affirmé dans la discussion (mais c'est un point que je met en réserve), cette figure de la femme révoltée ne prend pas sa source dans la "Kabbale juive", mais bien dans les cultures polythéistes du Moyen-Orient.

On peut retracer trois grandes origines au nom de Lilith.
La première origine est sumérienne : ki-sikil lil-là signifie « la jeune femme aérienne » (soit ki-sikil « la jeune femme » et lil-là « aérien ») parce qu'elle vivait dans un arbre.

Qu'elle est la source pour ce point? Le sumérien LIL2 (-LA) signifie, selon le contexte, "vent, souffle, ombre, esprit", et donc par extension "fantôme" (source: Edouard Dhormes, Religions de Babylonie et d’Assyrie (collection Mana); Steve Tinney et Philip Jones, in Electronic Pennsylvania Sumerian Dictionary du Musée anthropologique et archéologique de l'Université de Pennsylvanie.). Le fait qu'elle ait sa demeure dans les branches de l'arbre d'Inanna peut éventuellement servir de connexion avec son caractère aérien, mais il est plus probable que ce soit le fait qu'elle prenne la fuite "par les airs" qui soit à mettre en rapport. Ce mythe d'Inanna constitue la plus ancienne origine connue du mythe, mais ce n'est pas nécessairement la première.

La seconde origine, l'akkadien lil-itu, est un emprunt du sumérien lil « vent » (1), et en particulier de NIN.LIL « Dame du vent », déesse du vent du Sud (et épouse d’Enlil), auquel est accolé le mot itud « lune »."

Il est communément admis que l'hébreu lilit vient de l'akkadien lilitu, créature formant avec lilu et 'ardat lili un trio démoniaque qui n'est en rien comparable à Enlil et son épouse, en dépît de la proximité des attributs. (source: Edouard Dhromes, op.cit.; Manfred Hutter, in Dictionary of Deities and Demons in the Bible, 2nde édition revue et augmentée, Brill, 1999, p.520-521, art. “Lilith”)

La troisième origine est hébraïque, mais ici, deux hypothèses coexistent.
laïla « la nuit »;
lou'a « la gueule ».

Aucune de ces deux hypothèses ne tient la route. Il est plus vraisemblable de considérer que l'hébreu layla tire son origine du nom de la divinité sumérienne Lel, même si "l'identification d’une déité Lel dans le monde ouest-sémitique est un sujet très difficile pour l’historien des religions" (Emile Puech,Dictionary of Deities and Demons in the Bible, 2nde édition revue et augmentée, Brill, 1999, p.508-511, art "Lel"). Le nom en question a été recensé entre autres à Mari, Ougarit et Canaan. Si dans la Bible, les entités de type cosmogonique ont été démythologisées, une divinité de la Nuit comme contre-partie du Jour, Yawm, est attestée dans le monde araméen depuis au moins le VIIIème avant JC., comparable à la Nyx des Grecs (cf. KAI 222 A 12)

Ainsi, le mot hébreu לילית, Lilit, qui prend en akkadien la forme Līlītu,

C'est l'akkadien lilitu qui prend en hébreu la forme lilit et non pas l'inverse.

...est un prénom féminin de racine proto-sémitique LYL « Nuit », qui signifie littéralement « la femme de la nuit » ou « démon ». Toutefois, sur des inscriptions cunéiformes, Lilit et Līlītu font référence à des esprits du vent apportant la maladie1, (2).

A modifier ou supprimer compte tenu de ce que j'ai relaté au sujet de la confusion entre lil et Lel

Par ailleurs, on se doit de préciser que Lilith est un nom propre tiré de l'expression générique lili, comme l'atteste le texte du Grand Rouleau d'Isaïe qui porte, au même endroit (34:14) l'expression liliouth, littéramment les lilis, qui étaient ces "souffles mauvais" très connus dans tout le folklore du Moyen-Orient, croyance attestée par de nombreux documents à caractère magique (incantations, talismans, etc) et repris dans la tradition rabbinique. Le nom propre a été construit sur une expression commune.

La première mention du personnage de Lilith remonte au mythe Nanne et l'arbre huluppu"

Rectifier Nanne en Inanna.

La première mention du personnage de Lilith remonte au mythe Nanne et l'arbre huluppu, relaté dans la tablette XII du mythe Gilgamesh, Enkidur et le Kur

Rectifier Gilgamesh, Enkidu et le Kur par Gilgamesh, Enkidur et le séjour des morts

Cette tablette, qui date de 2000 av. J.-C.4, a été retrouvée à Ur, cité mésopotamienne actuellement en Irak, dont serait originaire Abraham selon la tradition de la Torah, de l'Ancien Testament et du Coran."

Qu'Abraham vienne de Ur ou d'ailleurs, cela ne nous apprend strictement rien sur Lilith, son origine et son histoire; par ailleurs, il serait plus juste de dater l'Epopée de Gilgamesh vers -1750 (sa diffusion se fera plus largement à partir de -1600). source: Jean Bottéro, L’Epopée de Gilgamès, Gallimard, Paris, 1992, p.12; traduction française faite à partir de l’akkadien.

C'est l'assimilation de ce mythe par la culture sémitique qui donna lieu ensuite aux exploitations connues sous le nom de Lilith (notamment dans le Talmud de Babylone). Cette tablette n'attribue aucun caractère maléfique à cette ki-sikil lil-là. En effet, comme on a pu l'observer pour d'autres mythes, les sémites babyloniens et hébreux ont repris des éléments de la culture sumérienne pour leur faire subir une assimilation au cours de laquelle les noms ont subi des transformations et les personnages ont reçu des attributs nouveaux. C'est ainsi que ki-sikil lil-là devient Lilith (démon femelle) en hébreu, puis Lilitû ou Ardat Lili en babylonien. C'est au cours de cette appropriation que Lilith devient, dans le récit hébreu, la première femme avant Ève.

Source? Ce paragraphe est très discutable. A moins d'éléments archéologiques attestés, ce serait plus par le biais de l'akkadien et de l'ancien babylonien que les lilis furent connus des hébreux plutot que par Sumer directement. Si la tablette n'attribue rien de maléfique au sens propre du terme au sujet de ki-sikil lil-la, elle est pourtant associée dans un trio plutot néfaste (avec le Serpent et l'oiseau Imdugud) et participe à l'afflication de la déesse, qui doit faire appel à la fonction salvatrice de Gilgamesh pour s'en débarasser...

C'est ainsi que ki-sikil lil-là devient Lilith (démon femelle) en hébreu, puis Lilitû ou Ardat Lili en babylonien.
L'Ancien Testament fut rédigé entre -700 et 400, durant l'asservissement des Hébreux cananéens par les Babyloniens. C'est sous cette forme que le mythe de Lilith s'est transmis et développé pendant plus de 2 500 ans

Incohérence. A deux reprises on affirme l'influence de l'hébreu sur l'akkadien et le babylonien pour ensuite nous expliquer que c'est par Canaan et Babylone que le mythe est passé chez les hébreux... Il faut choisir, avec source à l'appui bien entendu.

Considérée comme un démon dévorateur, elle est liée à une déesse mère. Démon dévorateur, déesse-serpent, déesse ailée (donc alliant les caractères chtonien et aérien), Lilith correspond pour Marija Gimbutas à la déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. On la retrouverait également dans la « déesse aux serpents » de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d’Isis, la déesse ailée de l’Égypte ancienne. Elle aurait été reprise par la tradition juive aux temps de la captivité de Babylone. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat.

Ce paragraphe est complètement abusif. Compte tenu de l'absence de source sérieuse, à supprimer intégralement car il nuit à la compréhension autant du mythe de Lilith qu'à celui plus complexe des déesses-mères.

Ce n'est qu'au XIXe siècle après J.-C. que Grotenfeld et les assyriologues et sumérologues ont mis au jour les emprunts mythologiques des peuplades sémitiques à la culture sumérienne. Le cas le plus célèbre de ce phénomène est le mythe du Déluge, histoire dont on sait maintenant qu'elle date de 3500 ans av. J.-C., bien avant que n'apparaisse la tribu des Hébreux, dont la première trace remonte à -1 200 sur les stèles de Mérenptah. C'est dans cette même optique que S. N. Kramer met en évidence dans son livre que sept poèmes sumériens parlant de Gilgamesh ont servi de trame à l'Épopée de Gilgamesh écrite 1 000 ans plus tard par les Babyloniens.

A supprimer. Aucun intérêt pour l'article.

Les représentations de ce personnage sont très variables, et parfois contradictoires, selon les récits et les cultures : Lilith est parfois aérienne, parfois chtonienne, voire aquatique et dévoratrice.

Sources?

Dotée d’une sexualité illimitée et d’une fécondité prolifique (...) elle rassemble, dans la culture judéo-chrétienne (...)

Il y a-t-il seulement un exemple dans la culture judéo-chrétienne pour illustrer ce caractère?

--LokitoX (d) 1 juin 2012 à 14:06 (CEST)[répondre]

  • Votre aide est la bienvenue pour corriger les arguments inconnus dans les appels de modèle, présents dans l'article :
    • Modèle {{ Article }} : l'argument «  site=Cairn.info  » ne fait pas partie des arguments gérés par le modèle {{ Article }} (dans «  Dans la Bible  ») -- 9 août 2021 à 19:29 (CEST)