Discussion:Chen Wangting/À faire

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Bonjour. Il me semble plus que hasardeux de maintenir la piste de Wang Zongyue comme fondateur du Taiji Quan.

D'autre part il semble que ce personnage mériterait d'être plus documenté, car voilà ce que l'on trouve communément de sérieux à propos d'un certain Wang Zongyue 王宗岳 : http://zh.wikipedia.org/wiki/%E7%8E%8B%E5%AE%97%E5%B2%B3 (Wang Zongyue vécu au 18ème siècle) Dans cet article il est fait état que Wang Zongyue fût un élève de la 3ème génération de Jiangfa (3 générations plus tard). Jiangfa n'étant lui même que mal documenté et référencé par les annales de la famille Chen comme étant un disciple de Chen Wangting ( voir : http://www.taijiren.cn/MemorialHall/11819.html ), je propose simplement d'abandonner cette hypothèse. S'il apparaît autre chose de sérieux selon Habersetzer, alors il faut connaître quels sont ces sources.


Chen Wangting eu plusieurs sources. Voici ce que je propose donc (à enrichir) comme type de présentation :


Les sources du Taiji Quan peuvent se classer en deux aspects ;

- La forme ; les mouvements ont été empruntés à d'autres arts-martiaux plus anciens, et combinés dans un effort de synthèse. Nous retrouvons ainsi des mouvements provenant entre autres du Hóngdòng Tōngbèiquán (洪洞通背拳, forme en 108 mouvement ayant disparût, et duquel serait tiré les mouvements "cisaillant", comme "Serrer le vêtement" ), du Shàolín (notamment le Shaolin Taizu Chang quan 少林太祖长拳 où l'on reconnait le mouvement "gardien des cieux pile le mortier"), du Xíngyì Quán (形意拳, comme pour le mouvement "séparer la crinière du cheval"), du E-Mei (峨眉派) ... et incorpore également une synthèse de huit styles élaboré par le général Qi Jiguang (戚繼光) pour former l'armée impériale.
- Le fond ; c'est à dire les méthodes, ont également été élaborées à partir de la combinaison de grands classiques de la littérature chinoise, comme le Yi Jing (易经, le "livre des Mutations", dont la relation à tout art-martial se comprend par l'adaptabilité), le Sūnzi Bīngfǎ (孫子兵法, "l'Art de la Guerre" duquel sont tiré d'importants principes comme "Connaître l'autre sans se laisser connaître", "Aller à l'est pour frapper à l'ouest" etc. Le Qi Jiguang Quanjing 戚继光拳经 est également parfois mentionné), le Huángtíngjīng (黃庭經, traité Taoïste dont le travail à partir du Dantian). Des principes ont également été empruntés à d'autres arts-martiaux, comme le célèbre Yi Jinjing (易筋經) de Shaolin.

Le regroupement de ces techniques est attribué à Chen Wangting, séjournant dans le Henan au 17ème siècle, issu d'une famille pratiquant le Hongdong Tongbeiquan et ayant des connaissances en Fengshui (et par conséquent le Yijing, dont le Henan est connu pour être une place importante dans son développement). Ayant servi sous le général Qi Jiguang, résidant dans la même province que Shaolin (ainsi que de nombreuses autres écoles importantes), contemporain et ami de Jiang Fa (蒋发, porteur d'une tradition Taoïste).

Chen Wangting, aurait constitué originellement cinq formes lentes dont l'objectif est de développement de l'énergie interne (Nei gong), et deux formes rapide dont l'objectif est l'utilisation martiale. C'est six générations plus tard, au sein de la même famille que Chen Changxing (陈长兴) établi les deux enchaînements que nous connaissons aujourd'hui, supplantant définitivement les formes anciennes, et que nous retrouvons dans tout les styles de Taiji Quan actuel.

Commentaire : Le TaijiQuan ne s'appelant alors pas encore comme cela à cette époque, il n'y a pas de sources attestant de sa création en ces terme. Les premiers écrits le mentionnant étant souvent rédigés par des personnes extérieures et seulement à partir de la 6ème génération du Taiji Quan comme YangLuchan. Les textes de la famille Chen eux-même exposent les principes de la boxe, sans mentionner le terme de Taiji Quan.