Discussion:ADN non codant

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Confusion entre ADN poubelle et ADN non codant[modifier le code]

Il semble y avoir une confusion entre ADN non codant et ADN poubelle dans cet article. Par exemple, cette phrase:

"Alors que la majorité des chercheurs évaluent à plus de 80 % la quantité d'ADN non codant, une étude en 2008 attribue une part encore plus importante à l'ADN non codant dans le génome humain, à hauteur de 98 %10."

Il n'est pas clair à quoi correspond le 80% de la première partie. Étant donné que c'est dans la section sur la controverse d'ENCODE, on pourrait croire qu'il s'agit du 80% fonctionnel proposé par ce consortium. Sinon, est-ce que ça correspond à au moins 80% de non codant chez l'humain, les animaux, les eucaryotes? Il faudrait une citation.

Aussi, on entend souvent parler du fait que des gens ne feraient pas la distinction entre l'ADN non codant et l'ADN poubelle. Par exemple, la première phrase de cet article:

"L’ADN non codant, parfois appelé improprement1 ADN poubelle ou ADN satellite (junk DNA en anglais, terme inventé par le chercheur Susumu Ohno en 19722), désigne l’ensemble des séquences du génome qui ne sont pas traduites en protéines."

Par contre, je n'ai aucun exemple d'un chercheur sérieux qui aurait fait cette affirmation lors d'une argumentation en faveur de la présence d'ADN poubelle. Si on prend par exemple Susumu Ohno cité dans cette phrase, son argumentation dans l'article où il définit le terme ADN poubelle est principalement que le taux de mutation calculé chez l'humain serait problématique si plus de 10% de notre génome est fonctionnel:

"The observations on a number of structural gene loci of man, mice and other organisms revealed that each locus has a 10-5 per generation probability of sustaining a deleterious mutation. It then follows that the moment we acquire 105 gene loci, the overall deleterious mutation rate per generation becomes 1.0 which appears to represent an unbearably heavy genetic load. [...] it is still concluded that, at the most, only 6% of our DNA base sequences is utilized as genes (Kimura and Ohta, 1971). [...] More than 90% degeneracy contained within our genome should be kept in mind when we consider evolutional changes in genome size."

Voir http://www.junkdna.com/ohno.html pour le texte de cet article.

De plus, je peux trouver des articles mentionnant l'ARN ribosomal qui datent du début des années 60 (voir par exemple https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0022283660800277). Il serait très surprenant qu'un scientifique sérieux ait affirmé que la totalité de l'ADN non codant est nécessairement de l'ADN poubelle. Si c'est le cas, il faudrait une citation.

Mon impression est qu'à moins de prendre le temps de définir de bonne foi l'argumentaire en faveur qu'une proportion importante du génome serait de l'ADN poubelle, il serait mieux de ne tout simplement pas le mentionner dans un article portant sur l'ADN non codant. Il faudrait également éviter d'utiliser l'homme de paille selon lequel des scientifiques sérieux ont affirmés que la totalité de l'ADN non codant était de l'ADN poubelle. Selarchj (discuter) 2 août 2022 à 17:40 (CEST)[répondre]