Discussion:Éphéméride de la guerre de Troie

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J'ai des difficultés pour m'exprimer et notamment pour faire des phrases, alors je vais tenter d'expliquer ci-dessous :

Une édition latine contient une introduction précisant les conditions de la découverte du manuscrit, c'est-à-dire sa prétendue découverte après un tremblement de terre par des paysans dans une tombe, qui ayant ouvert une boîte dans l'espoir d'y découvrir un trésor n'y ont découvert que des écorces d'arbre sur lesquels des inscriptions avaient été faîtes. Comme cela ne les intéressaient pas ils l'ont donné à un certain Eupraxidès qui lui même alla voir le gouverneur de Crète appelé Rutilius Rufus pour lui remettre ce qui avait été trouvé. Ce gouverneur en découvrant des caractères phéniciens sur les écorces, pris conscience de la rareté, et envoya les manuscrits à l'Empereur qui était alors en voyage en Grèce. Les caractères furent déchiffrés et traduit en grec. Néron fut charmé de cette découverte, il récompensa alors le découvreur. C'est l'histoire racontée par Quintus Septimius Romanus au IVe siècle, qui en fit la traduction latine en six livres. La préface qu'il fit est une lettre adressée à Quintus Aradius.

Cette traduction a été publiée et a intéressée beaucoup d'historiens durant des siècles pensant avoir une version officielle des événements qui ont déclenchés la guerre de Troie.

Un bibliophile du XVIIIe siècle qui s'intéressait au monde grec et romain, s'est penché sur ce texte. Même s'il reconnaît qu'un Dictys de Gnosse a suivi Idoménée au siège de Troie, il remet en doute le fait qu'il est rédigé une histoire aussi parfaite de détails en n'ayant pas de modèles précédents. Il donne ensuite une liste d'invraisemblances en concluant qu'un témoin d'événements n'aurait pas pu faire. Notamment au sujet des personnes enlevées avec Hélène, Dictys indique qu'il y avait Ethra femme d'Egée, alors qu'il ne peut s'agir que du prénom d'une esclave, car la femme d'Egée était morte bien auparavant. Outre les confusions de noms, le récit raconte des fables inspirées de poètes bien antérieurs, ainsi que des expressions qui n'étaient pas d'usage avant Homère. Il y aussi des noms de lieux qui n'étaient pas appelés ainsi à l'époque. Ainsi pleins d'indices qui prouve à cette personne que le journal est un faux composé de nombreux siècles après. Il résume en disant que Eupraxidès connaissait le faible de Néron pour les lettres et la poésie des grecs, et ainsi il profita du voyage de l'empereur lors du tremblement de terre pour lui faire parvenir un récit qui flatterait sa vanité. Eupraxidès était certain de recevoir certaine récompense. C'est la conclusion qu'en fait un amateur d'histoire antique dans un court essai écrit en 1749. Est-il parvenu seul à cette conclusion ?

Nicolas ANCEAU