Christelle Nadia Fotso
| Naissance |
Yaoundé |
|---|---|
| Nationalité | Camerounaise |
| Diplôme |
Doctorat en droit, Masters en Relations Internationales |
| Profession | |
| Activité principale | |
| Formation | |
| Ascendants |
Victor Fotso |
| Famille |
Yves Michel Fotso |
| Langue d’écriture | Français, Anglais |
|---|---|
| Genres |
Christelle Nadia Fotso, née le à Yaoundé est une écrivaine Camerounaise.
Biographie[modifier | modifier le code]
A l’âge d’un mois, elle est victime d’une maladie, la mélorhéostose (en)[1] qui lui paralyse la jambe droite et ne lui permettra jamais de marcher[2]. Elle est alors évacuée d’urgence en France, où elle subira de nombreuses opérations chirurgicales jusqu’à son départ définitif du Cameroun pour les États-Unis en 1993. Elle fait ses études primaires à l’école du centre de Yaoundé avant de rejoindre le Lycée de Biyem Assi.
Elle poursuit alors un Bachelor en Sciences Politique et en Philosophie à l’Université de Caroline du Nord (Charlotte) en 1999. Elle entame ensuite ses études de droit et de relations internationales à American University de Washington, DC qu’elle termine en 2002 en obtenant un Doctorat en Droit et un Masters en relations internationales[2].
Due à la mélorhéostose, sa maladie d’enfance, elle subit une amputation en 2013 après une opération de la hanche en 2012[3].
Son père est l’industriel et homme politique Victor Fotso.
Carrière[modifier | modifier le code]
Elle est membre depuis 2003 du Barreau de Washington, DC (en) et depuis 2014 du Barreau de Bruxelles. Elle crée et préside en 2016 la Fondation Fotso Maptué pour les 90 ans de son père[4],[5].
Œuvres[modifier | modifier le code]
Son premier roman, L’Empreinte des Choses Brisées est publié en 2010 qui parle d’amour dans des villes aussi différentes que Nkongsamba, Douala, Worcester et New York[6].
Son deuxième livre Amoureuse du Diable, un recueil de poésie est publié en 2017. Son troisième livre est Défigurée.
Elle est considérée par le journal auletch.com comme une des huite écrivaines originaires du Cameroun à suivre en 2019[7].
Articles et essais[modifier | modifier le code]
- Droit de Réponse à Yves Michel Fotso[8]
- Amoureuse du Diable, passionnément, follement[9]
- Le Vieux Baobab, la Meute et le Silence[10].
- La Gloire de mon père[11]
- J’aime être insultée[12]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Kawtar Nassar et Ouafa Mkinsi, « La mélorhéostose », The Pan African Medical Journal, vol. 19, (ISSN 1937-8688, PMID 25883741, PMCID 4393997, DOI 10.11604/pamj.2014.19.314.5328, lire en ligne, consulté le )
- « Christelle Nadia Fotso sur TV5 première partie » (consulté le )
- « Les Belges du Bout du Monde au Cameroun », sur RTBF TV, (consulté le )
- « L'Invité du jour - Cameroun : Christelle Nadia Fotso, Présidente de la fondation Fotso Maptué | Africa24 », sur www.africa24tv.com (consulté le )
- Patrick Ndungidi, « La fondation Fotso Maptué veut soutenir les entrepreneurs africains », sur Forbes Afrique, (consulté le )
- « Note de lecture: «l'Empreinte des Choses Brisées» de Christelle Nadia Fotso », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
- Charly ngon, « 8 écrivaines camerounaises à suivre », sur Auletch, (consulté le )
- « Cameroun : Christelle Nadia Fotso répond à son frère », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- (en) Christelle Nadia Fotso, « Oui, Amoureuse du Diable, passionnément, follement », sur Medium, (consulté le )
- Christelle Nadia Fotso, « Le Vieux Baobab, la Meute et le Silence »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Le Jour, quotidian (consulté le )
- (en) Christelle Nadia Fotso, « La Gloire de mon père », sur Medium, (consulté le )
- « Cameroon-Info.Net:: Cameroun - Idées: Nadia Fotso (fille du milliardaire Victor Fotso) répond aux attaques des militants du MRC : « J’aime être insultée… L’insulte est mieux qu’un compliment. Lorsqu’elle touche, elle est une caresse mordante qui motive » », sur www.cameroon-info.net (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
