114e brigade de fusiliers motorisés de la Garde
Bataillon Vostok Батальон «Восток» | |
Image illustrative de l’article 114e brigade de fusiliers motorisés de la Garde Drapeau du Bataillon Vostok | |
Création | |
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Pays | République populaire de Donetsk |
Allégeance | Nouvelle-Russie |
Type | Bataillon de volontaires |
Effectif | entre 1 000 et 2 500 hommes |
Fait partie de | Milice populaire du Donbass |
Composée de | Bataillon Svarozhich |
Anniversaire | 9 mai |
Guerres | Guerre du Donbass |
Commandant | Alexandre Khodakovski |
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Le bataillon Vostok (en russe : Батальон « Восток », Batal'on Vostok ; en ukrainien : Батальйон « Схід », Batal'ïon Skhid) — Vostok signifie Est ou Orient en russe — est une formation armée de facto indépendante des forces de la république autoproclamée de Donetsk (qui se trouve à l'Est de l'Ukraine et couvre une grande partie de l'oblast de Donetsk).
Il utilise comme hymne l’Adieu de Slavianka.
Histoire
Cette formation armée, considérée comme illégale selon la loi ukrainienne et le pouvoir actuel de Kiev, est composée de volontaires qui, selon la presse ukrainienne, comptent parmi eux nombre d'anciens de l'Armée rouge[1], du Berkout et des services Alpha des forces de sécurité ukrainiennes (qui défendaient l'ancien pouvoir élu). Ceux-ci sont recrutés pour « défendre la population locale » contre les « fascistes de Kiev », puis contre les opérations « antiterroristes » de l'armée ukrainienne et de la garde nationale (composée quant à elle principalement de volontaires proches de Maidan). Bien que comprenant des soldats tchétchènes[2],[3], ce bataillon ne doit pas être confondu avec le bataillon du même nom[4], reconnu coupable d'exactions pendant les guerres de Tchétchénie et d'Ossétie[5].
Le bataillon Vostok est dirigé par l'Ukrainien Alexandre Khodakovski[6] qui prend ses ordres du colonel Strelkov. Alexandre Khodakovski a quitté les forces de sécurité d'État du gouvernement central ukrainien[7]. Il déclare le 1er juin 2014 : « Nous ne voulons pas être ennemis avec la Russie, mais si nous sommes alliés avec l'Union européenne et l'OTAN, nous serons forcément contre elle. Nous avons donc fait notre choix », mais sans se faire d'illusions sur l'ingérence directe de la Russie dans le sud-est du pays. Selon les déclarations de Khodakovski à l'agence Reuters, le bataillon a été formé en mai 2014 après les événements sanglants d'Odessa[8] et de Marioupol.
Le 16 mai 2014, une trentaine d'hommes du bataillon Vostok s'emparent de la caserne de la garde nationale d'Ukraine de Donetsk.[réf. nécessaire]
Le 21 mai 2014, le maire autoproclamé de Slaviansk, Viatcheslav Ponomariov, déclare que ses troupes ne coordonnent pas leurs opérations de défense avec le bataillon Vostok.[réf. nécessaire]
Le 23 mai 2014, le bataillon Vostok s'oppose dans un combat au bataillon Donbass (formé de volontaires ukrainiens de l'Ouest, dont certains de Pravy Sektor) autour du village de Karlovka et le défait[9].
Le 26 mai 2014, au cours des combats de l'aéroport de Donetsk, deux camions de transport auraient été neutralisés provoquant 35 morts du côté rebelle. Le bataillon Vostok se replie du côté du supermarché Métro où avaient eu lieu des pillages et des combats.[réf. nécessaire]
Depuis lors, le bataillon sert de milice d'autodéfense des bâtiments administratifs de Donetsk. La presse étrangère a remarqué le bon niveau de leur équipement et de leur entraînement[10].
Notes et références
- « Dans l’Est de l’Ukraine, les prisonniers de la zone grise »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), La Croix,
- (en) Alice Speri, « Yes, There Are Chechen Fighters in Ukraine, and Nobody Knows Who Sent Them There », sur Vice, (consulté le )
- (en-GB) Alec Luhn, « Volunteers or paid fighters? The Vostok Battalion looms large in war with Kiev », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- 291e bataillon du régiment de tirailleurs motocyclés de la 42e division de la garde motocyclée des forces terrestres russes.
- « Le bataillon Vostok responsable de nombreux crimes », Ria Novosti, 13 mai 2008.
- Né dans la région de Donetsk, il dirige jusqu'en mars 2014 une unité Alpha de l'oblast de Donetsk.
- (en) « More foreign fighters break cover among Ukraine separatists », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- « Pourquoi le massacre d’Odessa a-t-il si peu d’écho dans les médias ? », Marianne, (consulté le )
- (en) « Clashes turn deadly in Ukraine's Karlovka | Reuters Video »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Reuters (consulté le )
- (ru) « К зданию правительства ДНР подошел пророссийски настроенный батальон “Восток” », Novaïa Gazeta,