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Timothy John Mitchison FRS est biologiste cellulaire et biologiste des systèmes et professeur Hasib Sabbagh de biologie des systèmes à la Harvard Medical School aux États-Unis [1] [2] [3]. Il est connu pour sa découverte, avec Marc Kirschner, de l'instabilité dynamique dans les microtubules [4] [5], pour les études du mécanisme de la division cellulaire, et pour ses contributions à la biologie chimique [6].

Éducation

Mitchison fait ses études à la Haberdashers' Aske's Boys' School et obtient son baccalauréat ès arts en biochimie à l'Université d'Oxford où il est étudiant de premier cycle au Merton College d'Oxford de 1976 à 1979. Il part à l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) en 1979 pour son doctorat qui est supervisé par Marc Kirschner et étudie l'instabilité dynamique des microtubules [7] [8].

Carrière et recherche

Mitchison retourne au Royaume-Uni pour des recherches postdoctorales au National Institute for Medical Research (NIMR) de Londres. En 1988, il retourne à San Francisco où il est nommé professeur assistant à l'UCSF [9]. En 1994, il écrit un article d'opinion pour la revue Chemistry & Biology intitulé "Vers une génétique pharmacologique" qui contribue à lancer le domaine de la génétique chimique [6]. En 1997, il part à l'Université Harvard pour devenir codirecteur de l'Institut de chimie et de biologie cellulaire de la Harvard Medical School [9], où il est le pionnier du dépistage basé sur le phénotype [10], en découvrant la petite molécule monastrol - la première petite molécule inhibiteur de la mitose qui ne cible pas la tubuline. Il démontre que le monastrol inhibe la kinésine-5, une protéine motrice. En 2003, il devient vice-président du nouveau département de biologie des systèmes, présidé par Marc Kirschner [11] [12]. Il travaille sur des aspects de la biologie mésoéchelle [13] dont l'auto-organisation du cytosquelette [14] [15] et du cytoplasme [16] [17]. Il collabore étroitement avec Christine Field sur le mécanisme de la cytokinèse [18] [19] [20].

Mitchison est élu membre de la Royal Society (FRS) en 1997 pour ses "contributions substantielles à l'amélioration des connaissances naturelles" [21] et est président de l'American Society for Cell Biology (ASCB) en 2010 [22]. Il est élu membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis en 2014 [9] et prononce la conférence Keith R. Porter en 2013.

Vie privée

Mitchison est marié à la scientifique Christine M. Field avec qui il adopte deux enfants [2]. Mitchison vient d'une famille de biologistes distingués : il est le fils d'Avrion Mitchison, [1] le neveu de Denis Mitchison et Murdoch Mitchison[1], le petit-neveu de JBS Haldane [1] et l'arrière-petit-fils de John Scott Haldane. Il est le petit-fils de l'homme politique Dick Mitchison [23] et de l'écrivaine Naomi Mitchison (née Haldane) [23]. Sa sœur cadette Hannah M. Mitchison est également biologiste [24].

Références

  1. ↑ a b c et d Wells, « Tim Mitchison: Dynamic productivity », Current Biology, vol. 7, no 11,‎ , R666–R667 (PMID 9382812, DOI 10.1016/S0960-9822(06)00346-0) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « currentbio » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. ↑ a et b « Timothy Mitchison », Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « harvard » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  3. ↑ Ishihara, Nguyen, Wuhr et Groen, « Organization of early frog embryos by chemical waves emanating from centrosomes », Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 369, no 1650,‎ , p. 20130454 (ISSN 0962-8436, PMID 25047608, PMCID 4113098, DOI 10.1098/rstb.2013.0454)
  4. ↑ Lewin, « Great Experiments: Dynamic Instability of Microtubules - Marc Kirschner and Tim Mitchison »,
  5. ↑ « Milestone 14 : Nature Milestones in Cytoskeleton », Nature (consulté le )
  6. ↑ a et b Mitchison, « Towards a pharmacological genetics », Chemistry & Biology, vol. 1, no 1,‎ , p. 3–6 (ISSN 1074-5521, PMID 9383364, DOI 10.1016/1074-5521(94)90034-5) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :1 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  7. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées tjmphd
  8. ↑ Mitchison et Kirschner, « Dynamic instability of microtubule growth », Nature, vol. 312, no 5991,‎ , p. 237–242 (ISSN 0028-0836, PMID 6504138, DOI 10.1038/312237a0, Bibcode 1984Natur.312..237M, S2CID 30079133)
  9. ↑ a b et c « Timothy Mitchison », nasonline.org Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « nas » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  10. ↑ Mayer, Kapoor, Haggarty et King, « Small molecule inhibitor of mitotic spindle bipolarity identified in a phenotype-based screen », Science, vol. 286, no 5441,‎ , p. 971–974 (ISSN 0036-8075, PMID 10542155, DOI 10.1126/science.286.5441.971, lire en ligne)
  11. ↑ « HMS launches new department to study systems biology », Harvard Gazette, (consulté le )
  12. ↑ Check, « Harvard heralds fresh take on systems biology », Nature, vol. 425, no 6957,‎ , p. 439 (ISSN 1476-4687, PMID 14523408, DOI 10.1038/425439a, Bibcode 2003Natur.425..439C)
  13. ↑ Sear, Pagonabarraga et Flaus, « Life at the mesoscale: the self-organised cytoplasm and nucleoplasm », BMC Biophysics, vol. 8, no 1,‎ , p. 4 (ISSN 2046-1682, PMID 25815164, PMCID 4374369, DOI 10.1186/s13628-015-0018-6)
  14. ↑ Mitchison, « Self-organization of polymer-motor systems in the cytoskeleton », Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series B, Biological Sciences, vol. 336, no 1276,‎ , p. 99–106 (ISSN 0962-8436, PMID 1351302, DOI 10.1098/rstb.1992.0049, Bibcode 1992RSPTB.336...99M)
  15. ↑ Ishihara, Nguyen, Wühr et Groen, « Organization of early frog embryos by chemical waves emanating from centrosomes », Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series B, Biological Sciences, vol. 369, no 1650,‎ , p. 20130454 (ISSN 1471-2970, PMID 25047608, PMCID 4113098, DOI 10.1098/rstb.2013.0454)
  16. ↑ Mitchison, « Remaining mysteries of the cytoplasm », Molecular Biology of the Cell, vol. 21, no 22,‎ , p. 3811–3812 (ISSN 1939-4586, PMID 21079024, PMCID 2982103, DOI 10.1091/mbc.E10-02-0084)
  17. ↑ Boke, Ruer, Wühr et Coughlin, « Amyloid-like Self-Assembly of a Cellular Compartment », Cell, vol. 166, no 3,‎ , p. 637–650 (ISSN 1097-4172, PMID 27471966, PMCID 5082712, DOI 10.1016/j.cell.2016.06.051)
  18. ↑ Eggert, Mitchison et Field, « Animal Cytokinesis: From Parts List to Mechanisms », Annual Review of Biochemistry, vol. 75, no 1,‎ , p. 543–566 (PMID 16756502, DOI 10.1146/annurev.biochem.74.082803.133425)
  19. ↑ Eggert, Kiger, Richter et Perlman, « Parallel chemical genetic and genome-wide RNAi screens identify cytokinesis inhibitors and targets », PLOS Biology, vol. 2, no 12,‎ , e379 (ISSN 1545-7885, PMID 15547975, PMCID 528723, DOI 10.1371/journal.pbio.0020379)
  20. ↑ Nguyen, Groen, Loose et Ishihara, « Spatial organization of cytokinesis signaling reconstituted in a cell-free system », Science, vol. 346, no 6206,‎ , p. 244–247 (ISSN 1095-9203, PMID 25301629, PMCID 4281018, DOI 10.1126/science.1256773, Bibcode 2014Sci...346..244N)
  21. ↑ Anon, « Professor Timothy Mitchison FRS », royalsociety, London, Royal Society, One or more of the preceding sentences incorporates text from the royalsociety.org website where:

    « “All text published under the heading 'Biography' on Fellow profile pages is available under Creative Commons Attribution 4.0 International License.” --« Royal Society Terms, conditions and policies »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),  »

  22. ↑ « ASCB Presidents », ASCB (consulté le )
  23. ↑ a et b Modèle {{Lien web}} : paramètre « accès url » utilisé avec la valeur subscription inconnue. « Obituary: Naomi Mitchison » [archive du ], The Independent, (consulté le )
  24. ↑ Elmeshad, « Gene mutation identified in PCD, rare disease », Nature Middle East,‎ (DOI 10.1038/nmiddleeast.2018.62, S2CID 90633419)
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