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Le '''bain de fourmis''', ''{{langue|en|texte=anting}}'' en [[anglais]]<ref>{{lien web|url=http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17016951|titre=bain de fourmis|site=gdt.oqlf.gouv.qc.ca}}.</ref>, est un [[Comportement animal|comportement]] spécifique aux [[passeriforme]]s, bien que des comportements similaires soient observés chez d'autres oiseaux<ref name=brit/> et des primates<ref>{{Article|langue=en|auteur1={{lien|fr=Ken Simmons|trad=Ken Simmons|texte=K. E. L. Simmons}}|titre=Anting and the problem of self-stimulation|périodique=Journal of Zoology|volume=149|numéro=2|date=1966-06-01|issn=1469-7998|doi=10.1111/j.1469-7998.1966.tb03890.x|lire en ligne=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1469-7998.1966.tb03890.x/abstract|consulté le=2017-12-09|pages=145–162}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|prénom1=John T.|nom1=Longino|titre=True anting by the capuchin,Cebus capucinus|périodique=Primates|volume=25|numéro=2|date=1984-04-01|issn=0032-8332|issn2=1610-7365|doi=10.1007/bf02382396|lire en ligne=https://link.springer.com/article/10.1007/BF02382396|consulté le=2017-12-09|pages=243–245}}.</ref>. Ce comportement est caractérisé par un transfert par l'oiseau considéré de [[fourmis]] sur son [[plumage]] via un positionnement à proximité de fourmis (forme passive du bain) ou directement à l'aide de son [[bec]] (forme active du bain). Le bain de fourmis est probablement une forme de [[toilettage]] du plumage<ref name=brit>{{lien web|url=https://www.britannica.com/animal/passeriform/Interactions-with-ants|sous−titre=Anting|titre=Passeriform|site=britannica.com|langue=en}}.</ref>. Aucune explication de ce comportement ne s'est imposée<ref>{{Ouvrage |auteur1={{Lien|Klaus Immelmann|lang=de}} |titre=Dictionnaire de l'éthologie |sous-titre= |éditeur=Mardaga |collection= |lieu= |année=1990 |volume= |tome= |pages totales=293 |passage=37 |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=APAPMYQdqvsC&pg=PA37&dq=%22bain+de+fourmis%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiA6arngvrXAhWG2hoKHbFaD7QQ6AEIKDAA#v=onepage&q=%22bain%20de%20fourmis%22&f=false }}.</ref>.
Le '''bain de fourmis''', ''{{langue|en|texte=anting}}'' en [[anglais]]<ref>{{lien web|url=http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17016951|titre=bain de fourmis|site=gdt.oqlf.gouv.qc.ca}}.</ref>, est un [[Comportement animal|comportement]] spécifique aux [[passeriforme]]s, bien que des comportements similaires soient observés chez d'autres oiseaux<ref name=brit/> et des primates<ref>{{Article|langue=en|auteur1={{lien|fr=Ken Simmons|trad=Ken Simmons|texte=K. E. L. Simmons}}|titre=Anting and the problem of self-stimulation|périodique=Journal of Zoology|volume=149|numéro=2|date=1966-06-01|issn=1469-7998|doi=10.1111/j.1469-7998.1966.tb03890.x|lire en ligne=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1469-7998.1966.tb03890.x/abstract|consulté le=2017-12-09|pages=145–162}}.</ref>{{,}}<ref name=lon>{{Article|langue=en|prénom1=John T.|nom1=Longino|titre=True anting by the capuchin,Cebus capucinus|périodique=Primates|volume=25|numéro=2|date=1984-04-01|issn=0032-8332|issn2=1610-7365|doi=10.1007/bf02382396|lire en ligne=https://link.springer.com/article/10.1007/BF02382396|consulté le=2017-12-09|pages=243–245}}.</ref>. Ce comportement est caractérisé par un transfert par l'oiseau considéré de [[fourmis]] sur son [[plumage]] via un positionnement à proximité de fourmis (forme passive du bain) ou directement à l'aide de son [[bec]] (forme active du bain)<ref name=brit/>. Une variante de ce comportement reposant sur des {{citation|substituts}} de fourmis a également été décrite<ref name=lon/>. Plusieurs hypothèses concernant le rôle du bain de fourmis sont envisagées : contrôle des [[ectoparasite]]s, réduction des irritations en période de [[Mue des oiseaux|mue]], [[toilettage]] du plumage, préparation alimentaire et [[auto-stimulation]]<ref name=gb/>{{,}}<ref name=brit>{{lien web|url=https://www.britannica.com/animal/passeriform/Interactions-with-ants|sous−titre=Anting|titre=Passeriform|site=britannica.com|langue=en}}.</ref>. Aucune explication de ce comportement ne s'est imposée<ref>{{Ouvrage |auteur1={{Lien|Klaus Immelmann|lang=de}} |titre=Dictionnaire de l'éthologie |sous-titre= |éditeur=Mardaga |collection= |lieu= |année=1990 |volume= |tome= |pages totales=293 |passage=37 |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=APAPMYQdqvsC&pg=PA37&dq=%22bain+de+fourmis%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiA6arngvrXAhWG2hoKHbFaD7QQ6AEIKDAA#v=onepage&q=%22bain%20de%20fourmis%22&f=false }}.</ref>{{,}}<ref name=gb>{{Article|langue=en|prénom1=N. S.|nom1=Morozov|titre=Why do birds practice anting?|périodique=Biology Bulletin Reviews|volume=5|numéro=4|date=2015-07-01|issn=2079-0864|issn2=2079-0872|doi=10.1134/s2079086415040076|lire en ligne=https://link.springer.com/article/10.1134/S2079086415040076|consulté le=2017-12-09|pages=353–365}}.</ref>.



== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 9 décembre 2017 à 12:37

Vue rapprochée d'un Drongo royal au sol, ailes écartées.
Bain de fourmis d'un Drongo royal.

Le bain de fourmis, anting en anglais[1], est un comportement spécifique aux passeriformes, bien que des comportements similaires soient observés chez d'autres oiseaux[2] et des primates[3],[4]. Ce comportement est caractérisé par un transfert par l'oiseau considéré de fourmis sur son plumage via un positionnement à proximité de fourmis (forme passive du bain) ou directement à l'aide de son bec (forme active du bain)[2]. Une variante de ce comportement reposant sur des « substituts » de fourmis a également été décrite[4]. Plusieurs hypothèses concernant le rôle du bain de fourmis sont envisagées : contrôle des ectoparasites, réduction des irritations en période de mue, toilettage du plumage, préparation alimentaire et auto-stimulation[5],[2]. Aucune explication de ce comportement ne s'est imposée[6],[5].


Notes et références

  1. « bain de fourmis », sur gdt.oqlf.gouv.qc.ca.
  2. a b et c (en) « Passeriform », sur britannica.com.
  3. (en) K. E. L. Simmons (en), « Anting and the problem of self-stimulation », Journal of Zoology, vol. 149, no 2,‎ , p. 145–162 (ISSN 1469-7998, DOI 10.1111/j.1469-7998.1966.tb03890.x, lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b (en) John T. Longino, « True anting by the capuchin,Cebus capucinus », Primates, vol. 25, no 2,‎ , p. 243–245 (ISSN 0032-8332 et 1610-7365, DOI 10.1007/bf02382396, lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b (en) N. S. Morozov, « Why do birds practice anting? », Biology Bulletin Reviews, vol. 5, no 4,‎ , p. 353–365 (ISSN 2079-0864 et 2079-0872, DOI 10.1134/s2079086415040076, lire en ligne, consulté le ).
  6. Klaus Immelmann (de), Dictionnaire de l'éthologie, Mardaga, , 293 p. (lire en ligne), p. 37.