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Émile Salomon

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Charles Émile Salomon
Émile Salomon (médaillon en bronze d'Alfred Marzolff)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Enfant
Henri Salomon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par

Charles-Émile Salomon est un architecte français, né le à Strasbourg et mort le dans la même ville. Il réalisa de nombreux immeubles et églises dans sa ville natale, notamment l'église du Temple Neuf.

Fils de Louis-Albert Salomon, marchand de houblon, et de Catherine-Salomé Blessig[2], il s'installe comme architecte libéral à Strasbourg, après ses études à Paris et à Munich. Il devient également architecte du consistoire luthérien, et en tant que tel, contribue à de nombreuses constructions d'édifices protestants, notamment après le siège de la ville, lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Il a son atelier au no 21, rue Finkwiller, actuellement 21, place Henri-Dunant.

Une dynastie d'architectes

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  • Il se marie le 15 janvier 1866 avec Madeleine Stuber (née en 1839 ?), elle-même fille de Frédéric-Auguste Stuber (1803-1893), architecte du consistoire luthérien strasbourgeois, et également descendante de Jean-Georges Stuber, pasteur du Ban de la Roche qui avait fait appel à Jean-Frédéric Oberlin.
  • Émile et Madeleine Salomon ont deux fils architectes :
    • Charles-Albert, né le 30 juillet 1869 à Strasbourg, architecte des Monuments historiques à Belfort, fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1930, sur contingent du ministre de l'instruction publique[3].
    • Henri (1876-1940), époux de Marthe Goehrs et père de cinq filles. Il fait ses études d'architecture à Karlsruhe. Il a notamment réalisé, avec son père Émile, le bâtiment de l'ancienne Caisse d'épargne[4]
      • Léna Steinlein-Salomon, aînée des filles d'Henri Salomon, est diplômée en architecture en 1930, devenant l'une des six premières femmes architectes en France, chevalier de la Légion d'Honneur (2002)[5]. Elle a travaillé avec son père. Parmi ses nombreuses réalisations, elle a notamment établi les plans de construction de la fondation protestante du Sonnenhof, à Bischwiller.

Réalisations des architectes Salomon

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Une liste plus complète est accessible sur le site Architecture et histoire des bâtiments et des lieux (cf. sources)

  • Œuvres de Charles-Émile
  • Œuvres d'Henri
    • 36 et 38, rue Jules-Rathgeber (commanditaire : chapitre Saint-Thomas)
    • (avec Léna Steinlein-Salomon) Maison des Aveugles, 27, rue de la 1re-Armée
    • rue Charles T. Bergmann (1935),
  • Œuvres de Léna
    • Annexe AMITEL, 1, rue de Soleure (1960)
    • Sonnenhof (Bischwiller)


Notes et références

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  1. « https://archives.strasbourg.eu/archive/fonds/FRAMC67482_0826_251Z/ »
  2. Notice, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, n° 47, page 4908-4909
  3. Décret du 29 mars 1930.
  4. Notice, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, n°47, page 4909 (à vérifier)
  5. DNA, article en ligne, 6.04.2002. qui évoque son engagement comme infirmière et son action auprès de la CIMADE durant la Deuxième guerre mondiale

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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