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Édouard Delpit

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Édouard Delpit
Biographie
Naissance
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Fratrie

Édouard Delpit (1844-1900) était un poète et romancier français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à La Nouvelle-Orléans, Édouard Delpit, comme son frère Albert Delpit, est le fils d'un riche commerçant en tabac installé aux États-Unis et, jeune encore, il vient en France pour faire ses études. Il est naturalisé français en 1868[1]. Cette année-là, il se marie le 4 février avec Joséphine Charrier de la Chapelle à Beamont-du-Périgord[2]. Le couple a six enfants nés entre 1872 et 1878[3].

Édouard Delpit prend la direction du journal montpelliérain L'Union nationale en 1872[4]. Il devient sous-préfet de Nérac en 1873, puis retourne dans le Périgord, où il est rédacteur en chef du journal politique quotidien Le Courrier de la Dordogne[4],[5]. Il est nommé inspecteur général de la librairie et de l'imprimerie en 1877, sous la présidence de Mac Mahon[6].

Il écrit des poèmes comme les Mosaïques en 1871, du théâtre comme Constantin en 1877 et du roman comme Chaîne brisée en 1890[7].

En 1889, il devient rédacteur en chef de L'Écho douaisien[4],[8], un poste qu'il occupe toujours six ans plus tard[9].

En 1898, malade, il part s'établir à Québec pour se rapprocher de son fils[6]. Il y meurt en février 1900[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Notice de personne. Delpit, Édouard (1844-1900) », sur Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  2. « Registres paroissiaux et d'état civil », sur archives.dordogne.fr (consulté le )
  3. « Généalogie de Édouard DELPIT », sur Geneanet (consulté le )
  4. a b et c Pierre Vennat, « Édouard Delpit, littérateur distingué », La Presse,‎ , B9 (lire en ligne)
  5. « Le Courrier de la Dordogne », sur Presse Locale Ancienne (consulté le )
  6. a et b « Mort d'un littérateur distingué », La Presse,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  7. "Les théories de Tavernelle" Calmann Lévy 1883 (350 pages)Encyclopédie Larousse
  8. « Le Drapeau », sur Gallica, (consulté le )
  9. Collectif, Le Monument de Marceline Desbordes-Valmore, Douai, Imprimerie L. & G. Crépin, (lire sur Wikisource), « Les invités », p. 5-6
  10. Le Soleil, journal du 17/02/1900

Liens externes[modifier | modifier le code]