Yenangyaung
Yenangyaung | ||
Le panneau d'accueil à Yenangyaung | ||
Administration | ||
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Pays | Birmanie | |
Région | Région de Magway | |
Géographie | ||
Coordonnées | 20° 27′ 29,74″ nord, 94° 52′ 23,45″ est | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Birmanie
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Yenangyaung (en birman littéralement « fleuve de pétrole ») est une ville de Birmanie située dans la Région de Magway, sur la rive orientale de l'Irrawaddy. Son industrie dominante est le pétrole.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Yenangyaung acquit une importance stratégique et tactique, du fait de sa raffinerie. L'avance rapide de l'armée d'invasion japonaise en Birmanie et la bataille de Yenangyaung obligèrent les forces alliées en retraite à faire sauter les champs pétrolifères et la raffinerie pour éviter qu'ils ne tombent entre ses mains. Cette mission fut confiée à un petit groupe de démolisseurs expérimentés, dont certains avaient déjà combattu durant la première guerre mondiale : les installations pétrolières furent détruites le à 22 h. Les auteurs de cette action durent ensuite rejoindre les troupes britanniques en Inde, à Imphal et Kohima, soit près de 1 600 km, après avoir traversé l'Irrawaddy à la nage (le seul pont avait été détruit pour retarder l'avance japonaise)[1],[2].
Notes
[modifier | modifier le code]- (en) « Yenangyaung 1942, by Captain Christensen, 1949 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Un récit détaillé de cette action peut être lu dans Retreat with Stilwell, du correspondant de guerre Jack Belden, Garden City Books, New York, 1943.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Defeat Into Victory, Field Marshall Sir William Slim, NY: Buccaneer Books (ISBN 1-56849-077-1), Cooper Square Press (ISBN 0-8154-1022-0); London: Cassell (ISBN 0-304-29114-5), Pan (ISBN 0-330-39066-X).
- The Imperial War Museum Book of the War in Burma 1942-1945
- The Desert Rats website
- « The Glosters website »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yenangyaung » (voir la liste des auteurs).