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Wikipédia:Wikipompiers/Feu-20090225140449

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Elie Domota (d · h · j · )[modifier le code]

Intervention demandée par 90.52.78.119 (d) le 25 février 2009

Contributeurs impliqués
Wanderer999, Horowitz, Grook_Da_Oger
Nature du conflit
Edulcoration d'un article. Suppression de paragraphe sourcé puis blocage de la page (le blocage de la page n'est pas le problème en soi, le problème est simplement la suppression totale de tout le paragraphe - cf. ci-dessous)

Suivi du conflit[modifier le code]

Résumé du conflit[modifier le code]

Bonjour à tous,

Le 25 février 2009 à 01:37 Wanderer999 a supprimé un paragraphe entier de l'article puis a bloqué l'article jusqu'au 11 mars 2009 à 00:39. Auparavant, l'utilisateur Horowitz avait déjà, à plusieurs reprises, vainement tenté de supprimer ce paragraphe (qu'il jugeait sans doute "génant"), et je m'étais efforcé de le reverté à chaque tentative.

Maintenant, la page est bloquée, mais surtout, le paragraphe a été supprimé ! (édulcorant, pour le moins, l'article - comme le mentionne ci-dessus Grook_Da_Oger)

Pourtant, les informations de ce paragraphe étaient sourcées et référencées. Il n'y avait donc pas à supprimer :

Populiste et jusqu'au boutiste[1], à la tête d'un collectif recourant à des commandos qui obligent par la force et les menaces de représailles les commerçants à fermer leurs magasins[2][3] pour ne pas désolidariser le mouvenant, déclarant notamment "La France a choisi sa voie naturelle, celle de tuer des Guadeloupéens" [4], Elie Domota prône pour la Guadeloupe son indépendance complète de la France qu'il considère comme un Etat colonial "qui envoie des charters de gendarmes « casser du nègre » chez lui, en Guadeloupe", son "pays"[5][6]. Il a également émis "des «doutes» sur la «version officielle» à propos de la mort par balle d'un syndicaliste (assassiné par balles au volant de sa voiture par des manifestants d'un barrage tenu par des jeunes[7]) à Pointe-à-Pitre".[8]

Notes et références[modifier le code]

On peut ne pas être d'accord sur la formulation ou sur certains termes utilisés, mais dans ce cas, on modifie les termes en questions, sans supprimer l'intégralité du paragraphe !

J'ajoute que le fait d'user de représailles pour obtenir des fermetures d'entreprises sous la contrainte, de l'intimidation quotidienne dans de nombreuses entreprises dont les employés essayent encore de travailler, est un fait établi. Il n'est pas envisageable de ne pas l'évoquer.

Pourquoi l'avoir supprimé, alors ?

Enfin, je vous invite à lire l'article du FIGARO (21 février 2009 - "Guadeloupe : ces vérités qui dérangent) suivant :

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/02/21/01006-20090221ARTFIG00004--ces-verites-qui-derangent-.php

Merci pour votre attention.

90.52.78.119 (d) 25 février 2009 à 15:09 (CET)[répondre]

P.S. en particulier "Le paiement des jours de grève est bien sûr exigé

"Mais, en favorisant les émeutes, son unique carte vu la fin de non-recevoir qu'il n'a cessé d'opposer au secrétaire d'Etat Yves Jégo comme aux élus de l'île, Elie Domota fait un pari des plus risqués. Car les Guadeloupéens ont commencé de le lâcher et de s'en méfier depuis au moins trois semaines, dès qu'il est devenu évident que le combat du LKP n'était pas dirigé uniquement «contre la vie chère». La fermeture des stations-service et des commerces, l'impossibilité d'envoyer leurs enfants à l'école, les barrages et les menaces auxquels ils se heurtent sans arrêt lorsqu'ils tentent de se rendre à pied à leur travail, la peur qu'ils ont de perdre leur emploi (une angoisse qui n'épargne que les militants fonctionnaires du LKP, et d'autant plus que leurs dirigeants syndicaux ont d'ores et déjà prévenu que, «bien entendu», ils exigeraient le paiement des jours de grève), les exactions contre les rares commerçants qui refusent de s'incliner face aux intimidations dont ils sont quotidiennement victimes, l'exode des touristes (30 % d'occupation dans les hôtels, contre 70 % en cette période de l'année en temps normal), et les dépôts de bilan en chaîne (185 pour les quatre premières semaines du conflit), les avaient déjà considérablement détourné d'un mouvement qui n'a, de toute façon, jamais été majoritaire. La tonalité désormais raciale et politique du discours de Domota n'a fait que renforcer leurs craintes. Mais maintenant, avec les pillages et les affrontements, la coupe est pleine. Dès lundi, tous les Guadeloupéens que nous avons croisés ne disaient déjà plus «les grévistes» en parlant des militants du LKP, mais «les voyous». Un glissement sémantique qui équivaut à une condamnation dans une société qui déteste la violence, et qui n'a déjà que trop subi - toujours à son détriment - celle des gros bras de l'UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe)."


Médiation[modifier le code]