Wikipédia:Pastiches/Supériorité du chat sur l'homme

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La supériorité du chat sur l'homme est un fait scientifique que nul ne conteste, sauf peut-être les souris. En effet, les rongeurs n'ont pas grand-chose à craindre des hommes, qui s'enfuient en hurlant de terreur dès qu'ils en voient un, tandis que le chat, intelligent et courageux, ne manque jamais sa proie. Pourquoi donc acceptons-nous de laisser vivre chez nous ces énormes bipèdes qui ne sont même pas capables de se gratter l'oreille avec le pied ? La réponse est simple : l'humain est une créature défectueuse, certes, mais il possède également quelques avantages que nous allons répertorier ici en toute équité.

Défauts des humains[modifier le code]

  • Ils ne dorment pas assez : à peine 8 heures sur 24, et encore, pas aux bonnes heures. Le meilleur moment, pour la chasse, se situe juste avant et juste après l'aube. Pendant ce temps-là, au lieu d'être à l'affût du moindre bruit, ils dorment d'un sommeil semi-comateux. Quand on essaie de les réveiller, ils ne sont pas contents. Le plus souvent, ils tentent de se rendormir, ils refusent de nous donner à manger, et même de jouer avec nous. Si on leur apporte un lézard dans leur lit pour les encourager, c'est carrément l'épouvante.
  • Ce dérèglement du sommeil les stresse pour le reste de la journée (surtout après le coup du lézard). Les humains sont tellement à l'ouest, le matin, qu'il vaut mieux prendre ses précautions : miauler sans relâche à partir de 5 ou 6 heures du matin, pour qu'ils n'oublient pas de nous donner notre petit déjeuner. Après ça, on peut dormir tranquille.
  • Leur hygiène laisse à désirer : ils ne se lavent en entier qu'une ou deux fois par jour, le tout avec des produits dégoûtants.
  • Ils courent beaucoup moins vite que nous (manque de sommeil).
  • Ils râlent lorsqu'on essaie de manger dans leurs assiettes, alors que chacun sait que c'est toujours meilleur dans l'assiette des autres.
  • Chaque jour, ils ont leur « quart d'heure de folie » : cela se situe généralement en fin de journée, lorsqu'ils nous arrachent leur journal ou nous virent de leur clavier d'ordinateur.
  • Chaque soir vers 19.00, quand les humains se dirigent d'un air chelou vers la cuisine, ils nous prennent pour des billes : ils se figurent qu'ils vont tranquillement dévorer nos croquettes. Un ferme rappel à l'ordre s'impose alors : miaulements, gémissements, escalade des placards, frottage intensif contre leurs jambes. En principe, ils finissent par capituler et nous laissent nos croquettes.
  • Ils ne savent pas gober les mouches.
  • Quand ils jouent avec nos peluches, ils s'imaginent que ce sont de vraies souris ou de vrais oiseaux. Ça fait pitié à voir.
  • Ils mettent des housses sur les sièges. (De toute façon, osef, on passe par en dessous.)

Avantages des humains[modifier le code]

  • Ils nous assurent une nourriture correcte, parfois avec des morceaux de viande ou de volaille : ce sont les animaux qu'ils ont tués dans la journée pour nous les rapporter le soir. Ils ne sont donc pas si nuls que ça[1].

Notes et références[modifier le code]

  1. Cette phrase a été ajoutée à la demande d'un humain.