Wikipédia:Lumière sur/s:octobre 2013 Invitation 4

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mathurin Régnier – Épitaphe

J'ai vécu sans nul pensement,
Me laissant aller doucement
A la bonne loi naturelle ;
Et je m'étonne fort pourquoi
La mort daigna penser à moi,
Qui ne m'occupai jamais d'elle.

Mathurin Régnier – Mes chansons <poem> Il est vrai que le ciel, qui me regarda naître, S'est de mon jugement toujours rendu le maître ; Et bien que, jeune enfant, mon père me tançât , Et de verges souvent mes chansons menaçât, Me disant de dépit, et bouffi de colère : Badin, quitte ces vers, et que penses-tu faire ? La muse est inutile ; et si ton oncle a su S'avancer par cet art, tu t'y verras déçu. <poem> Mathurin Régnier (21/12/1573-22/10/1613) - Satire IV - Vers 62-69

Wikisource
Wikisource