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Vitalie Rimbaud (1858-1875)

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Vitalie Rimbaud (1858-1875)
Description de l'image (Jeanne, Rosalie) Vitalie Rimbaud (1858-1875).png.
Nom de naissance Jeanne, Rosalie Vitalie Rimbaud
Naissance
Charleville
Décès (à 17 ans)
Charleville
Nationalité Française
Pays de résidence France

Vitalie Rimbaud, née Jeanne, Rosalie Vitalie Rimbaud le à Charleville et morte le 18 décembre dans la même ville, est la sœur d’Arthur Rimbaud.

Rimbaud à la mi-décembre 1875, par Ernest Delahaye.

Biographie

Vitalie qui est née le 15 juin 1858 à Charleville est la fille de Marie Catherine Vitalie Cuif et de Frédéric Rimbaud qui quitte le domicile conjugal, laissant son épouse avec quatre enfants en bas âge. En effet, Frédéric a sept ans, Arthur six, Vitalie deux et Isabelle, huit mois.

Vitalie grandit sous l'autorité d'une mère autoritaire et conservatrice qui lui inculque une éducation stricte basée sur la morale chrétienne. À la différence de ses deux frères Frédéric et Arthur, qui étaient passés par l'institut Rossat, structure privée mais laïque d'excellente réputation, elle est pensionnaire chez les religieuses du couvent des Sépulcrines, situé place du Sépulcre, actuellement place Jacques-Félix.

« Vitalie Rimbaud vers l’âge de quinze ans avait la peau claire, les cheveux châtains foncés et les yeux bleus de son frère Arthur »[1].

Vitalie meurt le 18 décembre 1875, à l'âge de dix-sept ans passés, d’une synovite tuberculeuse[note 1]. Arthur Rimbaud assiste à son enterrement le crâne rasé[2], en signe de deuil[3].

Elle a écrit un Journal intime et quelques poèmes[4]. Son écriture exprime une fragilité, mais ne contient pas cette révolte permanente qui caractérise celle de son frère Arthur[5].

Publications

  • Journal de Vitalie, publié par le « Musée-Bibliothèque Arthur Rimbaud », peut être consulté et acheté à la médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières.

Notes et références

Notes

  1. Tuberculose des articulations.

Références

  1. Delahaye 2007.
  2. Baronian 2014.
  3. Jeancolas 2004, p. 171.
  4. « Poème de Vitalie Rimbaud », sur Lequichotte.wordpress.com
  5. Jeancolas 2004, p. 170.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes