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Utilisateur:Zerolyzhao/Brouillon

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rafle des années 60[modifier | modifier le code]

Chaque province avait des programmes d'accueil et des politiques d'adoption différents. La Saskatchewan disposait du seul programme d’adoption transraciale autochtone ciblé, le programme Adopt Indian Métis (AIM)[1]. Le terme « rafle des années 60 »(Sixties Scoop)[2] lui-même a été inventé au début des années 1980 par des travailleurs sociaux du ministère de la Protection sociale de la Colombie-Britannique pour décrire la pratique de leur propre ministère en matière d'appréhension d'enfants. L'expression apparaît pour la première fois sous forme imprimée dans un rapport commandé en 1983 par le Conseil canadien de développement social, intitulé « Les enfants autochtones et le système de protection de l'enfance »[3], dans lequel le chercheur Patrick Johnston a noté la source du terme et a adopté son utilisation. Le terme « Baby Scoop Era », qui fait référence à la période allant de la fin des années 1950 aux années 1980 au cours de laquelle un grand nombre d'enfants ont été retirés à des mères célibataires pour être adoptés.

Les politiques gouvernementales qui ont conduit à la rafle des années 1960 ont été abandonnées au milieu des années 1980, après que les chefs de l'Ontario eurent adopté des résolutions contre elles et qu'une enquête judiciaire du Manitoba les eut sévèrement condamnées[4]. Le juge en chef adjoint Edwin C. Kimelman a dirigé l'enquête du Manitoba, qui a abouti à la publication de « No quiet place / Review Committee on Indian and Metis Adoptions and Placements », mieux connu sous le nom de « Rapport Kimelman ».

De multiples actions en justice ont depuis été intentées au Canada par d'anciens pupilles de la rafle des années 60, y compris une série de recours collectifs lancés dans cinq provinces, comme celui intenté en Colombie-Britannique en 2011[5]. La chef de la Première nation de Beaverhouse, Marcia Brown Martel, était la principale plaignante dans le recours collectif intenté en Ontario en 2009. Le 14 février 2017, le juge Edward Belobaba de la Cour supérieure de l'Ontario a statué que le gouvernement était responsable du préjudice causé par la rafle des années 60.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-CA) « ActiveHistory.ca repost – Selling the Sixties Scoop: Saskatchewan’s Adopt Indian and Métis Project », sur Active History, (consulté le )
  2. « The land of lost children », sur www.fact.on.ca (consulté le )
  3. (en) « Les enfants autochtones et le système de protection de l'enfance » [PDF]
  4. « Stolen Nation »
  5. (en) « B.C. natives sue federal government for millions over 'Sixties' Scoop' », sur Prince George Citizen, (consulté le )